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fente, longue, étroite cl plate, que l’on cloue sur (les chevrons pour porter la tuile ou l’ardoise. Goulazcn, f., une seule latte. l’I. youlazennou ou gouUizau ou simi)leraeut flioufai. En Vannes, youlac’h ou gluuac’h.

(joL’LAZ.t, V. a. I. aller, garnir de laites. Part. el. En Vannes, goulac’hein ou glouae’hein.

G0UL4ZA, V. a. Rafraîchir ou rebattre un outil, afin qu’il cou|)e mieux. C’est la m.mière dont on aiguise les faux el faiu illes, en [)oant le tranchant sur une petite enchimo et les frappant avec un marteau, pour les élcndre cl les rendre plus minces. Part. et. Warr’hoaz é vcdimp, goulazid hô fais, nous moissonnerons demain, rafraîchissez votre faucille. En Vannes, goulac’hein. Voyez Gwellaat,

GoL’i..zEN.>ou, s. m. pi. Étagères, tablettes pour mettre quelque chose dessus. H.V.

GocLEK, s. m. Lieu, poisson de mer assez ressemblant au merlan, mais plus grand. Pl. gouUgcd. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier ; et, s’il ne vient pas du latin GDL, je pense que ce n’est p.is autre chose que l’adj. gnulaouek, lumineux, avec une contraction, n’y ayant pas de poisson qui répande la nuit plus de clarté phosphorique. Voyez Léonvek.

GouLEN. Voyez Gwélan.

GouLENN, s. m. Demande. Question. Interrogatoire. PI. ou. Diévézeg eo hô koulenn, votre demande est indiscrète. Kalz goulennou a réaz ouz-omp, il nous fit plusieurs questions.

GocLE.NN, par abus pour Goclknni, non usité, V. a. et n. Demander. Part, goulennel. Goulennid hag hû pczà, demandez et vous recevrez. Na c’houlennann nélrd digan-é-hoc’h, je ne vous demande rien.

Godlenn-stard, s. m. Instance, poursuite, sollicitation pressante. Ar roué en deûzaolréel ann drd-zé da c’houleiin-slard hévamm, le roi l’a accordé à l’instance de sa mère. II. V.

GouLENNER, S. m. Demandeur, celui qui demande. Pl. ien.

GouLENNÉREz, s. f. Fcmmc qui demande. PI. éd.

Godlerc’hi, V. n. Tarder, rester après les autres. Part. et. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier ; mais il est bien dans le génie de la langue, el je reconnais le mol 1ère h, trace, suite, dans la composition du verbe goulerc’hi, sans pouvoir toutefois donner la signification de la première syllab. gou. Voyez Daléa.

Goclc’her, s. f. Couvercle, ce qui sert à couvrir un vase, un coffre, une boite. Pl. iou. Révihan eo ar goulc’her-zé, ce couvercle e»t trop petit. Voyez Gôlô.

GocLi, s. m. Plaie. Ulcère. Blessure. Pl. gouUou. Kiga a ra va gouli, ma plaie se ferme. Pour désigner un ulcère, on ne dit pas gouli tout seul, mais gouli kôz, vieille plaie, ou gouli Unek, plaie purulente, qui suppure.

GocLiA, V. a. Blesser, occasionner des plaies, des ulcères. Part, gouliei. Gañd eunn

GOU

taol méan en bel gouliei, il a été blessé d’un Coup de pierre. En em c’houlia, se blesser. Voyez Glaza.

(îouLiADUKRz, 8. f. Ulcération, formation d’un ulcère. II. V.

Goi LiF.K, adj. Qui est couvert de plaies, de blessures, d’ulcères. Gouliek eo adateg ar penn béiég ann ireid, il est couvert de plaies de la lèle aux pieds.

(ioiLiEN, 9. f. Terre ou espace de terre non labourée, entre la haie el les sillons d’un champ. Pl. goulienno. (le mot est de Tréguier.

(ioLLiô. Voyez GouBiù.

(ioULIOiN. Voyez (iwÉHEM.

GoiîLiu. Voyez Guullô.

GocLicBiN. Voyez tioctLiii.

(iotr.iuz, adj. Qui occasionne des plaies, des ulcères, des blessures. De plus, vulnérablo, qui peut être blesse, (iouliaz eo allouzaouen-zé, war a Uvéreur, on dit que cette plante est propre à occasionner des plaies. Enn hé droad hépkén é oa guuliuz, il n’était vulnérable qu’au pied.

Goci-Lô, adj. Vide, qui n’est pas rempli. Vacant, qui n’est pas occupé. /l^c : eo gnullé va iak’h, ma bourse est souvent iic.Nékél c’hoaz goullô al léac’h, la place n’est pas encore vacante. En Vannes, gouliu (de 2 syl !, gou-liu). i

GocLi.û EAER, adj. A vide,saa$ rietj çmtenir. H. V.

Goii.LoADiR, S. m. Action de vk’-. ’Vj. dange. Évacuation. En Vannes, g",hua4ur (de 4 syll., jou-itu-o-dur). -,

GoiLLÔi, V. a. Vider, ôler cequ’il y a dans une chose. Désemplir. Évacuer. Part, goullàcl, Goullôed hoc’ h eùs-hu ar pôd ? avez-vous vidé le pot ? On dit aussi, par abus, goulloñdcr et goulloñdéri. Part. gouUoñdércl. En Vannes, gouliuein (de 3 syll., gou-liu-ein). ^^. Skarza.

GouLLÔiDiGEZ, s. f. Inanition, faiblesse causée par défaut de nourriture. Exténuation. Kouczcl eo gañd ar c’houllôidigez, il est tombé d’inanition. H. V.

Goci.".o.ÑDÊRi. Voyez Goüllôi. H. V.

GoDLLÔcz, adj. Évacuant ou évacuatif, qui évacue, qui vide, qui est propre à faire évacuer. — Guullôuz eo al louzou-zé, ce remède est évacuant. H.V. Voyez Goullô.

GocLOC, et anciennement (ioulaou, s. m. Lumière. Clarté. Illumination. Éclaircissement. — Commentaire. Glose, explication d’un texte obscur. H. V. Jour. De plus, chandelle. Ar goulou a skuiz va danulagad, la lumière me fatigue les yeux. E :n’ oc’h cm goulou, vous êtes dans mon jour. Digasit goulou d’é-omp, apportez-nous de la chandelle. — Lakdad cul léor é goulou, publier un livre, le raeltreaujour. H.’V. EnTrég., gôlo En Van. et

Gall.,.90ieU.Voy.SKLERDER,ÜEIZetG0CLAOÜEN.

GoiLou-KOAR, s, m. Bougie, chandelle de cire. Goulaouen-goar, une seule bougie. Pl. goulaouennou-koar ou goulou-koar. H. V.

GooLOD-DEiz,s. m. Aurore, lumière quipa-