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IIUV

Dormir. Sümmeillcr. Paît, hunel ou huniet. II est peu usilo. A’oyi-i^ Kul’ska et MôuÉul.

IIu.NÉ. Voyez lu vue.

Hu.NÉKiN. oyez IIUVIIÉA.

HoNftUAN, S. m. C’est le nom que l’on donne au liroii ou loir et à la niiirmolie, tous deux animaux hiliernanls IM. td. Cv nom vient indubitablement de /iiiii, Sommeil ; mais je ne saurais (bmncr la si^nitication de sa linale.

Hu.^F.R ou Ili’MHii (de -J syll., hu-nier), s. m. Dormeur, eelui (jui aime à dormir. Pl. icn. Il est peu usité. ^ oyez Koisker.

Uu.NÉBEz iiu III.NiÈiiEz [ de 3 syll., /i«-niVrei ),s. f. Dormeuse, celle qui aime h dormir. PI. frf. Il est peu usité. Voy. KousKÉHEZ.

Hdniv. Voyez Hdna.

Ulpe.n, s. f. Flocon de laine, etc. Pl. hupennou. H. V.

HcpÉREz, s. m. Iluce, cri, bruit pour effrayer les bètes. Voyez Hù. II. V.

Hui’ÉHi, V. a. Huer, faire des huées après quelque bèto. Faire des cris de dérision après quelqu’un. Part. c<. Voyez Ilui. H. V.

UuHE.N ou IliDEN, s. f. Nuage, amas de vapeurs dans l’air. Nue. Nuée. Pl. hurenneu ou hudenniu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Ko.iiîR.

HuRENMEK ou HuDENSEK, adj. et S. m. Nuageux. Nébuleux. Au ligure, sombre, morne, taciturne. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez KoADREK.

HuRiAOL’EK, adj. Podagre, qui a la goutte aux pieds. H. V.

HukliSk ou Hecrlunk, s. m. Cauchemar, oppression nocturne si grande qu’on ne peut ni respirer ni crier, et durant laquelle il semble qu’on ait an poids sur la poitrine. Incube^ démon qui, suivant une erreur populaire, abuse des femmes. On dit aussi mac’hérik ou mouslrérik, dans le même sens.

HuRLOD ou Urloc, S. m. pi. Goutte, fluxion douloureuse aux jointures, aux articulations. . On donne le même nom à une forte crampe. Ema ann hurlou gañl-hañ, enn hé dreid hag enn hé zaouarn, il a la goutte aux pieds et aux mains. On dit aussi, dans le même sens, drouk-sañt-Urlou.o) GuziEH, 2’ art.

  • HcsT, s. m. Habillement de femme. Robe

traînante. Uobe à longue queue. Pl. o«. Je ne connais ce mot que par le Diction, du P. Grégoire. Voyez SÉ.

HüVRÉ ou llu.ÑvRÉ, ’s. f. Songe. Rêve. Pl. huvréuti. Eunn huvré am eûz iéd diwar hû penn, j’ai eu un songe à votre sujet. Huvréou laouen en deû : allez, il a souvent des rêves gais. En Vannes, hiiné et évrein.

HcvRÉA, et, par abus, Hdvréal, v. n. Songer, faire un songe. Rêver. Part, huvréet. Huvréct hoc h eùz hiiel, vous avez rêvé haut. En Vannes, hunéein et évrèlnein.

HuvRÉER, s. m. Celui qui rêve, qui songe en dormant. Pl. ien. En Vannes, hunéour et évreinour.

Ht’vRÉÉREZ., s. f. Celle qui rêve, qui songe en dormant. Pl. éd.

(’Al(.

lli ZKL ou IIczii., S. f Suie, matière noire et épaisse que la fumée laisse dans son passage, üii eo éccl ann huzel, il est noir comme de la suie. On dit aussi huel. En Vannes, Ati ter ou huiler.

llczÉLE.N. Voyez !Ii’Éi,E ?«-c’iioi’Énô.

IIizÉi.ivou lliziLiA ’de 3 syll., hu-zé-Uaou hu-zi-lia, v. a. et n. Noircir avec de la suie Se former en suie. Part, huzéliel ou huzUiet En Vannes, hulénin ou huilérein.

IIczÉLiiz oulIiziLi’z, adj. Fuligineux, rcs semblant à de la suie, couleur de suie. Horde l.éon, /itdluz. H. V.

Hi’ziL. Voyez Hi’zel.

HuziLL’z. N oyez IIozéucz. H. V.

CH

CH, lettre consonne, la neuvième de l’ai pliabet breton. Elle se prononce comme en français. Cette articulation est toute moderne chez les Bretons et on ne l’emploie que par un relâchement dans la prononciation. C’estcettilettre que je désigne sous le nom de ch français. fVoyez la Crammaiie.)

  • CHvmsTR,s. m. Chapitre, une des parties

en quoi certains livres sont divisés. Pl. ou. Voyez Pennad. H. V.

l^HAKOD. Voyez Gôdel. [1. V.

’CuADEN, s. f. Chaîne, lien composé d’anneaux entrelacés. Vl.chadennou. Likit-héñ oud ar rhndcn, metlez-le à la chaîne. Eur chaden houarn a likiinn da ôber, je ferai faire une ch.TÎne de fer. • — En Galles, kadouen. En Vannes, ranjen. H. V.

  • CnADENNA, V. a. Enchaîner, mettre à 1.’

chaîne. Part. et. lié chadennel ho deùz, ils l’ont enchaîné.

  • Ch^dennadur, s. m. Enchaînement, liaison

ou suite de plusieurs choses de même na turc, de même qualité.

Chade.n-c’hromm, s. f. Gourmette, chaînetle de fer qui tient à un côté du mors A cheval. Voyez Gromm. H. V.

Chade.nmk, s. f. Chaînette, petite chaîne. V. chaiennouigou. H. V.

  • Chfod, s. m. Ech.ifaud, espèce de théâtre

oîi l’on exécute les criminels. IJ’ar arc/iafod é varvô, il mourra sur l’échafaud. H. V.

CH.iG. Voyez Dired et Sac’u. H. V.

Chaga, v. n. S’arrêter. S’amasser. Ne point couler. Part. c<. Voyez Sac’ha, deuxième art.

Chagein. Voyez Chioca.

Chagel, s. f. Mâchoire, l’os dans lequel les dents de l’animal sont emboîtées. Pl. chagelleu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Aven, deuxième art., et Kahva.

Chagellad, s. f. Soufllet, coup sur la joue, sur la mâchoire. Pl. eu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Avénad.

Chagcz. Voyez Sac’huz. H. V.

Chach. Voyez Sach.