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HAD

Hô mere’h a zô kaer hu màd, votre Fille est belle et bonne. Ann tâd hag ar mâb a zô marô, le père et le fils sont morts. Né két ker brâz ha mé, il n’est pas aussi grand que moi. Ha ou hag est encore une particule interrogative ou exclamative. Ha klañ eo hô preur ? votre frère est il malade ? Hag a vugalé hoc’h eûz ! que d’enfants vous avez !

Hâaz, adj. Obscène. Komzou hduz,Aes paroles obscènes. II. V.

Habask, adj. Doux d’humeur. Clément. Pacifique, l’aisible. Tranquille. Patient. Mudéré. Humain. Trail.ible. Docile. Né kél ken hahask ha m’en dcù : dmirè da véza, il n’est pas aussi doux qu’il en a l’air. Euun dcñ habask eo é fép Ira, c’est un homme modéré en toutes choses. Ualiask est un nom de famille connu en Bretagne. Voyez Héuabad et KC.

Habaskaat, V. a. et n. Adoucir. Radoucir. S’adoucir. Rendre ou devenir doux, clément, etc. Apaiser. Calmer. S’apaiser. Se calmer. S’humaniser. Prendre patience. Part, habaskéel. Na deilol kéd a-benn d’hé habaskaal. vous ne viendrez pas à bout de l’adoucir. Ilabaskaad a ra ann avcl, le vent se calme. Voyez 1Iég.raat et Kü.ÑA.T.

Habxskadib, s. m. Adoucissement, action par laquelle une chose est adoucie. Soulagement. Extinction, rachat d’une rente, d’une pension. Voyez Siolladur. II. V.

Habask iz (de 4 syll., ha-bas-ka-uz), adj. Palliatif, qui pallie, qui adoucit. Habaskanz eo al louzoxi-zé, ce remède est palliatif. II. V.

Habasrdi-d, s. m. Douceur d’humeur, de caractère. Clémence. Tranquillilé. Patience. Docilité. — Sensibilité. Humanité. H. V. Gant ré a habaskded hon c’holln, il nousperdra par trop de douceur, de clémence. Gandeunn hahaskdcd brdz é komz bépréd, il parle toujours avec une grande modération. Voyez Hégarad-

BED et KUÑVÉLEZ.

Hak, s. m. Hoquet, mouvement convulsif du diaphragme et de l’estomac, avec une explosion sonore par la bouche. De plus, diffîcullé à parler, bégaiement. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Hîk et Gagerez.

Hakeiîh, V. n. Pousser de fréquents hoquets. De plus. bégayer, bredouiller. Part. et. Ce mot est du dial. de Van.Voy.HiKX et Ggei.

Hakérez ou Hakéterez, s. ra. Hésitation, action d’hésiter. Embarras, balancement en parlant. H. V.

Hakéta, v. n. Hésiter, être lent à parler. Ne pas trouver facilement ce que l’on veut dire. Part. et. En Vannes, hakein. H. V.

Hakétal, v. n. Annoner, lire ou répondre en hésitant. H. V.

Haeétérez. Voyez Hakér kz. H. V.

Hakr. Voyez Akr.

HÀD, s. m. Semence, grains que l’on sème. La matière dont les animaux sont engendrés. Grains. Pépin. Pl. ou. £ii- a hàd eo deùed ar tcézen-zé, cet arbre est venu de semence, de graine.

Hàd-pesked, s. m. Alvin, petit poisson qu’on met dans un étang pour le peupler. lrai, a’ufs de poissons mêles avec ce qui le» rend féconds, halz a hàd-péiked a ioa tcar ar lier, il y avait beaucoup de frai sur la rivière. Voyez KoG. H. V.

Hada, v. a. Semer, jeter la semence en terre. Part. et. Haded hoc’h eus-hu ar c’here’h' ! avez-vous semé l’avoine ?

Hadan. Voyez Adad.

Hader, s. m. Semeur, celui qui sème. l’I ien. A’m/iii hadcr màd eo, c’est un bon semeur.

Hadérez. s. m. Action de semer. Il se dit des semailles ou temps durant lequel on ensomence les terres. Tréméned eo amzer ann ha dérez, le temps des semailles est passé.

H EL, ad j. Magnanime, qui a l’àme grande, élevée. II.V.

IIvEi.DEH, s. m. Magnanimité, vertu de celui qui est magnanime. Grandeur, élévation d’âme. H. V.

IIÀF. Voyez Ha.n.

HG. Voyez II.

Hmarn. Voyez Hoijar !». H. V.

Hairnaez. S’oyez HocARNAcn. H. V.

Hal ou Halô, s. m. Salive, humeur aqueuse el un peu visqoeuse qui coule dan’» la bouche. Na hcU kél touñka hé hdl, il ne peut avaler sa salive. J’ai aussi entendu donner à ce mot la signification de salure. Voyez Ba-Bouz et Saldeb.

IIala. Voyez Ala.

Halan. Voyez Alan.

  • Haiébod ou HALÉvon, s. m. Gueux. Polisson.

Malotru. Mauvais sujet. Pl. éd. On dit aussi hahun, dans le même sens, ce qui m«  fait penser que l’un et l’autre pourraient bien venir du français haillon, dont l’origine cependant meparaît douteuse, étant isolé et san.’ ! famille dans la langue française. La finale du mot haiébod est incontestablement le breton paolr, garçon.

Halébodérez, s. m. Faquinerie, action de faquin. H.V.

HLEK, s. ra. Saule, arbre aquatique. Bolégen, f., un seul saule. Pl. halégenned ou simplement halek.

Halégatik. a qui mieux mieux, à l’envi-En Galles, hael. H.V.

HàLÉGEK, adj. Où il croît des sanles. Abondant en saules.

Halégek, s. f. Saussaie, lieu planté de saules. PI. halégégou.

Halen, s. m. Sel. Le vocab. du ix" siècle, écrit halnin. Voyez C’hoalen. H. V.

Halener, s. m. Saunier, marchand de sel. Pl. ien. Le voc. du ix^ siècle, écrit Aaîoi’ncr. H. V.

Halô. Voyez Hal.

Halocn. Voyez Halébob.

Hañ ou H AÑV, s. m. Été, la plus chaude des quatre saisons de l’année. ?1. ou. Ann hctñ iréménet a zô bel tomm ha séac’h, l’été dernier a été chaud et sec. Dans les livres ou écrite anciens, on trouve ce mot écrit hàf. — Brô-hàf, le pays de l’été ou de l’est, l’orient. H. V.

Hi.v-GOiÑ, s. m. Automne, celle des quatre