Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/409

Cette page n’a pas encore été corrigée

iioi

chine qui indique les heures. Pl. ou. II. V.

  • Hoiioi,.i :ii-Doi ;iiN, s. m. Moiilrc, petite horloge

(le poche. l’I. horutaclwu-dourn. Hors do Léon, Ilorlarc’h-durti, à la lellrc iiobloge

DE M.M.N. H. V.

IIoHoi..tciiEn, s. m. Horloger, celui qui fait (les horloges, des monlres. IM. ien. II. V.

IIoRjnLiA. Voyez IIoiini.i.A.

Honzou Orz, s. f. Maillet, gro.- ; marteau de bois, souvent garni de 1er ;iux deux houls. Pilon. PI. /lorsjou (de 2 sj 11., hor-sUm).

IIoitzDiDROAD, s. f. bemoiselle. Hic, instrument pour (Milonccr le pavé ou les pilotis. PI. liorsiou-didroaû. II. V.

  • HosTALÉRi ou HosTALiiii, s. f. Hôtellerie,

maison où les voyageurs sont logés pour leur argent. Auherge. Pl. ou. Doñd a ril-hu d’ann hostaléri qan-cn’i venez-vous à l’auberge avec moi ? — IlosCaliii ann dùdr-ivar-valé ou ar garaouan, caravansérail, hôtellerie de caravanes. H. V. Ce mot cl les quatre suivants, de nouvelle création, ne se trouvent placés ici que parce qu’ils sont devenus d’un usage fréquent et qu’ils sont sans équivalents dans la langue.

  • iîosTAiÉRi-voRN, S. m. Gargolc, mauvaise

auberge. H. V.

  • HosTiF ou HosTiv, s. m. Victime. Hostie.

pain consacré. Pl. n». II. V.

  • HosTiz, s. m. llole. Hôtelier. Aubergiste.

Il se dit aussi de celui qui est logé dans une hôtellerie. Pl. lioslisicn (.de 3 syllab., hos-li- $ien.)

  • HosTizEz, s. f. Hôtesse, maîtresse d’une

hôtellerie, d’une auberge. 11 se dit aussi de celle qui y est logée. Pl. cd.

HoD. Voyez Hô, premier et deuxième art.

Hou-MAÑ,proH.démonstr. Celle-ci (il se rapporte à la plus prochaine des deux personnes dont on a parlé). Uou-mañ co ar goañla, c’est celle-ci la plus jolie.

Hou.D, s. m. Canard, oiseau aquatique. PI. /lowidi. En Vannes, lioued.

HocAD-GWÉz, s. m. Canard sauvage. Pl. bouidi-gwéz. Voyez GwÉz, premier art.

HouADv.z, s. f. Cane, femelle du canard. PI. éd. En Vannes, /toiu’rfci.

IIouADÉziK, s. f. Canette, petite cane. Pl. houadésédiijou. II. V.

IIouADiK, s. m. Canetoo, petit d’une cane. PI. houidiifjou. II. V.

HoiiADiK-r.wÉz, s. m. Halliran, jeune canard sauvage. Pl. Iiouidiigou-gwvz. ñloñd da haka houidiiijou-g icv : AialbrunQT, chasser aux hiilbrans. H. V.

IIouARN, s. ni. P’cr, métal. Kasid eur forc’h houarn pan-c-hoc’ h, portez avec vous une fourche de fer — Aneicn :!ement, liaiaru. II.V.

IIouARN, s. m. l’er.un fer de chcvol, un fer de tailleur, etc. Pl. lurn. Eunn houarn en deux kolkd hô mardi, votre cheval a perdu un fer.

IIouAiiN-GWENN.s. m. Fer-blaHC, fer en lames minces, recouvertes ù’étain. Gañd houarngtoenn co gréai, il est de fer-blanc. H. V.

HOU

383

IIouARNA, V. a Ferrer, garnir de fer A»tacher des fers aux piids d’un cheval. Part. et. Lakaad a rinn houarna va boulnu-jircnn, je ferai ferrer mes sabi’ts. Ilouarnedeo hohazck, voire jument est ferrée.

HoiRXAüEK, s. f- Ferronnerie, lieu oii l’on vcî d, où l’on fabrique les gros ouvrage» de fer. Pl. huuarnaiégou. II. V.

IIüU >ADCR, s. m. Action de ferrer. Ferrement. Ferrure.

Hül ;^R^AC^, s. m. Quincaillerie. marchandise de toute.sorte de quincaille. En Galles, haiurnaez. II.V.

HoLR>EK, adj. 0"’ lient de la nature du fer. Qui renferme du fer.

HocARXER, S. m. Celuiqui ferre. Celui qui travaille en fer. Pl. ien. Uouarner-kczek, maréchal ferrant, artisan dont le métier est ùt ferrer les chevaux. Voyez Gôp.

HouAR^ÉBEz. Le même que houarnadur.

IIoL-ARNocR, s. m. Quiniaillicr, marchand, vendeur de quincaill-. Pl. icr. En Galle ?, haiarnour. Pl. ion. H. V.

Hou AT. Voyez Hou AD.

HouÉ ou C’houé, s. m. Poussière, terre ou autre substance réduite en poudre fort menue. Poudre. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez PocLTH et Ludu.

HouÉEK ou C’houéek (de 2 syll., houé-ck ou c’hou(’-ek), adj. Poudreux, couvert de poudre, de poussière. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Poultrek et Luduek.

HouÉEiN ou C’houéein ’de 2 syll., houé-cin ou c’houc-cin], v. a. Poudrer, couvrir de potidre, dépoussière. Part, houéclou c’houéel. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Poci-TRA et Ludua.

Hoc ED. Voyez Hoc AD.

HouÉDEz. Voyez Houadez.

Houc’h, s. m. Porc, le mcMe de la truie. Cochon. PI. éd. I.azcd eo ann houc’h lard, on a tué le porc gras. Quelques-uns prononcent hoc h. Voyez Môc’h et Tourc’ii.

Houc’u-GWÉz, s. m. Sanglier, espèce de porc sauvage. Pl. houc’hedgwéz. On dit aussi p(nn-m6cli-gicéz, dans le même sens. Voyez Gvvîzc’hoi’éz.

Hoix’ii-Touuc’n. Voyez TouBc’n, premier et deuxième articles.

iîoic’iiKi.LA, V. a. et n. Fouir. Creuser. Tourner la terre :"i 1j manière des porcs, des sangliers. Part. et. Voyez Turi.

Houc’niK-GouÉz, s. m. iMarca.îsm, le ped ! du sanglier qui suit encore la Liie. Pl./iouc/ii digou gone’z. Voyez Porc’hi-l. H. V.

IIoiuA, V. n. Reculer, aller en arrière. Il se dit particulièrement en fiarlant aux chevaux, aux bœufs attelés. Part. f{.

IlouL, S. m. Houle. Flot. Lame. Vague. Ilouleu, f., une seule houle, une seule vague. PI. /ti>»(cnnnu ou simplement houl. Eutm houh’ii a rnrar drcisi hnn pcnn, il s’éleva unv houle, une vague par-dessus notre lèle. Voy. 1 Kuiuii cl G^vAGE.^.