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ment. En A’anncs et Coriiouaillc, on dit chourik, dans le même sein.

GwiGocnA, V. n. Faire du bruit, comme une eliarrette dont l’cisicu n’est pas K’a'ssé, ou comme une porte dont les gonds sont rouilles, ou comme des souliers dont le cuir est vert. Pari. et. En Vannes, on dit chourikein, dans le même sens.

Gwic’ii, s. ni. Vagissement, cri des petits enfants. Gémissement. Lamentation. Pl. ou. A’c garanti /lél kldvoulgwic’h ar vugalé, ie n’aime pas à entendre le vagissement, le cri des petits enfanls.

Gwic’ha, V. n. Crier en gémissant, comme font les petits enfants. Se lamenter. Gémir. Se plaindre. Part. et. Mirid oud ar bugel-zc na ■wic’hô, empêchez cet enfant de crier.

Gwic’her, s. m. Celui qui crie en gémissant, qui se lamente. Pl. icn.

Gwic’miz,adj. Gémissant, qui gémit. II. V.

GwÎL. Voyez Gwêl, premier article.

Gwîi., s. m. Larron de nuit. Celui qui dérobe en cachette. Pl. éd.

GwiL/oc. Voyez Gwn.oii.

GwiLÉ. Voyez Gwélé.

GwiLKR, s. f. Place publique dans une ville, un bourg, un village. Pl. iou Ce moi semble composé de gwik, bourg, et do feùr,aire. On dit aussi leûr-ger, dans le même sens. £u Vannes, leûrc’hé.

GwiLGA. Voyez Gwilc’ha, deuxième article.

Iiwilc’ha ou Gwilc’hat, V. a. et n. l’aucher, tondre l’herbe. Part. et. Voyez Falc’ua.

Gwilc’ha, v. n. Cligner, fermer l’œil à demi. Guigner, regarder du coin de l’œil. Loucher, avoir la vue de travers. Part. cl. Na hell kct selloud ouz-hoc h hép gwilc’ha, il ne peut pas vous regarder sans cligner. Quelques-uns prononcent gwilga.

GwiLCHADBR, S. m. Clignement, mouvement de la paupière qui se ferme à demi. Action de loucher, do bigler. Quelques-uns prononcent gwilgadur.

GwiLc’iiFR, s. m. Faucheur, ouvrier qui f.iuche, ton (leur d’herbe. l’I.îVu.Voy. F Lc"u ES.

Gwilc’hf.r, s. m. Celui qui a 1 habitude de cligner. Louche. Pl. ien. Gwilc’her est un nom de famille assez commun en Bretagne, mais je ne sais s’il vient de cet art. ou du précédent.

GwiLCHÉREZ, s. m. Action de faucher, de tondre l’herbe. Voyez I-’alc’iiérez.

Gwilc’hérez, s. f. Celle qui a l’habitude de cligner, de loucher. Pl. cd.

GwiLioiDouGwfeLÉoiD, S. m. Couche. Accouchement. Enfantement. ÊgwiUoudéma. elle est en couche. AV kél c’hoaz savcd a wilioud, elle n’est pas encore relevée découche. En Vannes, gulvoud.

GWILIOIIDER OU Gwftl.ÉOCDER, S. m. AcCOU-

chcur, celui dont la profession est d’accoucher les femmes. Pl. icn. — Gwcleo gaûl-hi cur gwHioudcrvgéd cunn amifgcz, elle airaemienx un accoucheur qu’une sage-femme. H. V. Voyez AuiÉUKz. GwiLioiiDi ou GwÉLËouDi, V. a. el n. Accou-

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cher. Faire ses couches. Enfanter. Aidera utic femme à accoucher. Part. et. Ennnùz tréménrl a> gwilioudel, elle est accouchée la nuit dernière. En Vannes, gulroudein.

(iwii.LioLRi, V. n. Etre friand, aimer d rechercher avec empressement les friandise.*. les bons morceaux. Pari. el. Je ne connais cimot que [lar le Dictionnaire de Le. Pelletier.

Gwn.ou ou Gwii,ou, s. m. C’est un nom que les Bretons donnent au loup. par super stition. Pl. ^ici/üouce/ (de Irois syll., //ici-^oued). Gwilou me semble tout simplement la traduction du mot français Guillacme, nonr d’homme. J’ai entendu donner le même nom à l’oiseau connu sous le nom de gwélan. Voyeï Ki-Miz et BiEiz.

Gwii.vniKiN, s. m. Vilebrequin, oulil pom porcerdu bois. Pl. ou. Voy. lARARTRii. IL V.

GvviMfci.ED, s. f. Forci, pilil instrument ikfer avec lequel on prrce un tonneau, etc. Vrille. M. ou. Cañd eur wiméled hcû toutlot vous le percerez avec un forci. ^ — En gacl-écos., gimleid. II. V. Voy. Argoühed.

GwiJiiLi. Voyez Gwenséli.

CiwiMM. s. m. Kegain, l’herbe qui reient dans les prés après qu’ils ont été fauchés. Second foin. Ce mot est du dialecte de Vannes.

Gwi>', s. m. Vin, liqueur propre à boire, que l’on lire du raisin. Pl. ou. liiskoaz ria eviz gwin. je n’ai jamais bu de vin. C’houéz ar gwin a :6 gañl-hañ, il sent le vin : à la lettre, l’odeor dk vin est avec lui. Lakaad dour i gwin cunn ail, aller sur les brisées de quelqu’un .• à la lettre, mettre de l'eac da>s i.e vind’ix autre.— En Galles, gwin. En gaël, vion ou fion. H.V.

  • GvvîN-.RDANT, s. m. Eau-dc-vie. H. A’.

GwiN-ARDAKT-iiÊBEz, S. m. Kirsch-wasscr ou kirsch, eau-dc-vie faite avec des cerises sauvages. II. V.

GwiN-EGR, S. m. Vinaigre, vin devenu ou rendu aigre, dont on se sert dans la cuisine. H. V.

GwmADEK, s. f. Vinée, récolle de vin. Vov. Gwix.

GwiNAER. Voyez Gwénaer.

GwLÑKA, V. n. Ruer, jeter les pieds de derrière en l’air avec force. Beginiber, résister à son supérieur. Pari. el. Tosiaid ouc’h ar niarc’k, na wifikô kfl, approchez du cheval, il no ruera pas. Fait eo gwiñlia oud ar c’heii ■ (roii,il est fâcheux de regimber contre l’éperon On dit aussi diswiñka, dans le même sens.

C.wi.ÑRADEN, s. f. Bu.uie, action du cheval qui rue. Begimbement. V. gtciñkadennou.

GwiÑRER, s. m. Celui qui rue, qui regimbe. PI. ien. Il s’emploie aussi comme adjectif, quand on dit eur marr’h gwiñker, un chc-ai qui rue.

tiwi.NuASK, s. m. Machine propre."i élever ce qui est trop pos :int, telle que levier, cric, cabestan, etc. Pl. oii.

GwiNËD, s. f. Sarcloir, instrument propre h sarcler le blé. Pl. ou. Voyez C’houb.nci. 1 GwiSkl. Voyez Gv»en>éli.