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l.O.N

voyageurs. N’oyez lltiiDEBi.’ii. II. V.

LouAN, s. m. i.amaiicur, pilutc qui connaît parljculiùrenicnt rentrée d’un port et qui y résille, pour conduire le» vaisscauï étraiigeis à I ciilrce et !t la sortie. l’I. cd. On dit aussi lokman. Ce mot vient de tnûy, navire, par corruption, looulok, et de/Hd/i, houime, U..

LoMANER. Voyez. LoM VN. Il..

I.OMAMEZ, s. f. Larnana^e. Un terme de ma rine, tiavail, profession des mariniers lamaneurs. II. V.

LoHANÈitEz, S. m. Pilotage, l’art de conduire un vaisseau. II. V.

l.onBEn ou l.iii’MBKH, s. m. Lucarne, fenêtre pratiquée au toit d’unemaison, pour donner du jour au grenier. — Soupirail, ouverture pour <li)nner de l’air à une cave ou à quelque autre lieu soulerrain. H.V. Ce mot me parait venir de lumm, goutte, et de béra, couler ; mais je ne garantis pas celte origine.

I.ÜMM ou LouMM, s. m. Goutte de quelque liquide. PI. ou. Voyez Ba.>.né.

LosiMiK ou LoosuiiK, s. m. Larme, petite goutte de quelque liquide. Pl. lommouigou. Hôid eul lommik gwin d’in, donnez-moi une larme de vin. H. V.

LoN. Voyez Loe.n.

Lo-ÑK ou Loc.NK, s. m. Ce mot, qui est le radical de loñka, avaler, pourrait être rendu par le français a valoir ; mais, inusité au propre, il n’est employé que pour abime, précipice . goulïre. Enn eul loñk co kouézel, il est tombé dans un précipice.

LoÑK-TRÉAz, s. m. Sable mouvant, où l’on enfonce aisément.

Lo.ÑBA ou LoD.ÑKA, V. 3. Avaler, faire passer par le gosier dans l’estomac quelque aliment, etc. Engloutir. Absorber. Abimer. Part. et. Na hell mui loñka, il ne peut plus avaler. Louñket iñt bel gañd ann douar, la ferre les a engloutis. — En Gall., lewiki. H.V.

LoÑKADEfi ou LocÑKADEN, s. f. La quantité que l’on avale en une fois, soit en parlant d’aliments solides ou liquides. Trait. Gorgée. Pl. loñkadennou. Enn eul hñkaden éz afé gañlhañ, il l’avalerait en une gorgée. — En Galles, leüñkiad. H. V.

Lo.ÑKADDR ou LocSkaddr, S. m. Aclioud’avaler, d’engloutir, etc.

LoÑKEE ou Loü.ÑKER, S. 01. Avaleur, celui qui avale, qui engloutit. Gourmand. Il se dit sussi pour ivrogne, pour dissipateur. — Absorbant, substance qui a la propriété d’absorber les acides, en s’y unissant. H. V. Pl. ien. Loñkéricn iñd hô daou, ce sont deux gourmands, deux ivrognes.— En Galles, leüñkour. H. V.

LoSkérez ou Lod.>kébez, s. f. Celle qui avale, etc. Gourmande. Il se dit aussi d’une femme ivrogne, d’une dissipatrice, etc. Pl. cd.

Lo.ÑKÉREz ou LouSkérez ; s. m. Consommation, grand usage ou débit ou distribution. H.V..

Loñkuz ou LocNKCz, adj. Absorbant, qui absorbe. En Galles, leùñkaol. H. V.

LOS

Lu>EC°H OU LuL.NEc’ii, s. f. Roguun, le lein d’un animal. Pl. /one’c'/ii. Quelques-uns prononcent lunez.

LoNÉc’iiEM. Voyez Lonec’ii. II. V.

Lo.Ñü, s. f. Vai-seau. Navire ISüliment. PI ou. Kn Galles, loiiij En gat-l luuiñg. (k- mot a vieilli. Vuyez Lestr et Lokma.n. II. V.

Lo.ÑTA Oii Lo.ÑTHA, v. n. Faite le gloulun, le gourmand. Part. ei. II. V.

Lo.vTEK ou Lo.ÑTREK, adj. et s. ni. Gourmand. Goulu. GU)uton. Avidu. Pourleplur. du subst., lüñtéien ou lonle’ged.

I.OÑTKK. Voyez Blontek.

Lo.NTÉcEZ ou l.osTRti.T.z, 3 f. Gourmandisv. Gloutonnerie.

Lo.NTÉGEz ou Lo.NTiiÉGEz, s. f. (iourmaudc. Gloutonne. Pl. cd.

Lo.NTRA. Voyez Lo.ñta. H. V.

LoÑTREK. Voyez Lo.ñtbk.

LoR, adj. et s. m. Suie. malpropre. Voyez LovR. H. V.

Loa. Voyez Loer.

LoRBEi.N, v. a. Enchanter. Ensorceler. Charmer. Séduire. Tromper. Suborner. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Touei-LA, GwALLA et Strobinella.

î.oRBÉREc’n, s. m. Enchantement. Charme. Sorcellerie. Séduction. Tromperie. Subornation. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Toi’ELLÉREz et Stbobinel.

LoRBOLR, s. m. Enchanteur. Sorcier. Séducteur. Trompeur. Suborneur. Pl. ion. Ce mot est du dialecte de Vann. Voy. Toueller.

LoRBocREz, s. f. Magicienne. Corruptrice. PI. éd. H.V.

LoRDi. Voyez Lovrez, premier article.

  • LOBÉ, s. m. Laurier, arbre toujours vert.

Lôréen, f., un seul pied ou une seule branche de laurier. Pl. lôrécnned ou simplement lôré.

Lobez. Voyez Lovrez, deuxième article.

I.orc’h, s. m. Cajolerie. Flatterie. Louange exagérée. Je ne connais ce mot que dans cette phrase : rci lorc’h da eur ré benndg, cajoler, Dalter quelqu’un ; à la lettre, donner locangc EXAGÉRÉE A QLELQuuN. — On emploie eucore Ce mot dans le sensde bonheur^ de joie^ et aussi de vanité, de fierté. Voyez Fougé. H. V.

Lorc’h, s. m. Effroi. Épouvante. Frayeur. Terreur. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez AocN et Spodñt.

Lorc’hein, V. a. Effrayer. Epouvanter. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Spoü.ñta.

Lorc’hcz, adj. Effrayant. Epouvantable. Ce mot est du dialecte de Vannes. V. Spodñtdi.

Lorî. Voyez Lovbi.

LoRÑA, V. a. Rosser, battre à grands coups. Part et. Voyez Fibla. H. V.

LoR.ÑEz. Voyez Lovheñtez.

LosK, s. m. BriMure, état d’une chose qui brûle ou qui est brûlée. Il ne s’emploie guère aujourd’hui qu’en parlant des mets brûles, pour être trop cuits. C’houés al losk a glevann. je sens l’odeur de brûlé. Voyez Lesri. — Ei. Galles, losk. En gaël, loiag. H. V.