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MAR

’ NfARHoiiz, S. m. Silice, uninial îi qii.ilrc pieds, qui cmitrcfait, qui imite les gestes (|u’il vuit faire. Il s’emploie aussi eu parlaiil il iiu jeune liiimnu ; qui veut faire riui|iurlaMt ; il pourrait alms répunclre au l’ran(;ais moiivki’x. — En Vannes, il a île plus le sens île uazillanl, ipii parle du uez. H. V. IM. niarmimzrd. Kcr gwén hag cur muniiuu : eu, il est aussi adroit qu’un singe.

’ Mahmoi zfeiiKZ, s. m. Singeries, grimaces, gestes, tiiurs de singe, de malice.

  • Maiimoczkz, s. f. Guenon, femelle du singe.

PI. éd. On dit aussi mouna et mounika, dans le même sens.

  • MAUMOuzÉiiK, s. m. Gucriuche, petite guenon.

PI. marmouzi’zcdignu. li.V.

•Mahmouzib, s. m. iMarmuuset, pctile figure grotesque, et, par liérlsiou, un petit humme malfait. Pl. marmouzvdiijiiu. H. V.

Maki") ou Marv, s. m. Murt, la fin, la cessation de la vie. Décès. Trépas. Pl. marvou. Ar marù na espern déné-bcd, la mort n’épargne personne. Uarned co ha Ukéad d’ar marô, il est jugé et exécuté h mort. Voyez Mehvel. — En Galles, jnnrit). En gnëld’Ec. ctd’lrl. maiih ; prononcez, imiro. H. V.

Marù ou Mhv, ailj. Mort. Décédé. Défunt. Trépassé. De plus, éteint. Marô co, siouaz ! Hélas ’ il est mort, l’ell zô co man’ hé vamm, il y a longtemps que sa mère est défunte. Marô eo ar goulou. la chandelle est éteinte. Voy. Mervei,.

Marülañz. Voyez Mêulañz. H. V.

MABÔ-siiK. Voyez MiK.

Maron, s. ra.Malricaire, plante propre à guérir les maux de malrice, les maux hystériques. Voyez loiizaouen-ar-niammou. H. V.

Marônad, s. f. Elégie, poésie dont le sujet est triste. Pl. dm. h’acr meûrbéd eo marônad atm aolrou Nével, l’élégie de M- Névet est fort belle. Malgan en deùz gréai ar marônad-mañ, Malgan est l’auteur de cette élégie. (Barzaz-Bbeiz) En Galles, marwnad. H. V.

Marônadüz, adj. Elégiaquc, qui regarde l’élégie. Ce mot, dont le substantif existe encore dnns le breton d’Armnrique, ne se retrouve plus qu’en breton-gallois. H.V.

Maroiein Vo>ez Mervel.

Makpr. Voyez Méax-mapk- II. V.

Mark, s. f. Marre, espèce de grande houe servant particulièrement à écrouler la terre, pour en brûler les mottes. En quelques endroits, on s’en sert aussi pour recouvrir le blé semé. Pl. mirri.

Marra on Marrât, v. n. Travailler avec la marre ou la houe.^Ecobuer, écrouler la terre avec la marie ou la houe, pour en brûler les mottes. H. V. Part. cl. W’arclioaz éz inn da varra, j’irai demain travailler avec la marre, avec la houe.

Marradee, s. f. Lieu où l’on se réunit pour écroûtcr la terre avec la marre. Fête à celte occasion., — Ecobuc, résultat de l’écobuage. Fête à cette occasion. H. V. Pl. marradégou.

M A. S

Mahiier, s m. Celui qui travaille avec la marre. PI ien.

MABRËRrz, s. m..Action de travailler avec la marre. — Ecobn.ige, action d’étobutr.lJ.V.

AIahsé. Voyez Marté/ë.

M HTÉzÉ, adv. l’eul-étre. Ce mut est comjtosé de nuir, si, de leà, pour deù, troisième personne du présent de l’indicatif du verbe dont, venir, et de Jf’ ou zé, cela ; marlézésgnilierait donc, à la lettre, si viem cela. En Vannes, marsv o» marzé.

’ Martùlod, s. ra. Matelot, celui qui sert à la manieuvre d’un vaisseau. Marinier. Pl. mnrtàlndcd. Voyez Mp.RHftAü.

Martôlodik. Voyez Mbhdëauik h. V.

Marv. Voyez Mar6.

’Marvalat, V. II. Conter. Faire des récits extraordinaires. Bavarder. Jaser. Pl. marvalel.

n. V.

.Marvai.er, s. m. Grand conteur. Bavard, ri. icn. h. V.

Marvel, et, par corruption, Malver, adj. Mortel, qui cause la mort. Eunn laol marvel en deùz bel, il a reçu un coup mortel. Voyez MvRÔ et Marvlz. — En Galles, marwut. U.V.

Marvôr, pour Marv-mor, s. m. Morte-mer, quand les marées sont petites.

Marvtz, adj. Mortel, sujet à la mort. Êné al loéncd a 26 marruz, l’âme des bétes est mortelle. Voyez Marô et Marvel.

Marz, s. m. Merveille, chose rare, extraordinaire. Miracle. Marz co hù kwéloul, c’est une merveille, un miracle de vous voir. On donne encore plus de force à cette expression, en la faisant précéder du mot Irédé, troisième. Voyez BcRZUD.

Marz’, s. m. Fro itière, limites d’un pays. -^Maige, le blanc qui est autour d’une page écrite ou imprimée. II. V. Pl. marsou ou marsiou. —Marz awalc’h a zt’i, il y a assez de marge. En Galles, mars. En gacl d’Irl. et d’Ec margan. il.V. Voyez Lézen, premier article.

Marzek, adj. Marginal, qui est à la marge. II. V.

JIaskloü. Voyez Markoc

Masolna ou M.añsocna, V. a. Maçonner, travailler à un bâtiment, en employant la pierre, le mortier. etc. Part. cl. Lakaaà a rinn tnasouna aiin ôrzé, je ferai maçonner cette porte. Voyez Mansolneh. H. V.

Masoi’nacii ou Mañsounacu, s. m. Maçonnerie, lart du maçon. Maçonnage, travail de maçon. H. V.

Masolner ou Mañsoüner, s. m. Maçon, ouvrier qui fait tous les ouvrages de bâtiments où il entre des pierres, de la chaux : du plâtre, etc. Pl. ien. (De man pour wieare, PIERRE, et de sauner, dressedk. En Galles, mciuaer (de maen pierre, et de saer pour saver, DRESSEUR.) Ar vasuuni !ricn ou ar vansounérien hor bézô ar zizun a zeù, nous aurons les maçons la semaine prochaine. H. V.

Masoi’niez ou.MüÑsoDJdEZ. Voyez Masoü-

S.ACH. H V.

MvsTAR OU Mastahadur, s. m. Souillure.