Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/438

Cette page n’a pas encore été corrigée

4 1 1

LEU

par une machine à vapeur. Pl. tislri-tdn...

I.ÉsTH-TANRii, s. 111. Uiùlol, liÂtimeiit destiné à cil iiicerulicr d’autres. l’I. Uslri-taner, H. V.

LfiiiTii.ki), s. III. La cuiilciiaiice d’un vaiscau, d’un navire, d’un vase, etc. l’I. ou.

Lésthika.>.>-u.él()ii, s. m. Lacrymaloiro, petit vase que les anciens Koniaiiis mcltaieiit dans les sépulcres et qui était destiné à y conserver les larmes qui avaient été versées aux funérailles d’un mort. II. V.

Lesv.ïb. Voyez Les-vàb.

Lesvamm. Voyez Les-vahm.

Lét. Voyez I.éd.

  • Létanañd, s. m. Lieutenant, oKicier qui

est iininédiateinent sous un autre oflicier et en chef. l’I. éd. H. V.

  • Létek, s. m. Litière, sorte de voiture ou

de chaise couverte, avec deux brancards, portée par deux chevaux, l’un devant, l’autre derrière. Pl. ton. Kurmarc’h lélcr endciiz prénel, il a aciieté un cheval de litière. H.V.

  • Létehm, s. f. I..anterne, hoite transparente

où l’on enferme une chandelle ou une bougie, do peur que le vent ou la pluie ne réteigne. Pl. ou. N’etiz kéd a loar, kémérid al Ulern, il n’y a pas de lune, prenez lalenlerne. H. V.

Léton ou Létoin, s. m. Jachère. Friche. Gazon. Douar Iclon eo hé-mañ, cette terre est en jachère, ou est en friche, ou est couverte de gazon.

  • Léton, s. m. Laiton, métal factice composé

de cuivre et de zinc et qui a une couleur jaune. H. V.

Létom ou Létodni, v. n. Se gazonner, se couvrir d’herbe, en parlant des terres en jachère, des terres en friche. Part. cl.

  • Létrin, s. f. Tribune d’église. Pl. iou.H.V.

Léu. Voyez Léo.

LeOé ou Lié, s. m. Veau, le petit delà vache. Pl. Icùéou ou luéou (de -2 syll., Iciié-ou ou liié-ou). J’ai aussi entendu dire liou au pluriel. Red eo laza al leùé lard, il faut tuer le veau gras. Kik lcüé hor bézô da goan, nous aurons du veau (delà chair de veau) à souper. Leûé s’emploie aussi pour sot, stupide. Digarez ôbcr al leûé, en contrefaisant le simple, l’ignorant ; à la lettre, soos préteste de faire

IE veau.

LeC’é-vôr, s. m. Veau marin, gros poisson de mer. Pl. leûéiou-môr. H. V.

Lécek. Voyez Laouek.

Leùégenn (de 2 syllab., Icûé-genn) ou Luoenin, s. m. Peau ou cuir de veau. Ce mot est composé de leùé, veau, et de kenn, peau, cuir.

Leûc’hi. Voyez Lcc’ha.

Lél’Ex. Voyez Laocen, premier article.

Leùn (d’une seule syll.), adj. Plein, rempli entièrement. Sans vide. Lerln eo ann arc’h a tara, la huche est pkine de pain. Hévuez a zô Icûn a c’Mac’har, sa vie est remplie de tristesse, de chagrin. En Vannes, lein — et lan. En Galles, laoun. En gaël-irland., lain. H. V. Voy. Leiz, premier article.

Lbùn-tenn, adj. Comble, bien rempli, en

LEV

parlant de» mesures des choses sèche». Leûnteniieo arhoézel, le boitseau est comble. H. V.

Lei uhb, s. m. ICtat de ce qui est pleiii Pléniluile, ahondarue excessive. — En Vanne», landfr. En (j.illes, lanunder. il. V.

Leùma I de ’Jsyll., leù-nia), v. a. Kemplir. rendre plein. Emplir. CoinbliT. — EmpilTrer. manger avec excès. 11.. Part, leùniel. Uéd eo leània ar ptid, il f.iut remplir le pot. lia leûnitil hoc’ h eds-hu anii (ou//’ avcz-vou» comblé le trou ?

LeC.mdickz, s. f. Accomplissement. Achi«  vement, exécution entière. II. V.

Lv.vR (d’une seule syll), s. f. Toute surface plane sur laquelle on marche. Sol. Aire, place qu’on a unie et préparée pour y battre les grains. Pl. Inu. I.eiir ann Ci a zô izéloc’h égéd ann heñl, le, sol de la maison est plus plus bas que le chemin. Kalz a éd a zô war al leur, il y a beaucoup de blé sur l’aire. En Vannes, 1er. Pl. lérieu. — En Galles, laour. En gaël-irlandais, lair. IL V’.

Lei’r-crb, s. f. Le fond d’une charrette. PI. leùrioukarr. Ce mot est compose de /fur, sol, surface plane, et de fcarr, charrette.

LeOr-ger, s. f. Place publique d’une ville ou d’un village. Pl. leiiriou-ker. Ce mot est composé de leur, sol, aire, et de kéar, ville, village. En Vannes, leùrc’hé. Voyez Gwileb.

Lelrfn, s. f. Parvis, place devant une église. Pl. leùrennou. Voyez leur. IL V.

Leùrc’hé, s. f. Le môme que le précédent.

Lel’riou Lei’zri, v. a. Envoyer. Kcnvoycr. Renvoyer au lieu d’(jù on était venu. Envoyer en ambassade. Députer. Déléguer. De plus, destiner. Part. el. Le composé dileûri a la même signification, et est même plus usité aujourd’hui.

LEÙRiD(de2 syll., leû-riad). s. f. Airée, la quantité de gerbes que l’on étend en une fois sur une aire. Pl. ou. Likid eiil leùriad x’dd évid ann divéza, mettez une bonne airée pour la dernière. Voyez Leur.

Leùridigez, s. f..Vmbassade. Députatioii. Délégation. Déplus, destination. Voyez Kan-

NADCR.

Lelskel, v. a. Lâcher. Relâcher. Laisser aller. Part, laoskel. Na laosk’U kéd ar c’hi, ne lâchez pas le chien. Ce verbe, dans sa corijtigaison, ni difl’ère de lanskaque pour l’infinitif.

Lév. Voyez Lé.ñv

Lév. Voyez Léù.

Levé, s. m. Kcntc, revenu annuel, en bien fonds. Pl. lévéou. Béva a ra hréma diouc’h /è# levé, il vit actuellement de ses rentes. — En Galles, léw. H. V.

•Lévéa, v. a. Renier, donner, assigner certain revenu. Pl. lévéel.

Lèverez, s. f. Joie. Gaîté. Plaisir. Karged hocli eùz va c’haloun a lévénez, vous avez comblé mon cœur de joie. Voyez Laodénidi-GEz. — En Galles, (aou^nez. H.V.

Lévéncz, adj. Délectable, agréable, qui plait, qui réjouit. Eunndrâ lévénuz brât eo, c’est une chose bien déloctable. H. V.

Lévézocn, s. m. Emolument. Profit. Avan