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Mil.

mille hiinimi-ü de tués. Ce mut est peu usitc. On dit plus urcjiijaireriieiil, |iuur exprimiT la même chi>se,(/(//i Au/il, dix cents. — Du Ciatle8, mil ou dey kañl. II. V.

Ma-/.oi i.L. Le iiKhae que knñt-louU-

MiLFiu ou MiLviu, ti. m Muuvis, espèce do petite grive. l’I. éd. l’.ii Vaiiues, mUc.’huuid (de 2 syll., mU-c’houid]. Vuytîz UuA.sh.

MiLGi, S. m. Lévrier, chien haut muiitésur jambes. Le |)lu3 svelte cl le plus léger de tous les chiens. l’I. iitilgimn. H. V.

Mii.uiKz, s. f. Levrette, la femelle du lévrier. PI. éd. II. V.

.MiLGiM, S. I’. Manche, partie de l’babillcmcnt qui couvre le bras, PI. ou. Je ne connais ce mut que par le Dictiun. du P. Gréi ;oire ; et comme, dans l’usage, on emploie le mciue mot qu’en français, je suis persuadé que les manches étaient ou inconnues ou peu connues des anciens Uretons.

MiLc’uoLiu. Voyez JMiLFiu.

MiLKR, s. m..Millier, nom collectif contenant mille. Mille livres pesant. Eur miter a ioa anézhô, il y en avait un milier. H. V.

.MiLioM, s. m..Million, dix fois cent mille. En Galles, milioun. H. V.

MiLio.NVËD, udj. Millionième, nom de nombre ordinal qui exprime le nombre d’un miion, il. V.

MiLi.>. s. f. Moulin, machine à moudre. Pl. nu. Kasid ann cd-inañ d’ar vilin, envoyez ce blé au moulin. Kalz a vilinou avel a zO wardrû kéar, il y a beaucoup de moulins à vent autour de la ville. Quelques-uns disent mill, d’autres mel, dans le même sens. En Vannes, mélin. — En Galles, mélin. En gaël d’irl. et d’Ecos. mel. H. V.

.MiLiN-Ko.UEL. Voyez Koijel.

MiLiN-KRDFEL. Voyez Kri’ff.l.

MiLi>-BAPER, s. f. Papeterie, manufacture de papier. H. V.

MiLi.NER, s. m..Meunier, celui dont le métier est de faire moudre le blé. Pl. ’un. On dit aussi en quelques endroits milier, mêler, me- [our ou mihur, suiant les dialectes. Je connais en Lîretagne des familles de tous ces noms. En Vannes, méliner oumélinour. Pl. ion. — En Galles, mélinour. En gaël d’Irl. méloir. H.V.

MiLiNÉREz, s. f. Meunière. Pl. cd. On dit aussi millérez, mêlerez, melourez ou miloure :, suivant les dialectes. En Vannes, viélinérez.

MiLi.MK, s. f. Moulinet, petit moulin. Pl. milinonigou. H. V.

MiLL. Voyez Mili.n. Miller. Voyez Milineb.

.Millérez. X’oyez Milinérez.

MiLLiGi. Voyez Millisien. tî. V.

MiLLiG.DEN, S. f. Le même que mtti/oj. De plus, un homme maudit ou digne de malédiction, un méchant, un scélérat. Pl. mi(ügadennou ou milligadenned.

’ MiLLisiEN ((Je 3 syllab., mil-li-sien), par abus pourMii.LiGA, non usité, v. a. Maudire, faire des imprécations contre quelqu’un. Part. miUiget. Xa vilUgit Icéd ho pugel, ne raau-

MIN

dissez pas »olrc enfant. Voyez Dbockpéui.

UiLouu N’oyez Milineb.

Mu.lêvf.r, s. ni. Iribun, officier supérieur qui commandaità nulle hommes. Pl.iVn. H.V.

iMiLVKu, nom île nondjre ordinal. Millième. M est peu usité. On dit plusordinaircnicnl dék-küulved, dix cenliénie.

.MuvÉUEK, adj. Milli-naire, do mille ans. Qui contient mille ans. ’ '

MiiMu. oyez.Milfid.

Mii.AiN, adj. Délicat, difficile pour le boire et le manger. Qui ne mange pas de tout. Ce motest du dialecte de Corn. Voy< z Fioiz.

MIn, s. f. Mine, l’ace. Visage, - bouche, H. V. en parlant de l’homme.Museau. Nez Le devant de la tète, en parlant dw quadru- (lèdes. Le bec, en parlant des oiseaux. Pl. ou. En Galles, min. En gaël-écos. mein, et gaëlirl. niei». H.V. Voyez Dbemm, Kniet Bék.

MiN, s. ra. Pointe de terre. Promontoire. Cap. Pl. OH. On dit aussi bék-douar, dans le même sens.

iMi.ÑA, s. f. Terme dont les enfants se servent pour nommer et caresser leurs tantes. — et toutes les femmes respectables. H.’. PI. miñaed. D’autres prononcent motla.

MiM.toiED. Vo)ez Mé.naoued.

MiNEL, s. (. Fer en forme de croissant que les paysans melteiit sous leurs souliers et sous leurs sabots. En Cornouaille, on donne le même nom à la boucle ou languette de cuivre que l’on mel au groin d’un cochon pour l’empêcher de tourner la terre. Pl. minellou. Voy.

MiNol ER.

MiNELL.», V. a. Garnir les souliers ou les sabots d’un fer en forme de croissant. Part, et Minella, en Cornouaille, signifie, de plus, mettre une boucle ou languette de cuivre an groin d’un cochon, pour l’empêcher de tourner la terre. Voyez iMinouésa.

.Mi.ÑGL, adj. Tiède, qui est entre le chaud elle froid..4a figuré, froid, indifférent. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Kloiar.

Mi.ÑuLADLR, s. m. Tiédeur, qualité de ciqui n’est ni chaud ni froid. Au figuré, froideur, indifférence. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Klouarded.

.MiÑGiEiN, V. a. et n. Tiédir, devenir tiède. Attiédir, rendre tiède. Au figuré, rendre froid, indifférent. Part, miñglel. Ce mot est du dialecte de N annes. Voyez Klodaraat.-

.Mimc’hi. Voyez Méiséc’hi.

MiNOCH (par ch français), s. m..Àrminoch : c’est ainsi que l’on désignait, je ne sais pour-* quoi, le droit qu’avait l’évêque de Léon, en Bretagne, sur les sacs de blé que l’on portail au marché de Saint-Pôl-de-Léon, droit qui consistait dans une poignée de chaque sac.

Mi>oc’h ou Minouc’h, s. m. Musaraigne, espèce de souris champêtie. Kn Tréguier, on donne aussi le même nom au cosson, vermine qui ronge les blés. Pl. éd. Ce mot me parait composé de min, mine ou museau, et de oc’h ou ouc’h. pour houc’h, porc.

-Minoc’hel. s. f. Boucle ou languette de