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GwézkM’TROul’ii, g. (. Ualiveau, jeune arbro qu’on laisse à la coupe d’un taillis. 1*1. gwés-lrouc’h. II. V.

GwÉZEN-VABf. N’oyez H.iuu. II. V.

üwÉ^H.N-ïÉDRA, 8. t. Célire, mélèze odoriférant. PI. (/u)f’i-st’i/ra. Il, V.

GwÉZEN.NEK OU (iwÉzKK, adj. Qui est abondant en arbres, cuuvorl d’arbn-s. Boisé. Eur trôyœé ::eHHeg co hou-mañ, ce pays est boisé, couvert d’arbres.

GwÉzENNEK ou GwÊzEK, s. f. Licu abondant en aritres, couvert de bois, boisé. l’I. ijwczennégou on (jwézégou.

GWÉZEXMK. Voyez li’L.t.SOl'>EN. II. V.

Gwézenmk-hùz-rI, s. f. Eglantier, rosier Miivago. H. V.

GwERziz, adj. Vpnd.ib !e. Vénal, qui se vend, qui se peut voiulre. Enr garg gwerzuz ei), c’est une charge vénale. H. V.

GwÉZEÛRi, s. I’. Le.s végétaux, les arbres, les plantes, etc. Uoiserio. II. V. GwÉzouT. Voyez Goizout. Gwi.ii), s. m. ’l'issu, entrelacement de fd, pour faire une étoll’e, etc. (Jwiad s’emploie .lussi dans le sens de iil, en parlant du bois, gwiad ar c’hoat, le Iil du bois.

GwiAD-REF.MD, S. m. Toilc d’araignée, ■jorle do tissu que font les araignées. Gwi.4DEiN. Voyez Gwéa. GwiADEM, s. f. Pièce de toile. De plus, tresse, tissu plat de fils, de cheveux entrelacés. PI. gwiadennon ou gwiad. Voyez Gwéa. GwiADEHgS. m. ’risserand j ouvrier qui fait de la toile. Pl. icn. Eur gwiadcr mdd eo, c’est un bon tisserand.

GwiADÉREz, s. f. Tisseranderic, profession du tisserand ou de ceux qui vendent ses ouvrages. Lieu où l’on fait de la toile. Pl. ou.

GwiADÉREz, s. f. La femme d’un tisserand ou la fi^mme qui fait métier de vendre de la toile. Pl. fd.

GwLiLEN, s. f. Verge. Baguette. Iloussine. Gaule. PI givialcnnoii ou simplement gwiai. Rôid eunn (aol gwialcn d’arbugcl-zé, donnez un coup de houssine.’i cet enfant. Kémérid eur hôd gwial, prenez une poignée de verges. GwALEN, premier arùclc, et Kélastren- ■ GwiALEN-BÉoc’u, S. f. Caducée, vcrgc occolée de deux serpents. A la lettre, verge de PAIX. H. V.

GwiALEN-RÉD, s.f. Dr.igcon, rejeton qujnait aux pieds des arbres. Pl. g wialennouréd H. V. GwiALEN-VESA, s. f. Houlctto, bàlon de berger. PI. gwiaUnnoHvcim. H. V.

GwiALE-NNA, V. a. Iloussincr, frapper avec une houssine, une verge. Part. et. Voyez Ké-

LASTREN.NA.

GwiALEx.NAD, S. f. Coup de houssine, de baguette, de verge. Pl. ou.

GwiBEK, s. m. Écureuil, petit animal à quatre pattes, fort vif. Pl. éd. Quelques-uns prononcent ^ifter. En Vannes, gwiweT. Voy.

KOAÑTIR.

GwiBER. Voyez (iiber.

GwiBt.EN, S. f. Girouette, lame de métal ou

GWI

autre placée sur un pivot, en un lieu élevé, pour montrer d’où vient le vient. l’I. gwiblen nou. Irtia ra éc’hiz eur wiblen, il tuurne comme une girouette.

GwlK, s. 1. bourg. Bourgade. Cité. Pl. ou (le mot n’est plus usité aujourd’hui que danï la cnmposilion de quelques noms de lieux, tels que üwik-lann, Uwili-névcñter ou (Jwinéventer, tiœik-iiévez un dwiiu’vez, que l’on dit autrement, Hou lann, l’iuu-tiéven- 1er, /’/ou-Hftf ;. Voyez Bot’uc’ii.

GwiKAD, s.f. La plénitude d’un bourg, d’une

bourgade, d’une cité. Pl. ou. Il est peu usité.

GwiKAD, s. m. Bourgeois, habitant d’un

bourg, d’une cité. Plgwikii.li est peu usité.

Voyez BoLRt’iiiz.

tlwiKADEL, s. f. Citadelle. Forteresse. Pl. gwikadellou. Voyez Gwiit.

Gwikadez, s. f. Bourgeoise, celle qui habite un bourg, une cité. Pl. éd. Il est peu usité. Voyez Bolrc’hizez.

GwiKiK, s. f. Bourgade, petit bourg. Pl. gwiliuuigou. II. V.

GwiuiLA, vn.^Serpenter.Se tortiller. Part. eJ. GwiuiLi z, adj. Tortueux, qui fait plusieurs tours et retours, plusieurs plis et replis. Au ligure, qui n’est pjs franc, sincère. Uouble. Ambigu. Équivoque, l’éger gwidiluz eo anti aerzé. comme ce serpent est tortueux :’ Komzou gwidiluz iñl, ce sont des paroles ambiguës, équivoques. Voyez Gwéa. Gvs’idorik. Voyez Gwidoroc’h. II. V. GwiDonoc’u, s. m. Üernicr né, tant des hommes quedesbètes, mais particulièrement des petits d’une truie. Culot. PI gwidoroc’Iicd. — En Corn., gwidorik. lî. V.

GwiDRÉ, s. m. Ruse. Industrie. Subtilité. Espièglerie. Eunn dén leiin a widrc eo, c’est un homme plein de malice, rusé, subtil, etc., un bon espiègle.

GWIDRÉ-ÉNEP. Voyez EXEP-WIDRÉ. H.V.

GwiuuÉ-VKÉZEL, S. m. Stratagème, ruse de guerre. Voyez TCn-vrézel. II. V.

GwiDiiÉuz, adj. Industrieux. Subtil. Rusé. Malin. Espiègle.

GwiENDER, s. m. Fraîcheur, le frais, une froidure agréable. Egàd arf/ictcmier, pendant la fraicbeur. H. V.

GwïF. Voyez GwÊz, premier article.

GwiFL, s. m. Chevron, suivant les uns, et solive ou lambourde, suivant d’auires. Pl. ou. En Vannes, on dit gwivrajen, dans le même sens. Voyez Kébr et Socrin.

GwiFLA, v. a. et n. Faire ou placer des chevrons, des solives, l’art, el. Voyez Kèbra.

GwiFLEK, adj. Plein ou garni de chevrons, de solives. Voyez Kébree.

GwiGADEN, s. f. Chaîne de bois faite de branches retorses qui attache la gaule au chariot de la charrue. Pl. gwigadtnnou.

GwiKOLR, s. f. Bruit que fait une charrette dont l’essieu n’est pas graissé. Bruit que fait une porte dont les gonds sont rouilles. Bruit que font des souliers dont le cuir est vert. En général, tout bruit occasionné par le frotte-