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Herlégonie, g. m. Ilérorineau, petit héron. PI. hcrlr(ionoui(jou. H. V.

Hebliko.n. Yoyo/, le mot préccdenf.

  • Hermit, s. m. l'>miln. Solitaire, celui qui

vil.seul séparé du inonde. Pl. éd. li’and ann ârd- :é d’aiin hennil, portez ci’la au sulilaire. (Juoique ce mot vienne éviilcinnant du lalin, il est vieux en breton, car on le trouve dans le vocabulaire du ix^ siècle. Voy. Léan. II. V.

Her.nach. Voyez Harnez. II. V.

Heh.n.vchoiii. N’oyez IlouARNoun. II. V.

Hernez. Voyez IIarnez.

Hêrüdbez, s. m. Blason. L’art héraldique. En Galles, hcrodracz. II. V.

IIerruz, adj. Impétueux, violent, véhément, rapide. Eur froud heriuz hor hôa da dreùzi, nous avions un torrent impétueux à traverser. H. V.

Heksal,v. n. Giboyer, chasser. Part. et. Par abus, scrsal.Eu Galles, hcrsia et koun-Ma. H. V.

Herr. Voyez Err.

Hervez ou EiiVEz, prép. Selon. Suivant. D’après. Eu égard à... Conforméinent à... A proportion de... Ilcrvez ann amzer, selon le temps. Ihrvrz hé ond, eu ég.ird à son âge. Ilcrvez al lézcn, conformément ; la loi. Hervez ann nerz a bi’p-liini, h proportion de la force de chacun. Voyez üiorc"u.

Herzel. Voyez JIarza, premier art.

Hesk, adj. Stérile. Epuisé. Tari. Qui esta sec. Il s’entend d’une vache qui cesse de donner du lait, d’une fontaine, d’un tonneau qui ne coule plus ou qui coule peu, etc. Quelques-uns prononcent hesp. — Eul co ar slcr da hesk, la rivière est desséchée. H. V.

Hesk, s. m. Stérilité. Épuisement. Tarissement. Dessèchement.

Hesk, s. m. Sorte de gla’ieul ou roseau dont les feuilles sont étroites, longues et dentelées comme une scie. C’est de celte dernière ressemblance (|ue lui vient son nom. Voyez Heskenn.

Heska, v. a. et n. Rendre ou devenir stérile. Épuiser. Tarir. S’épuiser. Part. et. Ce verbe est peu usité ; on emploie plus ordinairement les deux phrases siiivanlos : laliaad da hesk, épuiser ; mot à mot, mettre a épuisement ; moñd da hesk, s’épuiser, tarir ; mot à

mot ALLER A ÉPIISEMENT, A TARISSEMENT.

Heskai)UR,s. m. Action d’épuiser, de tarir.

IIeskder, s. m. Stérilité. Épuisement. Tarissement.

Heseed, s. m.Vbcès. Furoncle. Aposlème. Il se dit plus particulièrement des abcès, etc., avant qu’ils soient venus à suppuration. IM. hcskidi. Kized co ann hesked, le furuiiclo s’est dissipé, n’est pas venu à suppuration. Voyez PoÑEZ et GÔH, deuxième article.

Ukseémen, s. f. Chantier ou chevalet de charpentier. Pl. hcskémennou. Ilikcnn na Wkéod ann lainm kimd-zé war ann hrs’.emen, vous ne mettrez jamais celte pièce do bois sur le cliantier. Quelques-uns p.rononcont hcskciner.

IIesken. Voyez Ha.ñvesre^. H. V.

Hbske.>n, s. f. Scie, lame de for longue cl I D. B. V.

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étroite, dentelée d’un cûlé. Pl. heskennou.

Heskenna, v. a. Scier, couper avec unn

scie. Part. cl. A-benn co réd hé heskenna, il

faut le scier de long.

IIeskennadorez, s. f. Sciage, action de scier.

Heskenneb, s. m. Scieur, celui dont le

métier est de scier. Pl. icn.

IIkskin ou EsRiN, s. m. Agacement. Irritation. Provocation. Vexation. Persécution. Quelques-uns prononcent hiskin. Voyez IIér. IIkskp.,v ou EsKiNA, v. a. Agacer. Irriter. Provoquer. Vexer. Persécutf^r. IIari ;eler. Obséder. Importuner. Incommoder. Part. et. Na hcskinil kcd achanoun, ne me provoquez pas. Èma bi’prcd ouc’h va heskina, il m’importune sans cesse. Ce mot me semble venir de heikcnn, scie ; c’est ainsi qu’en style trivial el familier, on dit en français, vous me sciez, pour vous m’agacez. Plusieurs prononcent /li*kina. Voyez IIéca.

Heskiner ou Eskiner, s. m. Celui qui agace, qui irrite, etc. Persécuteur. Importun. PI. icn. IIesein^.rez. Voyez IIesklv II. V. Heskinuz ou EsRiNUz, adj. Agaçant. Irritant. Vexatoire. Voyez IIégüz.

Hesp. Voyez Hesk, premier article. Hespen, s. f. Vache stérile, qui n’a ni lait, niveau. Pl. hespcnncd. Voy. Hañvesken. II. V. Hét, s. m. Souliait. Désir. De plus, plaisir, agrément. Pcp ira en deûz dioul hél,il a tout à souhait. Eunn hél hrdz co évid- oun, c’est un grand plaisir pour moi. Voyez Ioi"l, Dudi et C’hoa.nt. Hét. Voyez Héd, premier article. Hét-a-hét. Voyez IIéuda-héd. Héta ou Héda, v. n. Voler, se soutenir, se mouvoir en l’air par le moyen des niks ; tirer de l’aile ; tirer au large ; prendre sa volée. La racine de ce verbe est héd, longueur ou largeur, par extension, volée. oyez ce mot, premier et deuxième articles.

Héta, v. a. et n. Souhaiter. Désirer. De plus,))laire, faire plaisir. Part. cl. Uéta a résur béva, on souhaite, on désire vivre. Voyez loDLi.

Hétuz, adj. Souhaitable. Désirable. Déplus, plaisant, agréable, gracieux.

Hétcz-br^z, adj. Délicieux, extrêmement agréable. Eur vrô héluz-brdzco, c’est un pay.< délicieux. II. V.

HeCbeûl. Voyez ÉbeCl. UeCd (d’une seule syll.), s. m. Entraves, liens qu’on met aux pieds des chevaux poui les empêcher de s’enfuir. Au ligure, obstacles, embarras, empêchements. Pl. ou. Ce mot est du dialecte de Corn. En Vannes. on dil hod, dans le même sens. Voy^^z Hini. Heïda, v. a. Entraver, metlro des entraves A un cheval pour l’empêcher de s’enfuir. Au figuré, embarrasser, mettre des ohslaclos, des empêchements. Pari. et. Ce mol est dudia lecle de Cornouaille. En Vannes, on dit hodcin, dans le même sens. Voyez ÏIi’ala. Hklg (d’une seule syll.), s. ra.. version,

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