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I

I. lettre voyelle, la onzième de l’alphabet breton. Elle se prononce comme en français.

Ia, adv. ou particule allirmative. Oui. Ùuûd a rit hu gan-éñ f la, ralildl, veticz vous avec moi ? Oui, tout de suite. la dd, oui da, oui certes. Vojcz Da.

I.c’n, d’une seule syll.), adj. Sain, qui est bien portant, qui ost en bonne santé. Qui n’est point sujet à être malade. lac’h awatc’li eo brhna, il est assez bien portant actiicllcvacnt. Ne kéd iac’h ar hugcl-zê, cet enfant n’est pas sain. Voyez Iac’iii/. et lÉc’iiiiu.

Iac’uaat (de 3 syll., ia-c’haat], v. a. et n. (lucfir, rendre ou devenir sain, llcdonner la santé. Recouvrer la santé, l’art, iac’héet. Aim drd-zé a iachaiac’hanoc’k, cela vous guérira. lac’haad a rai abarz némcùr, il guérira avant peu. Voyez Gwellaat et Iëc’ued.

Iac’h lz (de 3 syll., ia-c’ha-uz), adj. Guérissable, que l’on peut guérir.

Iac’hi’z ^ de 2 syll., iac’Imz), adj. Sain, qui est bon à la santé. Salubre. Salutaire. Eur boéd iac’hus eo ann drdinañ, ceci est un aliment sain, salubre. On dit aussi iéc’héduz, dans le même sens. Voyez Iac’h et Iéc iied.

Iac’hizted, s. f. Salubrité, qualité, état de ce qui est salubre. H. V.

Ialc’h (d’une seule syll.), s. f. Bourse, petit sac de cuir, de toile, etc., où l’on met l’argent qu’on veut porter sur soi. Pl. ilc’hier (de 2 syllal)., il-cliicr). Dêkskoéd a zoenn hé ialc’h. il a dix écus dans sa bourse.

Iai.c’h-ar-perso>', s. f. Mâche. Doucette, plante que l’on ra.inge en salade. A la lettre,

BOURSE Dû CURÉ. H. V.

Ialc’ha ou Ialc’haat, V. a. Embourser, mettre en bourse. Part. et. Chclu HaTU skoêd da lak’fM, voilà cent écus à embourser. H.V.

Ialc’haat. Voyez Ialc’ha. H.V.

Ialc’her (de 2 syll., ialc’h er], s. m. Boursier, celui qui fait ou vend des bourses. Pl. ien.

Iann (d’une seule syll. ], s. m. C’est un des noms que l’on donne au baron surmulet, poisson de mer. — Sot. Niais. Té a zô iaiin, que tu es sot ! H. V. Pl. ianned. Voyez Brade et Dreinek, deuxième article.

Iaô. Voyez Gêô.

  • Iaod (d’une ou de 2 syll.), s. m. Jupiter,

une des sept planètes qui ont donné leurs noms aux jours de la semaine. De plus, jeudi. .4r iuuu bask, l’ascension,■ mot à mot, le jEiDi DE PÂQUES. Ar iaou énel, le jeudi gras ; mot à mot, le jeudi des volailles. Voyez

DlZlAOU.

Iaouher, que plusieurs écrivent et prononcent Iaouaer (de 3 syll., iaou-a er, s. m. Cadet, le plus jeune des (ils, ou, comme l’on disait autrefois, le jlveigneur. Puiné. Pl. iaouhéred ou iaouhérien. Va zdd a ioa ar

lAR

iaouher eùj a xeiz mdb, mon père était 1^ cadet de sept lus. Ce mol est est composé iln mou, par contraction, pour iaouafik, jeun», et de hrr, héiitier.

Iaouiiérez, que plusieurs écrivent et pnniiMcent Iaoi ;a(!hez (de 3 syll., iauu-aé-rez), s. f. t^adetle, la plus jeune des lillr-s. Puinée PI. iaoulUrézed. Voyez le mot précédent.

Iaouahh. Voyez lAou-iiRu.

Iaouaërez. Voyez Iaoo-hërez.

Iaoia.nk (de 2 syll., iaou-ahk ], adj. Jeune, qui n’est (çuèro avancé en.^ge. m kéi ken iuiiuahk ha iné, il n’est pas aussi jeune qu«  moi. liunn dén-iaouañk, un jeune homme /lu/- ptac’h-iuduank. une jeune filb-..u compaialif, iaouankuc’h, plus jeune. laouankoc’b Cl) éijéd-Qun, il est plus jeune que moi. Au su peiliitif, iaouañka, le plus p :une. Ar iaouañka fi> (li : a bcvar, i est le plus jeune de quatre, laouank est un nom de famille fort commun en Bretagne. — En Galles, ieuañk. En gai’l, iok ou ionk. II. V.

Iaoüañka. Voyez Ipmot précédent.

Iaoua.Skaat (de 4 syll., iaoa-añ-ka-at), v. a. et n. Hajeunir, rendre plus jeune, redevenir jeune. Part, iaouañkéet. Ann drà-zé na iaouankai kéd anézhi, cela ne la rajeunira pas. laouañkaad a ril, vous rajeunissez.

Iaoüa.ñkik, s. m. Jeunet, qui est extrêmement jeune, laouañkik eoc’hoaz, il est encow jeunet. H. V.

Iaoüa.ñkizou Iaoiia.ñktiz (de 3 syllab., iaouan-kiz ou iaou-aûkliz). s. m. Jcuicsse, celle pallie de la vie de l’homme qui est entre l’onfance et l’âge viril. laouañldz a zô lenndadréwic’nout, jeunesse est didicile à passer.

Iaouanroc’h. Voyez Iaola^k.

Iaouañktiz. Voyez Iaouañkiz.

Iaola.ñkted. Voyez iaoua.ñkiz. H. V.

Iar (d’une seule syll.), s. f. Poule, oiseau domestique, la femelle du coq. Pl. irregulier, iér, et, plus rarement, iarézed. Eur iar hnr bêzô da goan, nous aurons une poule à souper.

Iar-c’houëz, s. f. Poule faisanne, femelle du fnisan A la lettre, poule sauvage. Voyez Ki-

LKK-GWÉZ.

Iar-Lndez, s. f. Dinde, poule d’Inde. PI iér-Indcz. H. V.

Iar-zoub, s. f. Foulque, poule d’eau. Pl. icr-zour. H. V.

Iaben (de 2 syll., ia-ren), s-(. La quantité de lin ou de chanvre que l’on met sur uniquenouille. PI. iarcnnou- Ce motsemploie rarement seul, mais on dit eur iaren Un, unn quenouillée de lin, eur iar ed kanab, une qufnouillée de chanvre. Voyez Kégéliad et Kt-

VED.

lARiK (de 2 syllab., ta-ri/c), s. f. Poulette, jeune poule. C’est aussi le nom que donnent les Bretons à la constellation- nommée en français LES PLÉIADES. Voycz Énez, deuxième article.

Iarik-zocr. s. f. Râle d’eau, oiseau. Pl. iérigoudour. la lettre, petits podle d’eac