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lAni., s. m. Comte. Pl. irrl. Ce m rtt est aiieioii. Voyi z Kodñt et Tiern. H. V.

Iari-ae/., s. m. Comte. Ce mot n’est plus d’usage qu’en dalles. Voyez Kt)UÑT.cii et

TlF.IlNRZ. II. V.

Tablez, s. f. Comte«sc. Pl. éd. Ce mot a vieilli. Voyez KoiiIñtez cl Iarlkz. il.V.

Ibil. Voyez Ilinii..

Ibimk. Voyez IliiiiLiK. Il.V.

Ibodda. Voyez Embodda.

Id, pron. pcrs. Toi.Il ne s’emploie qu’après une préposition. D’ùl en /ii’/î rôann, c’est h toi que je le dorme. Pcll énia diouz id, il est loin de toi. Voyez Té et Oud.

  • Idoi., s. m. Id(jle, statue, figure représentant

une divii i !é qu’on adore. Pl. idolou (Ml idokd. II. V.

Idol- AZEi’LER, s. m. Idolâtre, celui qui «dore les idoles, les créatures. Pl. idol azcùléricn. H. V.

• Idoi.-azeClédigez, s. f. Idolâtrie, adoration des idoles. II. V.

lÈc’HED(de2 syll, h’c'hed), s. m. Santé, état de celui qui se porte bien. Il se dit, aussi en parlant des témoignages d’amitié qu’on se donne en buvant ensemble. Pl. ou. Kolhd é detiz hé iéc’hed, elle a perdu la sanic. Eva a rann d’hô iéc’hed, je bois â votre santé, liai : iéc’hédou a zô héd éved énô, on a bu là bien des santés. Voyez Iac’h.

Iéc’hédoruez, s. m. Hygiène, partie de la médecine qui traite de la manière de conserver la santé. Ce mot vient de Galles. II. V.

lÉc’uÉncz. Le même que inc’huz.

lÉN (d’une seule syll.), adj. Froid, qui est privé de chaleur. Au figuré, indifférent, sérieux, grave. /f’n co ann amzer, le temps est froid, il fait froid. lén brdz eo ann dén-zé, celte personne est bien froide, bien indifférente.

Ié.na (de 2 syllab., ic-na), v. a. Refroidir, rendre froid. — Indisposer, aliéner, fâcher. H. V. Part. et. Eur hanné dnur a iéno lia Icaz, une goutte d’eau refroidira votre lait. — (lu’lu pélid en dciiz va lékéel (la iénaat, voilà ee qui m’a indisposé. H. V. Voyez Iénaat et Riva.

Iénaat (de 3 syllab., ié-na-at), v. n. Froidir, devenir froid. Refroidir. Part, iénéct. Likid ar iôd da iénaad diràg ann or, mettez refroidir la bouillie devant la porte. Voy. Ién. et Rua.

lÉMDÉK (de 2 syllab., iéH-dér},s. m. Froideur, qualité uu étal de ce qui cslfroid. Voy. lÉNIEN et Uiou.

Iének, adj. Casanier, qui aime à demeurer chez lui par esprit de fainéantise. Pl. ivnéicn. H. V.

lÉNiEN (de 3 syllab., ié-ni-cn), s. f. Froid, sontimcnt de ce qui est froid. Froidure, fruid répandu dans l’air. Au ligure, froideur, indifférence. Epàd ar brasa iénicii, pendant le plus grand froid. Ha lékéad hoc’h eus éve : onc’h hé iénicn’ avez-vous remarqué sa froideur, son indifférence ? Voyez Iéndér et Riou

ILB

39’.

lÉO. Vo’CZ Géô.

It.i.v. Voyez GÉfl.

lÉz ; dune seule syll.), s. m. Dialecte, laii • gage particulier d’une province, d’un canton, (lérié de la langue générale de la natio.. Idiome. Minière, façon déparier. Pl. iV.ou ou iVsiotj. — Anaoud a rit huiez honbrô ? connais sez-vous l’idiome de notre pays ? Eur iéz katr eo, c’est une belle langue. H. V. Ce mot a do sif-’iiifier langue. langage, en général, dans le priiici()c ; au moins c’est le seul que je connaisse, ddiis l’usage actuel, qui pui-se rendre ces expressions, sans emprunter un terme aux autres langues. — En Galles, iaez, qu’on prononce iez. H. V.

  • Ifëb.n ou IvERJt, s. m. Enfer, lieu destiné

pour le suppliée des damnés. Ar gounnar hag an7i diboell cüz ann ifern, la rage et la fn rie de l’enfer.

  • Ifernkz, adj. Infernal, qui appartient à

l’enfer. Kouézeden tcar-n-omp gañdeurgoun nar ifernuz, il est tombé sur nous avec une fureur infernale. II. V.

Iforn ou Ifourn, s. m. La pelle en bois qui sert à mettre la pâte au four. l’I. ion. Voyez

FOKN.

Ifornia ou Ifourni. (de 3 syll., i-for-nia ou i-four-nia), v. a. Enfourner, mettre dans le four. Part, iforniet ou ifournicl. Livirid d’ar mével ifnrnia aym loaz, dites au valet d’enfourner la pâle, ^’oycz Forma.

Iformer ou Ifocrnier (de 3 syll., i-fornicr ou i-four-nicr), s. m. Celui qui enfourne la |)âle. Pl. ieii.

Ifodrn. Voyez Ifobn.

Igen. Voyez Uigen.

  • Igromañs. Voyez NigromaSs. H.V.

’ Igromañseb. oyez Nigromanser. H. V.

  • IgROMAÑSI. Voy. NlGROMA.ÑSl. H.V.

Ijt !L. Voyez IZEL.

I.n :MM. Voyez Ejenn.

Ijer. Voyez Izar.

Ijin ou In’jin, s. m. Adresse. Industrie. Ruse. .rlifice. — Machine. H.V. Ciañd ijineo gréad ann drâ-mañ, ceci est fait avec industrie. On dit en proverbe : giccll en ijin égél nerz, adresse vaut mieux que force. Voyez Gwénded.

Ijin-tàn, s. m. Machine à vapeur. Pl. yinou-tdn. H. V.

IjiN., V. a. Inventer, trouver quelque chose de nouveau par la force de son iinagiiiation. Part. et. Il.V.

IjiNAAT OU Injinaat, V. a. et n. Rendre ou devenir (in, rusé, adroit. Part, ijinéet ou iMJinéet. Voyez Gwénaat. — Ijinaal a rai gand ann oad, il deviendra lin avec l’âge. H. V.

IjiSer ou IjiSoir, s. m. Ingénieur, celui qui trace, qui conduit des travaux. Entrepreneur, qui entreprend quelque ouvrage. Inven tciir. Pl. ien. H. V.

IjiMzou l.ÑjiMZ,adj..Vdroil. Industrieux. Ingénieux. Rusé. Artilicieux. Voyez Gwén.

Ilboéd (de ’2 syll., ii-6or’d), s. m. Faim Famine. Discite. Eiiim ilhoèd brdz en dciii, il a grand faim. Je suis de l’avis du P. Grégoire,