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ria), ?. a. ct n. Cribler, nettoyer le Idi- avec le gros rrihie. Pan ;ji>iti net ou fiournériet. Ce mot est (lu dialecti’ île Coiriouaille. En Vannes, 011 (lit yiiurnein. Voyez Uiuki.la.

GouiiNKii, s. m. (irns crible. Pl. tou. Ce mot est (lii ilialecle de Cunioiiaille ; on le dit aussi, mais plus rarement, en Vannes. Vuy. Uidel. ClOlIll.^ËlllA. Voyez (îocR.’tA. (îoniNËiiiU) ((le ’.i S)ll., gnnr-né riad), s. m. Plein un gros crible. Ce que peut contenir un gros crible. Pl. du. Ce mot est des dialectes de Coruouaille et de Vannes. Voy. Kidellad.

GouRMCii. Voyez Gour-nicii. GoORNiciiA. Voyez Oocr-nicha.

OouR.Niz. Voyez Goi r-.mz.

GouRMZF.z. Voyez (ioi r-mzez.

GorRR DEN. Voyez Gourradkn.

GouiiKK.N.N OU CiorRENN, S. m. Sourcil, le poil qui est en manière d’arc au-dessus de l’œil. Pl. r/oiirrcrtîiou. Quelques uns prononcent gourin. On donne aussi à ce mot la signilicatiori de paupière ; mais je crois que c’est à tort. Voyez Molren et.’Vbra.nt.

GouRRisiA (de 3 syll., gour-ri-sia), et, par abus, GoiRKisiiT, V. n. Hennir ; il se dit du cheval lorsqu’il fait son cri ordinaire. Part. gourrisiel. Voyez C’iioi ir,iA et Kristila.

Goi ;rrisiadbn (de i syll.. gour-ri-sia-den), s. t. Hennissement, le cri du cheval. l’I.goi/rrisiadciiHOU. Ucamwudarann dioudhé c’hourrisiaden, je le connais à son hennissement. Voyez C’noi’iRiNADEN et Kristilade.n.

GoL'RSTAO>(de 2 syllab., guiirs-laoñ),s. f. Conlrc-élrave, pièce courbante qui, dans la construction, s’applique sur l’étrave, à l’avant du vaisseau. Pl. iou. Ce mot est composé de f-our, supérieur, ct de siuoS, étrave. Quelques-uns prononcent et écrivent kour-staoû.

Goi RT. Voyez GouRa.

GooRVADEz. Voyez Goir-vadez.

Gourvadézi. Voyez Gour-vadézi.

GoLRVENJi, s. m. Envie, déplaisir que l’on a du bien qui arrive aux autres. Jalousie. Diséc’ha a ra gañd ar gourvenn, l’envie le fait dessécher. Quelques-uns prononcent gourveñt. Voyez Éeez ct Gwarizi.

GocRVENMA, V. a. Envier, porter envie. Etre jaloux du bien qui arrive à un autre. Part. et. Na c’kourvcimann kcd ann dùd-zé, .je n’envie point ces gens-là. Quelques-uns prononcent guurveñta. Voyez Érézi.

GoiRVENNDZ, adj. Envieux Jaloux. Quelques-uns prono.’icent gourveñluz.yoy.ÈnÈzvz.

GocRVEÑT, s. ra. Dédain. Fierté. Arrogance. Vanité. Je ne connais ce mot que par le Diction de Le Pelletier, qui le donne cependant comme du dial. de Léon. Voy. Faé.

Gourve.ñta, V. n. Dédaigner. Mépriser. Faire le fier. Se vanter. Part. ci. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Voyez Faéa.

GouRVEÑTER, S. m. Vantard, celui qui se vante d’une manière ridicule et insupportable. Fanfaron. Pl. icn. H. V.

GocRvENTÉBEz. Voycz Goi’rve.St. h. V.

GOU

I GouRVE.>riz, adj. Dédaigneux. Méprijanl. Fier. Vain. Je ne connais ce nii^t que par le Diction, de Le Pelletier. Voyez Faéi/.

(iüi RVKZ UANK, s. ui. Canapé, grand siège à dossier. Pl. ou. H. V.

GoiBvÉZA, et, par abus. GorBVEZ.v. n. S’étendre. Se coucher tout de son long. Part. el. Né liél mdd gounéza éveUi< d’ann IM, il n’est pas bon de se coucher ainsi au soleil.

Goi Rzor (de 2 syllab., your-zaot), adj. Ruiné. Perdu. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui le fait venir de gour, servant de diminutif ou de privatif, et fie saot ou suuut ou saoud, bétail. Courzaut voudrait donc dire vtv de bétail, sans bétail ; ce serait rj>()Ps des Latins.

G’jiRZAOTA (de 3 sj II., (;our-iao-<a), v. a. et n. Kuiner. Perdre. Se ruiner. Part. et. Voyez le mol précédent.

GouBZÉ.N. Voyez Goi b-zën.

GoLRZÉz, s. m. Kelardement, défaut de vitesse nalurell.’. Lenteur. Délai. Uemise. Surséance Kasauz eu ann a :en gaftd hc c’hourzéz, l’Ane est insupportable par sa lenteur. Daou viz gourzéz am eàz rûed d’ézhan, je lui ai donné deux mois de délai. Voyez Gobbégez, premier article, cl Dalé.

GoiiRzÉzA, V. a.etn. Retarder. Différer. Remetlre. Surseoir. Part. et. Na c’Itourzézil kéd ac’hanoun, ne me retardez pas. (îourzczcd co be’d ar varn, le jugement a été remis, ou a sursis au jugement. Voyez Daléa.

GoLsiA ou mieux GoisiaS de 2 syll., gousia ou gou-sian ], v. n. Couper de la bruyère et autres choses propres à faire de la litière, pour la faire pourrir ensuite dans les cours et dans les chemins. Part, gousicl. Ce mot est du dialecte de Tréguier. Voyez Gouzéria.

GotsLAUEN (de 3 syllab., gou-sia-dcn),s.l. Couche de paille, de bruyère, de genêt, de roseaux, etc., que l’on meta pourrir dans les chemins, près des fermes, pour en faire du fumier. Pl. gousiadenno. Ce mot est du dialecte de Tréguier ; c’est ce que Ion nomme haoz ou gouzer, en Léon, et slréoued, eu Vannes.

GoL’soM ou GwAsoNi, s. f. Ordure. Immondice. Saleté. Ce mot est liu dialecte de Cornouaille. Voyez Loczdom, Loldùleiez et Stlabez.

  • Gousper, s. m. La veille d’une foire,

d’une assemblée ou fête de village. Da c’houapcr foar ar Merzer, la veille de la foire de la ALirtyre (c’est le nom d’une commune de la Basse-Bretagne).

  • GorspÉROUjS. m. pi. Vêpres, office qu’on

dit à deux ou trois heures après-midi. C’est régulièrement le plur. du précèdenl gousper. Du reste, je doute qu’ils soient bretons l’un et l’autre.

Goustad ou Gwestad, adv. Doucement. Sans bruit. Paisiblement. Tranquillement. Modérément. Livirid d’ann dcû-zé komza goustad, dites à cet homme de parler doucement. N’hellann hét kcrzoul gtveslad, je ne puis pas