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I’ii8

MAL

MAC H, 5. m. Poule. Presse. Mullillide. Oppression. Aieiil)leiiieril.(’()m|j|’essioii.--l>e5|i(ilisnie. U. . !S"iii em likit kédt’-kieizurmdc’h, lie vuus mettez pus au milieu de lafuulc. Vuy. tlw vsK et l.StiiioKZ.

Mir’iu, V. a Fouler. Presser. Oppriraer. Oppresser. Comprimer. Aecablcr. P.irl. et. //(’ mùc’hcd en deiiz yañd hé dreid, il la loulei ;

iiix pieds. Voyez GwASKA.

Mc’ii.Ñ, s. m. Klat de celui qui est ostriipié. Mutilation. Mac’lmn s’emploie aussi eommo adjectif el signilic estropié, muldé. Voyez Divac’haS.

Mac’ha.na, V. a. Estropier, ôter l’usajçe d’un membre, soit par une blessure, soit par quelque coup. Mutiler. Tronquer. — Lapider, assommera coups de pierres. H. V. l’art. cl. Mac’haned eo eur vréac’k d’ézhan, il est es Iropié d’un bras.

Mac’hanueb, s. m. Invalidité. Infirmité. Impuissance de travailler. H. V.

Mac’hei.i.., V. a. Piétiner. Fouler auv pieds l diverses reprises. Part. et. V. MÀc’iu. II.V.

Mac’heh, s. m. Celui qui foule, qui presse, qui opprime, etc. Oji|)resseur. Tyran. Pl. Un..r mar’hèrien a :< ! bcpréd dislcrédik, les tyrans sont toujours ombrageux, soupçonneux.

Jtf ac’héuez, s. m. Action de fouler, de presser, d’opprimer, etc. Oppression. Accableinc’il. Tyrannie. — Lapidation. H. V.

M^c’HÈniu, s. m. C’est un des noms que IcsBi’ctons donnent au caucbcraar ; il signifie

i-ETIT Ol’PnESSEin. V.MoCSTRÉItlSet HlIRLlÑK.

Mac’homer ou Mac’hoi ;.mer, s. m. Usurpateur, celui qui, par violence ou par ruse, s’empare d’un bien qui ne lui appartient pas. nétcnleur. Pl. ien. V..’Vloi’beu.— Ce mot vient de mac^h, oppression, et de komer, prendre, enlever. H. V.

Mac’homérez, s. m. Usurpation, action d’usurper. Voyez Aloi’bérez.

Mac’homérez, s. f. Usurpatrice, celle qui, par violence ou par ruse, s’empare d’un bien qui ne lui appartient pas. Pl. cd.

Mac’homi, v. a. Usurper, s’emparer, par violence ou par ruse, d’un bien qui appartient à un autre Envahir. Part. et. Voyez Ai-oubi.

Màc’hcz, adj. Accablant. Oppressif. Màf’huz hrâz eo ann drd zé, cela est fort accablant. Voyez Màc’ha.

Maiñgez, s. f. Ménage. Famille. Pl. 0«. H.V.

Mai., s. f. Malle, coffre pour porter des bardes ; n voyage. Valise. Caisse. Pl. iou. — En gaël d’Ecosse et d’Irlande, mala. H. V.

Mal, s. m. Béquille, bàlon dont se servent les vieillards et les infirmes pour se soutenir. PI. ou. Ce mot est du dialecte de Vannes Voy. Bbanel et Flac’h.

Mal, s. m. Maille, petit anneau dont plusieursenserable font un tissu. Pl. ou. Je crois que mnlur pourrait venir de ce mot. — En gaël d’Ecosse et d’irl., («ai(. H.V.

Mal, s. m. Maillet, marteau à deux têtes, ordinairement de bois. Pl. ou. Voyez Orz.

Mal,.idi.eî s. m. Expert. Maître. Savant.

MAI.

Habile. — Co.| de p.iroisse, de village, l’h notable. 11. . Pour le plur. du subst., maled. Eur mal eu ar mézek-zé, ce chirurgien est très-eipert. — En Ecosse et on Irlande, ce mot a de plus le sens du brave, cliampion, soldat. H. V.

Mal iiouab.v, s. m. Marteau, outil de fer qui a un manche et qui sert à battre, à cogner, à forger. Pl. muluu-houarn. A’/itvi lañkot kél héb eur mai-houarn. vuus ne l’enfoncerez pas sans miiileau. A la lettre, maillet de rK.u Voyez MoRzoL. H. V.

M.iL-vR%zkL, s. f. Caisson, grande caisse portée sur quatre roues, pour conduire les iiiuiiitions à la guerre. U. V.

Mala, v. a. Moudre, réduire en farine, en pouilre, par le moyen de la meule. Brover. — HAper, mettre en poudre avec la râpe. H. Y. Part. et. Ré vunud hocli eûz he valel, vous l’avez moulu trop fin. Kasid ann éd-mañ du vain. envoyez ce blé.i moudre. — Kntiall., malt. En gaël d’Irl. et d’Ecos., tnfi’J. H.V.

oyez Miliker. 

Malauek, s. f. Mouture, le droit qui re vient aux meuniers sur ce qu’on leur donne à moudre. Pl. maladégou. Kéméred eoar valadek gan-é-hoc’h, vous avez pris la mouture.

Malaue.n, s. f. La quantité de grains que l’on fait moudre en une fois. Pl. matadennou. Voyez.«HÉvAi.

Maladur, s. m. Action de moudre. Mouture. On dit aussi malérez, dans le même sens.

Malafe.n. Voyez Balafen.

Malam, s. f. Gerbe, assemblage de plusieurs javelles de blé. S’I. ou. Eur valana zôkouézed cùz ar r’harr, il est tombé une gerbe de la charrette. En Vannes, menai et feskad.

Mala.na, V. a. Engerber, mettre en gerbe». Réunir en gerbes. Part. et. Déomp davalana ar ségal, allons engerber le seigle. En Vannes, ménalcin.

’ Malard, s. m. Canard, le inâlede la cane. PI. éd. Voyez Hoüad.

MaLARDÉ. Voy. MÔRLARGEZ.

  • Malkus.a, V. n. Couper les oreilles. Part.

el. Malkusel c vezi, on te coupera les oreilles. Ce verbe, comme il est facile de le voir, n’est pas celtique, tirant son origine du nom de Malchus, à qui S. Pierre coupa l’oreille. H. V.

Malkd, s. f. OEillet, fleur. Eiir valéden, un œillet. ’. maled. H. V.

Malkr, s. m. Garçon meunier chargé spécialement de faire moudre le grain. Pl. ien. Voy. Mala el Miliner.

Malékez. Voy. Maladur. H. V.

MaléteNjS. f. Bissac, sac ouvert en long par le milieu et fermé par les deux bouts. Besace. PI. malétennou. Voyez Ézef. — En gaël d’Ecosse et d’Irl., miaiicd. H.V.

Malik, s. f. Mallette, petite malle. Pl. waliouigou. H. V.

Mall, s. m. Hâte. Empressement. Mail am bùa d’hà kwéioul, j’avais hâte de vous voir. Mall eo moñl, il est temps d’aller ; à la lettre,