Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/462

Cette page n’a pas encore été corrigée

436

Mi :i)

Méa :<-th/., s. fil. Saxifrage ou cusse-i»i»Tri plante qui vient |iarini les ruchers, uu b<jr(J (le ta mer. ()e mol est compus* ; do méan, pierre, et île laiz, éclat, ou de tarza, crever, rDinpre. Un dit aussi Uirr véan.

MÉAN-YII.IN, s. Ml. Meule, roue degrés qui «ert à broyer le blé, etc. II. V.

Mëanacii, s. m. Caillouliigc, ouvrage de cailloux. H. V.

Méar ou Mark, s. m. Maire, le premier officier ou fonctionnaire d’un corps rnnnici|ial. PI. fd. Hors de Léon ^ tnf r. (Juoi qu’en aient ilit plusieurs auteurs, je ne crois pas ce mot d’origine bretonne. — Cependant, il faut remarquer qu’il se trouve dans le Vocab. lirelon du IX’ siècle ; l’on s’en sert aussi en Galles, où il a le sens de gakoicn, d’oflicier public chargé de la garde, de la sûreté d un canton ; qu’en Irlande on dit j/iaér, dans le môme sens, et mern, pour garde, surveillance ; cnlin, qu’il doit être la racine deuÉRA, administrer. H. V.

Méae-bét, s. m. Ex-maire. H. V.

Uëar-kô/.. Voyez iVlÉAn-uÉT. II. V.

Méa/. ou Maez, s. m. Campagne, plaine, grande étendue de pays plat et découvert. Les dehors d’une ville, les champs. Pl. méz ou ou mésiou { de 2 syll., md-siou). On entend aujourd’hui par ce plur., une étendue de terre non close, et où la part de chacun n’est marquée que par des pierres bornales ; de là, ertnéaz ou éméaz, dehors. Allez éz ann war ar méaz, je vais souvent à la campagne. Hors de Léon, mez. Voyez Trést.

ftlÉAZKÉAR, s. m. Faubourg, partie d’une ville au-delà de ses portes et de son enceinte. PI. M^asteViOM (Léon). En Corn, et en Trég.. mezker. En Galles, maczkaer. H. V.

Mékamgou-tàn. Voyez Ijin-tàn. H.V.

Méd, s. m. Ce mol ne s’emploie pas seul aujourd’hui, mais il a dA signifier coupe, coupure. Voyez Médi et Koatmed.

Méd. Voyez Meûd.

Médad. Voyez Mbùdad.

  • Mëdalen, s. f. Médaille, pièce de métal. Pl.

éd. H. V.

Méder, s. m. Coupeur de blé. Moissonneur. PI. ien. Ha médérien awalc’h hoc’h cùs-hu ? avez-vous assez de moissonneurs ? Voyez Médi.

MËDiiREz, s. m. Action de couper les blés. Moisson. £«rt amzer ar médérez, dans le temps lie la moisson. Voyez Médi et Éost.

Médérez, s. f. Coupeuse de blé. Moissonneuse. PI. éd.

Médi ou Midi, v. a. et n. Couper. Couper les blés. Moissonner, faire la récolte des blés et aulres grains. Part, médet. Réd co mcdigouzer, il faut couper de la litière. Warc’hoaz eo r videur, c’e.a demain que l’on moissonne. —En Galles, médi. En gaël d’Irl., mélil. H.V. Voyez ÈosTA.

’ Médisi.n, s. m. Médecin, celui qui exerce la médecine. Pl. éd. Id da glask ar médisin, allez chercher le médecin. Voyez Mëzek et LouzAOCBR. En Galles, Mézek. H. V.

.MKI

’ Médisin-cuatal, s. m. Vétérinaire, celui qui sait et pratique l’art de guérirlcs bestiaux. H. V.

Mékim. Voyez Mêua.

MfcoA.Nz, s. f. Pudiur, honnête honte, retenue. Kn Galles, Méged. H. V.

Méukl, s. f. Tiqui-, insecte noirâtre qui s’attache aux oreilles des chiens, etc. Pl. mé- (jHlcd. Ce mot pbt du dialecte de Cornouaillc, où l’on donne encore au même animal le nom de poral. oyez TeOheûge.n.

Megi.>, s. f. Soulllet, instrument servant à souiller ; il se dit plus particulièrement en parlant d’un soufflet de forge. Pl. ou. Lékéad en deùt hé vàb da zacha war ar veyin, il a mis .«on fds à tirer sur le soufflet. En Vannes, begin. — La racine de ce mol est még, en breton de (ialles, souille, vent, fumée. H. V.

Mégineb, s. m. Pellclier, celui qui accommode el qui prépare des peaux..Mégissier. Pl. l’en. Voyez Pei.létku.

Méginérez, s. m. Pelleterie, l’art d’accommoder, de préparer les peaux..Mégisserie. Voyez Pellétérëz.

• Mêcua.ñz, adv. Peut-être. Probablement. Je suppose. Na réol kéd droug d’hà preùr, méchañz, vous ne ferez pas mal à votre frère, je suppose. H. V.

  • Méciier ou MicHEH (par ch français) ,s.(.

.Métier, profession d’un art mécanique. Toute sorte de professions. Art. Pl. ou ou iou. Diski a ra eur vicher, il apprend un métier. Ce mot me semble formé du français métier.

  • Méchéroi ;rou MicHÉROLTR(parc/» français),

s. m. Homme de métier. Artisan. Artiste. Pl. ien. D’ctir méchérour é deûz dimézed hé mère fi, elle a marié sa fille à un homme de métier, à un artisan.

Méc’h. Voyez Méz, deuxième article.

Méc’héoden. Vo/ez Mézéven.

Méc’héolen.mk. Voyez Mézévenmk.

Méc’hi ou Mic’hi,s. m. Morve, excrément visqueux, qui sort par les narines. En Vannes, on dit melv, dans le même sens.

Mec’hiek ou Mic’hiek, adj.ets. m. Morveux, qui a de la morve, à qui la morve paraît, en parlant des hommes seulement. Pour le plur. du subst., mec’hiéien. En Vannes, on dit mcloucnnek, dans le même sens.

Mec’hiègez, s. f. Celle qui a de la morve, à qui la morve paraît. Pl. éd. En Vannes, incloucnnégez.

MÉr.HiEN, s. f. Mucosité, humeur épaisse de la nature de la morve..Morvcau. H. V.

Meinard, s. m. Lapidaire. Tailleur de pierres fines. Pl. cd. En Galles, maénour. H. V.

Meinardi, v. a. Facetter, tailler à facettes une pierre précieuse. Part. et. Ce mot est du dialecte de Cornouaillc. H. V.

Mein-boéd, s. m. pi. Blocage ou blacaille, menu moellon. A la lettre, pierkes-nolubi-

TLRE, PIERRES-PÀTLBE.

Meinek (de 2 syll., en prononçant tontes le* lettres, mei-nek), adj. Pierreux, qui est plein