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GRE

grouékOVano. stulo syll.) PI- groagé ou grouagé (de 2 syllab., groa-gé ou groua-gé). — tirik et grauek sont tonlractés de goure/t, rciiiiriin ie gonr, liomrao, ciicurc en usage suus telle furmc en breton de Galles, où on Vvcril g te rai g, et en consiruclion, wraig. U. V. Voyez Maoi :ez et PniED.

GbI^.k-kalocmek, s. f. Amazone, femme d’un courage mâle et guerrier. Pl. gragcz-kalounek. H. V.

Gkég-kôz, s. f. Vieille, femme qui est dans la vieillesse. Pl. gragczUoz. ROidun drd-bcnndg d’ar chrég-kùz, donnez quelque chose à la vieille. H. V.

Oeék-ozac’h, s. f. Horaasse, femme qui a la tournure et les manières d’un bomme. irago. H. V.

GnÉK-Ti.Eiz, s. f. Lamie, espèce de sorcière qui, suivant le peuple, vivait du temps des fées et mangeait les petits enfants. Pl. gragez-vleiz ; mol à mot, feuue locp. Voyez Dé.>-vleiz.

Gbëg. Voyez Grék.

GBÈ(iACB, S. m. Le grec. La langue grecque. Voyez Grésian. H.V.

Gbégel, adj. Féminin, qui appartient à la femme. Je ne connais ce mot que par le Diction, du P. Grégoire.

Ghégon, s. m. Prune sauvage. Grégonen, f. Une seule prune sauvage. Pl. grégonennou ou simplement grégon. Ce mol est du dialecte de Tréguier et de celui de la Basse-Cornouaille. Voyez Polos.

Grégonek, adj. Qui produit des prunes sauvages. Al’ondant en prunes sauvages. Ce mut est du dialecte de Tréguier et de celui de la Bassc-Cornouaille. Voyez Polosek.

Grkc’h, s. m. Ciron, très-petit insecte qui •’attache à la peau. Pl. ed.Kiña a rafé cur grec’h écil kaoud hé groc’hen, il ccortherait un ciron pour en avoir la peau. En Vannes, groec’h (d’une seule syll.)

Grec’u-hokai), s. m. Sarcelle ou cercelle, oiseau de rivière. Pl. grcc’h-houidi. A la lettre, CIRON- CANARD. Voyez Khak-iiocad.

Grcll, s. f. Frésaie, oiseau nocturne. Pl. «d. (Vann.) II. V.

Grem, s. m. Fente. On ledit particulièrement des l’entes d’un navire qui a besoin d’être calfaté. Pl. ou. C’est peut-être le même que gourem.

Gréuil ou Grihii., s. m. Saxifrage ou casse-pierre, plante qui croît dans les fentes des rochers, au bord de la mer. On la nomme aussi turr-vi’an.

Grém, adj. Alerte. Dispos. Vif. Qui se porte bien. Ha grén eo bépréd’} est-il toujours dispos, bien portant ? Voyez Dra.St et Sédhr.

Grésia, s.f. (Irècc, province d’Europe. II. V.

GafcsiAN, adj. et s.m. Grec. Pl. éd. De nation grecque. Le grec, langue grecque. Voyez Gbér. icii. II. V.

Grësiu. Voyez Grëgacu. H. V.

Gbei’n (d’une seule syll.), s.m. (Irain, fruit de certaines plantes, de certains arbris-

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seaux. Graine, semence d’une plante. CreHnen, f., un seul grain, une seule graine. Pl. greünennou ou simplement ^reiin. On dit aussi greùniou, en parlant des grains, blés, seigles, etc. Aé kél brasoch cgid eur grtùnen sezo, il n’est pas plus grand qu’un grain de sénevé. Kalz a c’hreùn é deùz al luuzaouenzc, cette plante a beaucoup de graines. Kaer eo ar greùniou er bloazmañ, les grains sont beaux celle année. En Vannes, ^rcin et granen. — En Galles, grOnen, grdn ou ^raoun.Eu gaél-écoss. et irland., grdn. H. V. Voy. ILin.

GreC.N-PESKKD. V.ll.iu-PESKED et UoG.ll.V.

Gbeînek (de 2syll., jrcii-ncA ;), adj. Grenu, qui a beaucoup de grains, de graines, il se dit aussi de certaines étoffes cotonneuses ou h grains. Péger g reùneg eo ann hcizmañl comme celle orge est grenue ! ilézer greùneg etn eùz prénel, j’ai acheté de l’étuffe grenue.

GreCma (de 2 syll., yreti-nia), v. n. Grencr, produire de la graine. Monter en graine. Se former en grains. Part, greùniet. Greùnia a ra ann td, le grain se forme dans le blé.

Grel’.mek. Vovcz Grkinek. U. V.

GuEÙMER (de2syll., greù-nier ], s.m. Grènelier, marchand de grains, de graines. Pl. ien.

Gbel.mérez, s.m. Grèneterie, commerce du grènetier. H. V.

Grécz, adj. Faisable, qui se peut faire. Eunn drd gréuz eo, c’est une chose faisable. — 6/rur est une contraction degourauz, inusité. H. V. Voyez Obeb, 2’ art., et Gba.

Grévusded. Voyez risazded. H.V.

Grévlz, adj. Oppressif, qui opprime. U..

Gbî, s. m. Couture, point fait avec une aiguille ou une alêne et du Dl. Pl. griou. Rid eo ober cur gri d’am hcr, il faut faire un point, une couture à mon bas. En Tréguier, groui (d’une seule syll.) En Vannes, gouri.

Gria, et, par abus, Grut, v. a. Coudre, attacher ou joindre deu. ou plusieurs choses avec du 01, etc., passé dans une aiguille ou autre chose semblable. Pari, griel. Kalcd (u al Uen-mañ da c’hria, cette tuile est dure à coudre. En Tréguier, grouiañ (de 2 syllab., grotü-añ). En Vannes, gouriein.

Griadi’r, s.m. Coulure, l’action et l’art de coudre. En Tréguier, grouiadur (de 3 syll, groui-a-dur). En Vannes, gouriadur.

Gbiaz ou Grikz. Voyez Grisiaz. II. V.

Grïk, s. m. et interi. Quand grik est procédé d’un verbe, il signifie mot, parole. Ma livirit grik, ne dites mol, ne dites pas une parole. Mais, lorsqu’il est employé seul, il répond aux interjections françaises paix, paixlà, silence, mot. iîrik pourrait être pour ycrik, diminutif do gér, mol. parole.

liHiE^. Voyez Grisibn.

Grier,s. m. C.outuricr, celui qui fait métier de coudre. Pl. icn. Il est peu usité aujour d’hui, excepté en Vannes, où l’on prononce gourier ou gouriour. Pl. ion. Voy. Kéji6>kb.

Griërez, s. f. Couturière, celle qui fait me lier de coudre. Pl. éd. U est peu iisilc aujourd’hui, excepte CB Vannes, où l’on prononce