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nous avons beancoup de bètes à nourrir pendant l’hiver. Voyez Ggav.

GoAÑvuz, adj. Hivernal, qui est de Pliivcr, qui appartient i l’hiver, lliverniint, qui e.st endormi pendant l’hiver, en p.irlant de certains anim^iux, comme la niarraulc, clc. II. V. GoAo. Voyez Ooaf.

GoAP (d’une seule syll.), s. m. Moquerie. Raillerie Dérision. Ironie. Drc c’Iioap eo d lavar kémeñl se, c"ii p.ir moquerie, pir dérision qu’il dit cela. Oher goap, se moquer. Goab a rvcur ac’hanuc’h, on se ninque de vous. On dit aussi, dans ce deinier sens, goab a c’hoarzcur war-n- hocli ; à lii lellre, ON KIT MoyiJEitiES UR VOUS. — Kn gaëlccoss., gah.Cesi lu racine du vieux français, Gaber. H. V.

Goai’aat (de 3 syllab., goa-pa-al), v. a. Se moquer. Se railler. Tourner en dérision. Tromper. Part, goapéel. Va goapaad a rit, vous vous moquez de moi.

Goapaer (de 3 sUl., goa-pa-er), s. m. Moqueur. K.iilleur. Mauvais plaisant. Goguenard. ■Trompeur. IM. ien. Ar gnapa^ricn a zd kaséet gañd ann hull, les moqueurs sont ha’is de tout le monde. — En gaiil-écoss., gabdach. H. V.

GoAPAÉRFz (de 3 syll., goa-paè-rez], s. f. Moqueuse. Railleuse. Trompeuse. Pl. éd.

GoAPAUz (de.i syll., goa-pa-uz), adj. Moqueur, qui se moque. liaillcur, qui aime à railler. Ironique. — Uisihle. Ridicule. II. V. lié holl c’hvriou a zo goapauz, toutes ses paroles sont ironiques.

GoAPÉREz (de 3 syll., gna-pc’-rez), s. m. Action de se moquer, de railler, etc.— Lazzi, quolibet. II. V.

GoAR (d’une seule syll.), s. m. Aise. Facilité. Commodilé. Lenteur. Ce mot est du dial. de Van. Ar ho koar, à voire aise, à votre commodité, lentement. Voyez Èaz et Gorhégez. GoAR. Voyez Gwar, premier article. GoARA. Voyez Gwara. GoAREE. Voyez Gwarek. GoABEK. Voyez Gorrek. Goarsao. Voyez Garsad. Goaz. Voyez Gwaz, premier article. Gôii. Voyez Kôp. Gôbar. Voyez Kôrar.

GoBED, s. m. Petite mesure, la sixième partie d’un quart. Pl. eu. Ce mot est de Vannes. GonÉDAD, s. m. Ce que contient la mesure nommée gobcd. Pl. eu. Ce mot est de Vannes. GuRÉDËREZ, s. m. Tintement, action de tinter. Le bruit, le son d’une cloche qui tinte. Voyez Dinsërez.

GoBÉDi, v. a. et n. Tinter, faire sonner lentement une cloche. Il se dit aussi de la cloche qui sonne. Copier. Part. et. Voy. DiissA.

  • GÙBÉLBD, s. m. Gobelet, vase rond, sans

anse. Pl. ou. Gtvalc’hil edr gobéted l’vit liô tdd, lavez un gobelet pour voire père. IL ’. GOBER, v. a. Faire. Agir. Part, grcal. Hors de Léon, grét En Galles, gober. oy. Gourei et Ober, deuxième article.

D. B. F.

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GoBiLiN, S. m. Feu fcdlcl. l’eu nocturne et errant. Lutin. — Esprit familier. IL V. Pl. cd. Lararuud a ra pénauz ar gobilin en deüz skrivellcd ar c’hézek, il dil que le lutin a étrille les chevaux. Voyez Ankrlc’iieb.

’ Gùbiz, s m. Sorte d’herbe ou de plante garnie de grains de la grosseur et forme d’un pois. Gobizen, f., un seul de ces grains. Pl. gôbizennou ou simplemeil gobiz. Je ne connais ce mot que |)ar le Diclion. de Le Pelletier ; mais je pense qu’il pourrait venir de gaô, faux, et de piz, pois.

GÔBU. Vuyez GopR.

Gübbet, adj. et pari. Émérite, pensionné pour ses services. Eur skôUcr guhrel eo, c’est un professeur émérite. ^Ir vrczélidi gôbrel, les soldais émérites. II. V.

GÔD ou Koo, s. m. Sein, l’ouverture des habits sur la poitrine. De plus, poche. Pl. ou. Voyez AsKRË et Gôdel.

Goda ou Godal, v. n. Caqueter, faire le bruit despoulesà l’approche du jour OU quand elles veulent pondre. Part. et. Deiz é vézii hfpdalé, goda a ra ar iér, le jour approche, les poules commencent à caqueter. Voyez Graka.

GoDEK. Voyez (jorn.

GÙDEL, s. f. Poche, sac de toile, df cuir, etc., attaché au vêlement. Pl. gôdellou. fAkid ann drd-mañ cnn ho kùdcl, mettez ceci dans votre poche. Eu Tréguier, gôd ou kôd. — En Corn., chakod. IL V.

GÙDELLA, v. a. Empocher, mettre en poche, l’art, et. G(hletUl-héñ, empochez- le. Voyez GÔDEL.

GODELLIK BRAGEZ, s. f. GOUSSCt, pclilc pO-

che de culotte. IL V.

GÔDELLAD, s. f. Ce que peut contenir une poche. Plein la poche. PI ou.

GoDisA, v. a. el n. Se moquer. Se railler. Part. et. Va gôdisa a rit, vous vous moquez de moi. Voyez Goapaat.

GôDisER, s. m. Moqueur. Bailleur. Pl. ien. Voyez Goapaer.

GÔDisÉREz, s. m. Moquerie. Raillerie. Voyez Goap.

GÔDisÉREZ, s. f. Moqueuse. Railleuse. Pl. éd. Voyez Goapaérez.

GÔDisuz, adj. Ironique, où il y a de l’ironio. Moqueur. Komzoïi godisuz Oit, ce sont des paroles ironiques. Voyez Gonzauz. II. V,

GiJdoer, s. m. Cabane mobile placée dans un verger pour garder les fruits, ou dans un champ pour garder les bestiaux pi’iulant la nuit. On le dit encore en parlant d’une cor.chelte ou lit sans ciel ni rideaux. Pl. io<i. Voyez Fled.

GoÉDEN (de 2 syll., goc-dcn) ou GwÉonN, s. f. Levain ou ferment dont on se sert pour faire cailler et durcir le lait. Présure. Likid ar gocdcn el Icaz, mettez le levain dans lu lait. Voyez Goei l et Tro.

GoftnE^^A (de ’^ syll., got-den-na ou Gwé-DENM, V... Mettre du levain dans le lait. Part. et. Voyez Gorll.i. GoÊDENNKK (de 3 syllab., goé-dtn-ntV^, ou

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