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CUAlCVAniE BRETONnE. Singulier. giéij, femme marioe. gwerzid, fuseau, ywiz, truie. ialç’h, Luuriie. idr, punie. lésli, vaisseau. louarn, renard. mdb, lils. tiiaitac’h, moine. marc’h, cheval. matez, servante. méan, pierre. moualc’h, merle. oan, agneau. ôzac’h, homme marié. jjor :, cuur. sac’h, sac. tara, taureau. taryaz, matuu. Iroud, pied. Pluriel. gragez, des femmes mariée*. gwcrzidi, des fuseaux. gieiii, des truies. ik’hier, des bourses. tVr, des poules. lUiri, des vaisseaux. lern, des renards. miuien, des fils. menec’h, des moines. kézek, des chevaux. tnitisien, des servantes. mein, des pierres. mouUc’hi, des merles. ein, des agneaux. ézec’h, des hommes maries. persier, des cours. seier, des sacs. tirvi, des taureaux. ’isibooni tirgisier, des matous. Ireid, des pieds. De la maiiière de connaUre le Genre des noms. Le genre est ou masculin ou féminin ou commun, quoiqu’il n’y en devrait avoir que deux, le masculin et le féminin, puisque la première origine des genres n’est venue que de la distinction des deux sexes. Les Bretons n’ont point de neutre, non plus que les Hébreux, qui, à sa place, se servent du féminin, selon la remarque de saint Jérôme sur VEcclisiasiique, chap. 7. Tel est aussi l’usage des Bretons ; pour exprimer le neuire, ils emploient le féminin, ainsi qu’on le verra par les exemples suivants : Il y a apparence de pluie. glaù a zô enn-hi. mot à mol mot à mol. mol a mot mol à mol Il fait nuit. noz eo anézhi. nuit est d’elle.

en coûtera. 

béac’h a vézô gañt-hi. fardeau sera avec elle. pluie est en elle. 11 est tard. divézad 1. 0 anézhi. lard est d’elle.,, 11 est midi. kresleiz eo anézhi, mot à mol.- milieu jour est d’elle. Tous ces exemf)lcs et plusieurs autres semblables, n’appartiennent proprement ni au masculin, ni au féminin, ni même au genre commun : c’est donc au neutre, que nous expliquons, comme les llébreu. x, par le féminin. Les règles générales pour la distinction du genre, dans le breton, comme dans toutes les langues, sont que tous les noms propres d’hommes, ou les appellatifs qui leur conviennent, sont masculins. Exemples : lann, Jean ; mdb, fils ; breûr, frère ; mével, serviteur, etc. ; que tous les noms propres de femmes ou les appellatifs qui leur conviennent, sont féminins. Exemples : Anna, Anne ; merc’h, fille ; c’hoar, sœur ; matez, servante, etc. Les noms de bêles suivent ordinairement la même dislinclion. Ceux qui. conviennent au mâle, sont du genre masculin. Exemples : blciz, loup ; bouc’h, bouc ; larv, taureau, tourc’h, verrat ; etc. Ceux qui conviennent à la femelle, sont du féminin. Exemples : bleizez, louve ; gavr, chèvre ; bioc’h, vache ; gtciz, truie, etc. Le genre commun est celui qui convient aux deux sexes, soif en parlant des hommes, soit en parlant des bêles. Exemples : àén, l’homme et la femme ; par, le mâle et la femelle ; pried, l’époux et l’épouse ; jaô, monture (cheval et jument) ; dnñvad, brebis (faisant abstraction de mâle et de femelle), etc. Observations sur les Genres. Outre les règles générales que je viens de donner pour la différence des genres, par lesquels la nature a distingué les sexes, je ferai encore ici quelques remarques sur les noms de choses inanimées, dont la terminaison sert quelquefois à faire connaître le genre. 1° Les noms terminés en ad, comme lagad, batelée ; dournad, poignée, etc., prennent le genre du nom dont ils sont dérivés. Exemples : boutek, hotte, est du masculin ; boutégad,