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376 HEN

llKÑr-KÉii, s. m. Délili-, passage étroit où il ne pcul passer que quelques personnes île front. Clictniii ùtruit entre deux montagnes. PI. /tiiic/iou Icéô ; ù l.t lettre, chemin de creox

ilU DE r.VVlTÈ.

llE.>r-nouii, s. m. Ravin, lieu que la ravine a cave. II. .

IIkñt-s.i.ñt-Jakez oa sa.ñt-Jalm, s. m. La voie lailic, assemblage d’étoiles qui marque une tache blanche dans le ciel. II. V.

IIe.nt-strIz. Noyez He.vt-kéô. II. V.

He.nt-treiîz, s. m. Chemin ou route de traverse. M. /iiTit7iou-(reiiz.

HEÑrDi’i !Kz, s. f. l’rcqucnlation. Hantise. Action de fréquenter, de hanter. Voyez

D.tBEMPRED et He.ÑTI.

IIe.ñtbu, s. m. Allonge, pièce qu’on mol à un habit, à un meuble, pour l’allonger. l’I. keñtcdou, et, par abus, luTUi’jou. Likid euiin keñied uuc’h va lù.ilen, mettez une allonge à ma jupe. Voyez AsTKN.N.

He.ntez, s. conim. Prochain, chaque homme en particulier et tous les hommes ensemble. Ann hcñlez, le prochain, autrui. Red co karoud ann hmlez écel hé-unan, il faut aimer le prochain comme soi-même. Hors de Léon, hmlé. Voyez Nésa.

IIexti, V. a. Fréquenter, voir souvent. Hanter, avoir un fréquent commerce avec... Part. cl. Uà hcñü a heUU, vous pouvez les fréquenter, les hanter. — Le radical de ce verbe est AoK, chemin. II.V. Voy.l>ARE.MPRÉDi. [Ienvel ou Ha>vel, par abus pour IIamva, non usité, v. a. Nommer, donner, imposer un nom. Appeler, dire le nom d’une personne, d’une chose. Part, hanvcl ou henvel. Pénaoz éc’h hanvUhu aim (fiii-man.^ comment nommez-vous ceci ? Red eo hé henvel ével hé ddd, il faut l’appeler comme son père. En Vannes, hanouein (de 2 syllab., han-ouein). Part, hanouel. Voyez Hanô et Gervel. Hé.>vel. Voyez Hével. Hé.nvélep. Voyez Iîévélep. Héol, s. m. Soleil, l’astre qui fait le jour et éclaire le monde. Tomm co ann héol hiriô, le soleil est chaud aujourd’hui. En Vannes /d’ao/ ^de 2 syll., hia-ol ] — et hiol. En Galles, hail, o»i Af« !(dc2 syll.). H. V.

Héolu (de 3 syll., hé-o-Ua),v. a. et n. Exposer au soleil. Sécher au soleil. Se mettre au soleil. Part. héoUel. lia lavarei huc’h eùz-ku hcolia ann éd ’ avcz-vous dit d’exposer le blé su soleil ? i»’ két mdd héolia cr miz-man, il n’est pas bon de se mettre au soleil dans ce .raois-ri.

Héôb ou Éôr, s. m. Ancre de navire. Pl. iou. War hé héor éma al léstr-zé, ce vaisseau est à l’ancre. En Vannes, iôr ou iour.

Héôbez, et, par abus, Heôbach (par ch fVançais), s. f. Ancrage, lien propre et commode pour jeter l’ancre. Mouillage.

Héùiii ou ÜÉÔRIA (de 3 syll., hé ô-ria), v. n..Ancrer, jeter l’ancre. Mouiller. Part, hcôrct ou hf’oricl. Mdd é vé héôri aman, il serait bon de mouiller, de jeter l’ancre ici.

Hi :a

Hép ou Wt.o, prép. Sans. — Non compris. Iléb arrugalé, non compris les enfants. ll.V. Krniéird en deùz ann didzé hép tjwlr é-béd, il a pris cela sans aucun droit. Ilép mdr é ieiii, sans doute qu’il viendra. W/jj-oun, sans moi. llép-z-oud, sans toi. Ilcp-zhaft, sans lui. IIi’p z-hi, sans elle, llép-z-omp, sans noos. Hép z-hoc’h, sans vous. Ilép-z-hii, sans eux.

Hf :p-KÉN, ailv. Sans plus. Seulement. Simplement. Huit kuñt ikoéd d’ézhan hép-kén, donnez-lui seulement cent écus.

ilÉi’-DALÉ, adv. Sans tarder. Bientôt. Dans peu. Vite.

llÈp-DisTRô, adv. Sans retour. Sans avantage, liut à but. Eunn eskcmm hù deù.z gréai hép-distrô, ils ont fait un troc but à but.

llftPMii KÉ>. Le même que hép-kén.

IIkr, s. m. Héritier, celui que la loi appelle pour recueillir une succession. Hoir. Pl. éd. Ce radical est peu usité aujourd’hui, mais il se rencontre dans ses composés dizher, penn-her, etc. — En Galles, hacr. U.V. Voyez

llÉKEZ.

IIer, adj. Hardi. Fier. Audacieux. Intrépide. Téméraire. Insolent. Impudent. Eunndin her brdz eo, c’est un homme bien hardi. Ché-tu péird endciiz hélékéad da véza ken her, voilà ce qui l’a rendu si insolent. Dans les vieux livres, j’ai vu écrit (’ie ;r.Voy.BALc’ii et Herdeb.

  • IIerbehc’iI, s. f. Abri.,sile. Refuge.

Hospitalité. Auberge. Pl. iou. 11 est peu usité aujourd’hui d ins le sens d’auberge.

  • IIerbercuia ; de 3 syll., her-ber-c’hia),

v. a. Mettre à l’abri. Donner l’hospitalité. Loger. — Héberger. H. V. Part, hcrberc’hiet.

  • Hbrberc’hiad (de 3 syll., her-bcr-c’hiad],

s. m. Hospitalier, celui qui exerce volontiers l’hospitalité. Aubergiste. Pl. herberc’hidi.

Herder, s. m. Hardiesse. Audace. Fierté. Intrépidité. Témérité. Insolence. Impudence. Hé herder héñ kollô, si témérité le perdra. Hé icana a rinn eùz hé herder, je le punirai de son insolence. Voyez Balc’hder.

IIêré, s. m. tJctobre, le dixième mois de l’année. Mis héré, le mois d’octobre. J’ai vu souvent ce mot écrit hézrc et ézré ; mais ces dilïérentcs manières de l’écrire ne m’aident pas à en reconnaitre l’origine.

  • llÉRÉTiR, s. m. Hérétique, celui qui soutient

un hérésie. Pl. éd. M. V.

Heùrelc’hin, s. m. Hérisson, petit animal armé de pointes. Pl. éd. U.V.

Uérez, s. f. Héritière, celle que la loi appelle pour recueillir une succession. Pl. éd. Ce mot primitif est peu usité aujourd’hui, mais il se rencontre dans ses composés penn-hérez, iaou-hérez, etc. — En Galles, /lacrcj. ll.V. Voyez L’ek, premier atlicle. Hérez. Voyez Ebez. Hérézi. Voyez Érézi.

•liÉEÉzi, s. f. Hérésie, dogme contre la religion. Pl. ou. U. V.

Herlégün, s. m. Aigrette, oiseau qui est une espèce de héron tout blanc. Pl. éd. Plusieurs prononcent herlikon. Voyez Kerc’heiz. Heblégomk