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CHUI

Chouo-ank-troad, s. m. C’oude picl, la partie supérieure et antérieure du pied. II..

CiioL’G-AH-c"iiiL, s. m. Nuque, le ereu.x (|ui est entre la tète et le chi^’iion du cuu. A l.i lettre, chignon du do.s ou vv këveils. Ou emploie aussi celte |)ériphrase dans le même sens que chouk tout seul.

CitouG-iiÉ-BENN, s. m. Jeu dcs pclits garçons qui se fait en se mettant sur la tète, pour se renverser eusuili’ sur le dos. Ou dit aussi lamm choug-hchénn, mot à mot, saut du chignon ou I)U IlEVEHS DE LA TÊTE.

Choicua. Voyez Soucma.

CiiouM, par abus peur Chocma, non usité, V. n. üemeurcr, fiiire sa <lemeure. Résider. S’arrêter. Kester, se lixer Etre de reste, de surplus. Part. d. A’Viii kci pcli c’hnaz aba ma choumatm amann, il n’y a pas encore longtemps que je demeure ici. Choumed eo war hon lerc’h, il est resté aptes nous. Na choumô nélrd war hé zilerc’h, il ne restera rien après lui. On trouve aussi chémel à rinfinitif. Hors de Léon, chom. J’ai aussi entendu prononcer soum.

CHODMADin, s. m. Reste, ce qui demeure d’un tout. Ce qui est de surplus.

Choumadiu, s. m. Séjour, le temps pendant lequel on demeure dans un même lieu ou dans un môme pays. H. V.

CnouniK, s f. Bruit que fait une charrette dont l’essieu n’est pas graissé. Bruit que fait une porte dont les gonds sont rouilles. Bruit que font des souliers dont le cuir est vert. En général, tout liruit occasionne par le frottement. Ce mot est des diali ctes de Vannes et de Cornouaille. Voyez Owigobr.

Choubikékec’h, s. m. Grincement, action de grincer. Ce mot est du dialecte de Vannes. H. V.

CnouniKEiN ou Cholkika, v. n. Faire du hruit comme une charrette dont l’essieu n’est pas graissé, etc. Part. cl. Ce mot est des dialectes de N annes et de Cornouaille.

  • Chiigein, V. a. Sucer, attirer quelque liqueur

ou quelque suc avec les lèvres. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez SuNA.

  • Chugon, s. m. Suc, liqueur qui s’exprime

de la viande, des plantes, des fruits, etc..lus. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Sun

et DOUREN.

Chcchuen. s. f. Femme qui est lente à tout ce qu’elle fait. Musarde, celle qui s’arrête, qui s’amuse partout et à des bagatelles. Pl. chuchuenned.

Chuchuer, s. m. Homme qui est lent à tout ce qu’il fait. Musard. (’elui qui s’arrête, qui s’amuse partout et à des bagatelles. Pl. ien. Voyez GoiiiiEK et Liguder.

  • Chuin, s. m. Echcvin, c’était autrefois un

officier chnrgé de l’admitiislration des affaires d’une ville. On dit aujourd’hui oflicier municipal. PI. cd. Unan co ciiz a chuincd kc’ar, c’est un des échevinsde la ville. II. V.

CuuPEN. Voyez Jupen.

C’HO. 389

CHCPF.N-noiAnN, s. f. (.otic-d’armcs, casa" que militaire. Pl. chupennou-houam. H. Y.

Chi PENNIG-HOUAKN, s. f. IJiiulicrgeon, petit haubert. Pl. cUiii’ennuuiyou-houarn. II. V.

CH

C’II, lettre consonne, la dixième de l’alphabet breton. C’est une forte aspiration que nul signe ne peut représenter en français (Voy. z la Grammaire.)

C’hlàn, s. m. Tribu, une des parties dont le peuple est composé. De là le français clan.

Voyez kÉNÉDEL. H. V.

Choach. Voyez C’hoaz.

C’Hû^LENfde 2s)ll., c’Aoa- ?«n),s. m. Sel, substance dure, friable, soluhle dans l’eau. Likil c’hoalen gwcnn cnn amann, mettez du sel blanc dans le beurre. On dit aussi holen. En N’annes, halen.

C’hoalennen, s. f. Marais-salants, marais où l’on fait enirer l’eau de la mer pour faire d’i .sel. Pl. choalenntnniiu ou c’hoalenniier. Voy Ogien. h. V.

C’hoalen- VEiN. Vovez C’uoalen- vôgeb.

H. y.

(j’hoalen-vôgër, s. m. Salpêtre, sel extrait df s vieux murs, des écuries, des étables, c !c. II. V.

C’hoalenner (deSsyll., c’Ana-îcn-ner). s. m. Saunier, celui qui lait ou vend du sel. PI icn.On dit aussi holunner ou halenncr. En Vannes, lialcnnour.

C’hdalennoukr (de 4 syll., c’hoa- !en-iwuer ), s. m. Sannièrc, petit coffre ou cassette servant à renfermer le sel pour les besoins journaliers. Saloir. Pl. ou. Voyez Kélorn et Chipou.

C’hoalexnuz (de 3 syll., clioalcn-nuz). adj. Salin, qui contient des parties de sel. Voyez C’hoalen.

C’hoanex (de 2 syll.. clwanen), s. f. Puce, petit insecte. Pl. c’hoenn. Uibréd eo gañd ar c’hoerm, il est mangé de puces. En S’anncs, c’hocncn. Voyez C’hoen.nek.

C’hoanen-c’houéz, s. f. Puceron, vermine qui.s’engendre sur les plantes. Pl. c’hnenngoucz nugwé :. A la lettre, pcce svuvage.

C’hoant (d’une seule sjll.J, s. m. Désir. Souhait. Envie. Volonté. l’I. c°/ioa»(uM, el, par abus, c’hoanchou { par ch français), îfhctleur kt’t kc.oHt pr’p trd dioue’h l,é c’hoanl, on ne peut pas avoir tout h souhait. Eur c’hoanl lirdz en deü : d’hû kwiHoul, il a grande envie de vous voir. Voyez Ioul.

C’hoanu-didri, s. ni Appétit, désir de manger. libri (■’ (ni ar choañd dibri, l’appétit vient en mangeant. II. V.

CnoAÑT-DiREiz, s. m. Cupi.liié, désip immodéié. Convoitise. Concupiscence. Il se dit surtout de l’avidité des richesses, de l’or. H. V.

Choañtaat (de 3 syll., c’hoan-ia-al, v.