Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/423

Cette page n’a pas encore été corrigée

IOC'J 397

Inoui. Voyez Ènoéi.

Inraok ((le2syll., in-raoh], s. m. Avance. Avancement. Anticipation. Priorité. — Progrès. H. V. (a— mol est des dialectes de Cornouaille et de Vannes. Voyez Diaiiaok.

I.NBAoGEiN (de 3 syll., in-rao-gein), v. a. et 11. Avancer. IJevanccr. Anticiper. Avoir la priorité. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Diahaogi.

lïAKA. Voyez EÑTANA.

IÑTAÑV ou I.ÑTAV OU l.ÑTAOÑ (dc 2 SylI., tñ laoñ), adj. et s. m. Veuf, celui dont la femme est morte et qui n’est |poiiit remarié. Pour le plur. du subst., iñlañclcn. Iñlañv eo diwar teir grék, il est veuf de trois femmes.

IÑTAÑVÉLEZ OU l.NTAVÉLEZ, s. f. VcUVage OU

viduité, état de l’homme dont la fcnunc est morte et qui n’est point remarié, ou de la femme dont le mari est mort et qui n’est point remariée.

1.ÑTA.ÑVEZ ou iÑTAVEz, s. f. Vcuvc, Celle

dont le mari est mort et qui n’est point remariée. PI. cd. Gañd cunn iñCañvez eo dcmé sel, il a épousé une veuve. iÑTAÑvi OU LStavi, V. n. Devenir veuf ou

veuve. Part. et.

• Intéramañt. Voyez Doiarérez. H. N^ï

• Intéri. Voyez Uézia. H. V.

• Intima, v. a. Actionner, appeler en justice. Part. el. II. V.

’I.NTi.MADünEZ, S. f. Assignation, appel devant le juge. II. V.

Interzi, v. réO. S’informer. S’enquérir, faire recherche. Part. c(. (Corn.) H. N.

lÑTR, s. m. Ternissure, perte de luslre. Rouille ou moisissure dans le linge. Souillure. Tache. Au figuré, déshonneur, opprobre.

IÑTRA, V. n. Se ternir, perdre son lustre. Rouiller, moisir, en parlant du linge. Se souiller. De plus, s’imbiber, se pénétrer. Au figuré, se déshonorer. Part. et. Iñlred eo hô saé, votre robe est ternie, elle a perdu son lustre. Né kéd iñlred évil kcmeñl-té, il n’est pas déshonoré pour cela.

I.ÑTRADüR, s. m. Pénétration, action de pénétrer. II. V.

IStket, adj. et part. Terni, qui a perdu son lustre. Rouillé, moisi, en parlant du linge. Souillé. Taché. Au (iguré, déshonoré.

IStrcz, adj. Pénéirable, où l’on peut pénétrer, qu’on peut pénétrer. Pénétrant, qui pénètre, liitriiz eo ar clioués-sé, celte odeur est pénétrante. Il.V.

Iôd ou Iôt (d’une seule syll.), s. m. Bouillie, mets composé de lait et de farine cuits ensemble, et qui est la principale nourriture des paysans bas-bretons. Iôd gwiniz hor bézo da lein, nous aurons de la bouillie de froment à diner. Hors de Léon, ioud. Voy. Iôta.

Iôd-frouez, s. m. Marmelade, conliture de fruits presque réduits eu bouillie. H. V.

Ioc’h, s. f. Monceau. Ania ». Tas. Masse. Pile. — Accumulation. Il.V. Déplus, ruine d’édifice. Pl. eu. Ce mot est du dialecte d «  Vannes. Voyez Bebs.

lOL

’^97

loc’iiEl.N (de 2 syll., io-c’hein), v. a..monceler. .Amasser. Accumuler. Knlasscr. Empiler. — —Voieulonncr, nicllre en meule. H. V. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes. oyez Beii.va.

loi.i, V. a. Louer. Pari. el. En Galles, ioU. II. V.

  • loriz (de 2 s., io-liz) ou JoLiz. adj. Joli.

Beau. Agréable. (JuiA qu’en dise Le PelK" lier, je ne crois pas ce mot d’origine breton ne. — Cependant il pourrait bien venir dn précédent ioli, et avoir signifié primitiveraenl louable. H. V. Voyez Koamt cl Kaeb. Ion. Voyez Èon. loR. Vuyez Héôb. lÔT. Voyez lÙB.

lôTA (de 2 syll, io-la), v. n. Manger de la bouillie. Pjrt. et. Doñd a rit-hu da iijla ? venez-vous manger de la bouillie’.’— (De ioul, souhait ; à la lettre, a souhait. H.V.

lôTAER (de 3 syll., iô-laer ;, s. m. Mangeur de bouillie. Celui qui fait sa princiiiale nourri turc de bouillie. — Paysan. H. V. Pl. ien. — Hors de Léon. io(cr. 1 !. V,

lÔTAÉREZ de 3 syll., iù-lav rez), s. f. Mangeuse de bouillie. Celle qui fait sa principale nourriture de bouillie— PI. éd.

loü, particule qui n’a d’usage qu’après les mots idd, père, et mamm, mère. Tàd-’w.i. trisa’ieul : mamm-iou, trisaïeule.

lofA. Voyez Iolc’iu.

Ioud. Voyez Iôd.

Iouc’ha ou Ioua (de 2 syllab., iou-c’Ita ou iou-a), et, par abus, Iolc’hal, v. n. Criir de toute sa force. Crier à pleine tète. Huchtr. Part, iouc’hel ou iuuel.

Iocc’haden (de 3 syll., iou-c’ha-dcn), s. f. Cri dc toute sa force. —.Acclamation, cri de joie. H. V. Pl. ioiic’hadennou. — Me laoskô eui ioi(c’/i ni/fn d’(’. : /ia », je poussai ua cri dc joie en son honneur. H. >’.

Ioic’her (de 2.-.yII., iou-c’ftfr), s. m. C « lui qui crie de toute sa force. Celui qui huche. PI. ien.

lorc’nÊREZ (de3 syll., iou-c’/i(? -rcs), s. m Action de crier de toute sa force, de bûcher. loDc’nÉREZ (de 3 syllab., iou-c’fu’-res), s. f. Celle qui crie de toute sa force Celle qui huche. PI. éd.

Ioul, s f. Volonté. Désir. Envie. Projet. Dessein. Pl. ioulou ou iouliou. Va ioul co é tic’id heùlia, c’csl ma volonté que vous devez suivre, i’un/i ioul direiz eo, c’est un désir désordonné. Va ioul oa moiid d’hô ktrélout. c’était mon projet d’aller vous voir., 1 ioul pq) hini, d’un commun accord, unanimement ; à la lettre, de la volonté de ciuccn. Voyez C’hoant.

IoüL-GBÉ, s. f..Avidité, désir ardent el in » ;  ; tialde. lié ioul-gré a ziskoué : é pép-ini, il montre son avidité en tout. Vovez Lontéuez. II. A,

IouL-VR.Àz. A’oyez loiL-cRft. II. A’.

Ioüi.EK, adj. Oui a la volonté dc l’aire quelque chose. Désireux. Envieux. A’olontain qui ne veut faire que sa volonté.