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LOE

moi mon loi, ma part. Ré vràz é ridai lûdou keñla, vous failos les premières portions trop grandes. On dit aussi Iddcn, dans le mf me sens. Voyez Kann.

l.|^D-TljD, s. m. Kasseml)Icmcnt, concours d’hommes, attroupement. 11. .

  • I.ÔD.t, V. a. Partager, faire les parts, les

lots, Ole. Diviser. Part. et. On dit aussi Udcnna, dans lemAme sens. Voyez Hanna.

  • l.oDEK ou LÔDK.NMEK, adj. ct S. m. Cclui

quia un lot, une part dans un héritage ou autre partage. Participant. Consorl. Coparlagcaiit. Cohéritier. Pour le plur. du suhst., lùdéicn ou lôdcnnéien.

  • LoDÉGKz ou LÔDENNÉGEz,, s. f. Celle qui a

un lot, une part, etc. Cohéritière. Pl. éd.

  • LoDEK, s. f. l’ortion. (.>uole-part. Conlingciil.

PI. lôdcnnou. Diou lôdcn a zigouéz d’éhoc’h, il vous revient deux portions. Chélu va lôden, voilà mon contingent. Lôdcn s’emploie aussi, dans tous les sens, pour lad.

’ LÔDENNA, V. a. et n. Partager, faire les parts, etc. Avoir sa part, sa poition. Part. et. Voyez J>ôda.

rÔDENNEK. Voyez I.Odek.

LüDEN^ER. Voyez l-ODEB. ll.V.

LoDENNÉREZ, S. m. Distribution, l’action de distribuer ; l’effet de celte action. Ha gwërl hoc’h eûs-lm al lodennérezl avez -vous vu la distribution ? II..

LÔDENNIK. Voyez LÔDIK. ll.V.

LÔDENNCz, adj. Distribulif, qui distribue. Ar gu’ir lôdennuz, la justice distributive. Divisible, qui se peut diviser. ll.V.

  • l.ÛDEn ou I.ÔDENNEU, S. m. Celui qui fait

les lois, les partages. Pl. ien.

LÔDIK, s. m. Molécule, il se dit des petites ))arti(’s dont les corps sont composés. Pl. lùdouigmi. ll.V.

LoÉ. V^oyez Loa.

LoÉiAD. Voyez Loaiad.

LoEN OU LoEZN, S. coHim. Uète, animal irraisonnable. Brute. Animal à quatre pieds. Pl. loéncd { de ’2 syllab., M.-ned). Kid loen nidd co, c’est une bonne béte. Id da vnéla al hu’ned, allez donner à manger aux bètes. En Vannes, lôn. — En Galles, loudn. Pl. lodnod. II. V.

LoEN-FAi.i., s. m. Malebéle, celui dont on doitse délier, celui qui est dangereux. II. .

LoEN-BEN.MG, s. m. Victime, hostie, animal immolé et sacriûé aux dieux. Pl. locncd-kcn ■ nig. H. V.

LoËNiAcH (par ch français), par abus pour LoÉNiEZ, peu usité, s. f. État de la bêle, delà brute. Déplus, bestialité, commerce charnel avec les bètes.

LoÉiMK, s. m. Bestiole. Animalcule, petit animal qu’on ne peut voir qu’à l’aide d’un microscope. Pl. locuédigou. ll.V.

LoEH, s. f. Bas, vêtement pour couvrir la jambe et le(iieil. Pl. loérou, et, phis ordinairement, Icrnii. Hoid eur ré lerou d’iii, donnezmoi une paire de bas. En Vannes, quelques-uns ])rononcent lor. Ce mot dilTèrc peu du substantif /cr, cuir, et cela, sans doute, de

LOJ ’, I)

ce que la pliipirt des paysans bretons portent, au lieu d(^ bas. rle< espèces de guêtres en cuir ou en drap. — En (jallcs, lôdrou laodr. II. V.

l-oER. S’oyez I.AOUEB.

LoER. Voyez LOAR

LoËREK, s. m. Ange de mer, poisson. Pl. Inéréged. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez MoitzEN.

I.i^G. Voyez LoK.

LÔGEL, s. f. Baraque, petite maison que se font les oldats avec des mottes. Hutte, petite logo faite à la hâte avec de la terre. «lu bois, de la paille, etc. Pl. toycltou. — Eu Galles, 10gell. II..

I-oGÉTA. Voyez Loc’uÉTA.

Lor.iK, s f. (labanon, petite cabane, en parlant des lieux où l’on enferme les fous ou les vauriens dans un hôpital. Cahute. Cachot. PI. logouigou. Hors de Léon, tochik. Il V.

LÔGÔDEK, adj. Sujet aux souris. Où il y a beaucoup de souris. Éunn Ulôgodek, une maison où il y a beaucoup de souris.

LÔGÔDEN, s. f. Souris, petit animal du genre du rat. Pl. h’igôd. Diou lôgùden em ciizpa- /(cd /lin’o, j’ai pris aujourd’hui deux souris. — En GMcs, leùgoden. l..

I.ôcÔDEN-voRs, s. f. Mulot, souris champêtre. PI. hjgôd-mors. Ce mot est composé de lôgùden, souris, et de mors, engourdi. Voyez

MORSEN.

LÔGÔDEX - zAï.i., s. f. Chauve-souris, sorte d’oiseau nocturne quia des ailes membraneuses. l’I. lôgôd-dall. Ce mot est composé de lôgôden, souris, et de dall, aveugle. Voyez As-

KEL-GROC’llEN.

I.ÔGÔDENMK, S. f. Souriccau, le petit d’une souris. P. lôgôdennigottoii lôgôdigou. ll.V.

I.ÔGÔTA, V. n. Prendre des souris. Part. f(.

LÙGÔTAER, s. m. Celui qui prend des souris. PI. (on.

f.ÔGÔTocER, S. m. Souricière, piège à prendre des souris. Pl. ou.

Loch, l.o.Ñcu et Lonchik, par abus pour LoK. Voyez ce dernier. II. V.

LoCHiu, s. m. Cahutle, petite loge. Pl. lochouigou et loñchouigou { hors de Léon). !I. V.

I.oc’u, s. f. Levier, barre de bois ou de fer qui sert à mouvoir ou à lever des objets pesants. PI. iou. y’anavézil kéd ann nerz cùz al ioc"A,vous ne connaissez pasla force du levier.

Loc’n. Voyez Louc’h.

Loc’ha, v. a. et n. Mouvoir. Remuer. Oter de sa place. Bouger. Lever, Soulever. Se mouvoir. Part. et. l’énaoz a réul-hu écit loc’ha ar méan- :é ? comment ferez -vous pour mouvoir celle pierre.’ Voyez FiÑvA.

Loc’iiÉRKz, s. m. Action de mouvoir, de remuer, de soulever, etc. Mouvemenl.

Loc’nÉTA ou LoGÉTA, V. n. Lever et remuer les pierres du rivage de la mer, pour y prendre les menus poissons qui s’y cachent, quand la mer se retire Part cl.

Loc’iitiz, adj. Mobile. Maniable, qui est aise à manier. à lever. H. V.

’LoJÉiz, s. f. Gite, lieu où couchent les