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détache autour de I’oiikIi.’. L’ungle supérieur des cliieiis. C.LTlaiii na-uiiuu lias de lu jambe des chevaux, des hœufs, etc. Un nomme encore (jour ii’in une courbe, pièce de bois formée du Corps d’un arbre el d’une de ses branches ou de ses racines, et servant à la cofi-Struclion interne des vaisseaux. l’I. guur-ivinnu. (nildcd eu hé riziad a c’hnur-ivinou, ses doigts sont couverts d’envies, lùtr your-ivin kaer a rôiar when-zé, cet arbre donnera une belle courbe. Ce mut est composé de (jour, supérieur, etc., et de ivin, ongle. Ou peut aussi écrire sans séparation gourivin.

GoL’R-Mcn ou (ioi B-NIJ, S. BB. Vol léger des oiseaux. Vol bas. Ce mot est composé de gour, petit ou premier, et de nic/i, vol. On peut aussi écrire sans séparation gournich.

Goi’R-NicuA ou GouK-MjA, V. n. Voler avec peine, voler bns, en parlant des jeunes oiseaux. Part. et. Pour la corap., voy.lemot préc.

Goi’BMz, s. m. Petit-neveu, le fils du ne-Teu ou de la nièce, par rapport au frère ou à la sœur de l’aïeul ou de l’aïeule. Pl. gour-nised. Ce mot est composé de gour, petit, et de nU, neveu. On peut aussi écrire sans séparalion gournis.

GocR-NizËz, s. f. Petite-nièce, la fille du neveu ou de la nièce, par rapport au frère ou à la sœur de l’aïeul ou de l’aïeule. Pl. gournizézed. Pour la comp., voyez le mot preeéd.

GoL’R.RDEN, s. m. Fougère mâle ou grande fougère, plante. Gour-radénen, f., un seul pied de fougère mâle. Pl. gour-raden. Ce mot est composé de gour, grand, et de raden, fougère. On peut aussi écrire sans séparation gourraden.

GouR-sTRÉAT, s. f. Cul-de-sac, rue ou che min sans issue. Ce mot est composé de gour, petit, et de slréal, chemin.

GouR-VADEZ, s. f. Petit baptême. Baptême sans solennité. Baptême de la maison. Ce mot est composé de gour, petit ou premier, et de badez, baptême. Ou peut aussi écrire sans séparation gourvadez.

GoDR-vADÉzi, V. a. Ondoyer, baptiser sans solennité. Baptiser dans la maison, soit pour cause de crainte pour la vie de l’enfant, soit parce que l’on veut retarder les cérémonies. Part, gourvadézi. Pour la composition, voyez le mot précédent.

GoDR-zAo, s. m. Ravissement, transport de joie, extase. H. V.

GocR-zÉN, s. m. Petite personne. Petit homme. Pl.^our-ziid. Ce mot est composé de gour, petit, et de dén, personne.

GoDR-zÉVEL, V. a. Enlever, transporter d’admiration, ravir, charmer. Part, gour-zat’c <. H. V.

GocBAotri. Le même que raoula.

  • GocRD ou GouRT, adj. Roide ou raide,

qui est fort tendu. Rude, âpre au toucher. Inflexible. Gourd eo gañd ar riou, il est roide de froid. Ker gourd eo hé zaouarn ha Céod eur e’hdz, il a les mains aussi rudes que la langue d’un chat. Voyez Garô et Tenn.

GOU

  • GouRDA, V. n. Roidir ou raidir, devenir

roide, rude, l’art, ri. Gourdaa rai gañd an» oad, il deviendra plus roiile avec l’Age.

Gol’HDAUOU. Vojez GoLH-l)Al)Ol.

  • Goi’UDUKH, s. m. Koideur ou raideur

Rudesse.

GocMDËsiov. Voyez GotB-nfesiou.

  • (îouuDEN, s. m. Petit crochet ou piqueron

qui fait partie de l’hanieron et relient le poisson pris. PI gourdennou. Je ne conuais ce mot que^ par le Diction, de Le Pelletier.

Goi’BDRoi ;z, s. m. Menace, parole ou geste dont on se sert pour faire craindre à quelqu’un le mal qu’on lui prépare. Querelle, dispute avec aigreur. Gronderie. PI ou. IIù kourdrouzou n’am tpouñtoñt kél, vos menaces ne m’épouvanlenl pas. Eur gourdruuz brdz a zavaz, il s’éleva une grande qurrelle. Ce mot vient de gour, grand, el de Iruuz, bruit. Le P. Grégoiredit qu’il vientdejrour, |)t’tit. Voy. Kboz.

GouBDRorzA, et, par abus, Golburoiz, v. a. Menacer, faire des menaces. Quereller. Gronder. Part. et. Kaer em eùz hé c’hourdrouza, nazeñt kédouz-inn, y dibean le menacer, il ne m’obéit pas. (jourdrouza a ra bépréd,ii gronde sans cesse. Pour la composition,voyc» le mot précédent.

GoiBDBoi’ZER, s. m. Cclui qui a l’habitude de menacer, de quereller, de gronder. Pl. Un. Voyez Khôzeb.

Goi’RDHoi’zÉREZ, s. f. Celle qui a l’habitude de menacer, de quereller, de gronder. Pl. éd. Voyez Krozérgz, deuxième article.

tioiROEoiziiz, adj. Menaçant, qui menace. — Fulminant, qui détonne ou éclate avec bruit. H. V. Eur zeU gourdrouzuz a daolaz war-n-omp, il jeta sur nous uu regard menaçant.

GoDREK, s. f. Femme mariée. Voyez Greg. H. V.

GocBÉD ou Goub-héd, s. ra. Brasse, la mesurcdedeux bras étendus. Pl. ou. Chouéac’h gouréd héd en deûz, il a six brasses de longueur. Je pense, comme le P Grégoire, que ce mot vient de gour, homme, et de héd, longueur.

GouRÉDA ou GoüR-HÉDA, V. a. MesurcF, pout connaître la quantité de brasses. Sonder. Part. et. Éad iñd da c’houréda armôr, ils sont allés sonder la mer. Pour la composition, voyei le mot précédent.

GocRÉDAD ou GocR-HÉDAD, S. m. Brassép, autant qu’on peut contenir entre les deux bras. Pl. ou. On dit aussi hriad, dans le même sens ; cependant celui-ci ne doit se dire proprement que de ce qui peut être contenu sous un seul bras. Voyez Bbiad.

GoüBÉDER, s. m. Sondeur, celui qui sonde. PI. ien. IL V.

GocREi, V. a. Faire. Part gouréat, et, par contraction, gréai. Cet infinitif régulier qui se n trouve dans le vocab. du ix- siècle, n’est plus usité. Voyez Ober.

<ii !tEL. Voyez Groel.

GoiKÉUK, S. m. Juillet, le septième mois

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