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ENE

de temps qui sV’coulc depuis trois heures après-midi juf(|u’au soleil touché. Vêpres ou Tcprce. Ê-lrù aun tûilerf éz iiiti it’hn liwéloul, j’irai vous voir vers le soir, vers la viiprée. lin Vannes, añderv.

E.ÑDÉVÉZOUT ou ESdévoiiTjV. a. Avoir, posséder, de qii(I{|ue manière que ce soil. Part. el. Ce veibe est fort irrcpulicr fine possède que peu de lenips. Au hi’ll Icéd mdi’vi’zuul khncñl lia ma livtril, il ne peut avoir la fortune que vous dilcs. — En di’veuz, il a ; en dévua, il avait. En di’voé, il eut. En dévézô, il aura. H. V. Voyez Kaolt.

EÑnRA. Voyez Aâdiia.

EivDRAMMA, et, ])ar abus E-ñdhamm, v. a. et n.Engeibcr, mellre le blé en gerbes. Lever les javelles, l’art, cf. I’c Iccd c’hoaz eñdrammed ar yark hrdz, on n’a pas encore levé les javelles dans le grand champ. Ce mot est composé de cnn, dans, en, cl de diamm, javelle. Voyez Malana.

Éné, s. m. Ame, ce qui est le principe de la vie dans tous lesélres vivants. Pl. (-iit’ou ou éncvou. Quelques-uns prononcent c’/kuim au plur. Dirak Doue ra l’dzô hé cnèl que son àme soil devant Dieu ! — lléi hé éiié d’hé Gniuer, rendre l’àine à son Créaleur, mourir. ll.V. Ann énéuu kollcl, les âmes damnées, lésâmes perdues. En Tréguier, on dit iiié. Pl. inéo. Eu Vannes, im’ancuinaûi’.V]. eu. — Anciennemenl, é)icf. En Galles, énaid ou éned. En goél, andm ou anav. H. .

Eneb, s. f. Page d’un livre. PI ou. Tne seule page, ém’ben. C’est proprement le rcrso. Voyez ÉNEP. n.v.

Eneb Voyez Énep.

É^F.B-B0TEz, s. ra. Empeigne, la partie du dessus et les cotes d’un soulier. Ce mot esl composé de énep, contre, et de boUz, chaussure. On dit aussi énep, tout seul, dans le même sens.

Ènébamprod, Voyez Énébahnod. II. V.

E^ÉnAR^oD, s. m. Contre-épreuve, action défaire voter dans les assemblées délibérantes sur la proposition contraire à celle qui a da-Lord été mise aux voix. Pl. ou (Léon). En Cornouaille, cm’fiajnprou. H. V.

É^ÉBAnz, s. m. Champart, droit que des seigneurs de fiefs avaient de lever une certaine quantité de gerbes. Pime, la dixième partie des fruits de la terre payée à l’Eglise ou aux seigneurs. Douaire, don, pension à la veuve sur les biens de son mari décédé. Ann énéharz a zaveur icar ann douar-via, on lève le droit de champart sur cette terre-ci. Eunn énébarz kacr é dcûz ann iñlañvez-zé, cette veuve aun beau douaire. Voy. DéokcI Tuéuéuen.

Énébarzer, s. m. Celui qui a le droit de ievcr le champart ou la dimc. Pl. im.

É^ifinAnzÉuEZ, s. f. Celle qui a le droit de lever le champart ou la dimc. Douairière, veuve qui jouit d’une pension sur les biens de son mari décédé. Pl. cd. Eunn cnébarzérez hinvidig eo, c’est une riche douairière. Voyez Trêdébe.-snerez.

ENE 3or

Énébarzi, t. n. Lever le droit de champart, la dimi-. Part. et. Voyez Dfcoci.

Ë.MBKLELz, s. m. Conlre-riiiDc, ouvrage souterrain uue l’on fait pour éventer la mine de l’ennemi. Pl. énebkliù.siou. IL V.

E>KnKLELziA, V. a. Cnnlre-miner, faire des conlre-inines. Part. et. H. V.

E.vÉBi, V. n. Conirarier. Contredire. Mettre opposition. Faire obstacle. Part. et. A’a éncbil kéd oud ar péz a rann, ne contrariez pas ce que je fais. Voyez E.nep.

Enébiez, s. f. Contrariété. Contradiction. Opposilion. Inimitié. Pl. ou. Leûn eo ar vuez a cni’biézou, la vie est pleine de contrariétés. Mar em eiiz gréai kcmeñl-sé, né kéd liép énébiez, si j’ai fait cela, ce n’est pas sans opposition. Voyez Dael et IlÉK.

Enéboir, s. m. Adversaire, celui qui est d’un parti opjjosé, d’une opinion contraire. Atitagoniste. Ennemi. Pl. ien. Anaouda ril-ha t’a enébour ? connaissez-vous mon adversaire, mon antagoniste.’ Ré vdd eo ar roué é-keñver énébourien ar rouañlélez, le roi est trop bon à l’égard des ennemis de l’étal. Voyez Ê>ep.

K^EF. Voyez É>É.

ExEP ou A-ÉNEP ou Éneb, prép. servante marquer opposition. Contre. A {’opposite. A rebcurs Malgré. En dépit de. A la rencontre. En em lakaad a ra béprédénep d’in, il se met toujours contre moi. A-éneb ann lioll en deü : gréai kémiñl-sé, il a fait cela en dépit de toul le monde. A-éncp gwirinnez, à faux, faussement ; à la lettre, contre ou de comre vérité.

Énep, adj. (ontraire. Opposé. Ann (li éntp, le côté opposé, l’envers, le rebours. Quelques-uns (irononcent érep.

EiNEp. Voyez Eneb-botez.

Énep-ki.eô, s. m. Écho, le réOéchissement et la répétition du son qui frappe contre quelque corps par lequel il est renvoyé distinctement. PI. énep-kiéviou. Mot à nuit, contre-OLÏE ou CONTRE entente. Voyez Hégleù.

Enep-gvverc’h, s. ra. Présent de nOce que l’on fait à la fiancée. J’ai entendu aussi quelques-uns désigner de même le douaire. Mot à mol,

COMBE-VlRClNlTÉ.Voy. ARGorROU Ct EnÉBARZ.

Knep-siei., s. m. Contre-sccl, sorte depetit sceau. Lakaad aim cViip-fùi, contre-sceller. IL V.

Enep-varé,s. m. Contre-marée, marée opposée à la marée ordinaire. H. V.

Knep-widré, s. m. Contre-ruse, ruse opposée à une autre ruse. ll.V.

Enep-wirionez, s. f. Contre-vérité, paroles qui doivent être entendues dans un sens contraire. PI. ou. H. V.

Enésiao (de 3 s) 11., éné-siad), s. m. Insulaire, homme qui habite une ile. V. énésidi ou énéziz. Ann énétidi a zô peûnuia garo hai) anizéréad, les insulaires sont ordinairement rudes el grossiers. Voy. Enez, premier article.

Knésiadkz { de 4 syllab., é-né-sia-dez), s. f. Insulaire, femme qui habite une ile. Pl. *d. Vosez Enez, premier article.

Ènet, s. m. Carnaval, les trois jours gras