Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/324

Cette page n’a pas encore été corrigée

a()8 ELG

éjenned. Daou éjenn am tùz préned hiriâ, j’ai achète lieux Ixeuls aujouiil’liiii. ICn ’1 résilier et llaule-Coni. maille, i>n ilil ijenn uu dijenn. PI. oc’lienrl nuc’hen, ou plus duuceineiil, u/lcn et ouheii. Kti Vannes, cjü»i« ou t’junn. l’I. éjein ou oc hin.

Ejk.vn < ;vÉz, s. m. Dison, bœuf sauvage. PI. cjeiine’l-c’huuéz. II. V.

Éjk.nn-vou, s. m. Bœuf marin. l’I. éjennedmôr.

Kjcin.n. Voyez i’^jENN.

El, pri’ii. l’our è, dans, et a{, le, la, les. El SI- in<-l,-euleiiienl devant les mots qui commenceiil par un l. El layen eo knuhel, il est tombé d.iiis le bourbier. N’eùz kéda héskéd el lenn,u’y a pis de pi)issünsdaiisrétatig.V(ij. Eh, deuxicMir.ni., el I-.>.n, diuxièine article.

El. Vnyez Èi., premier article.

£l , s ni Kl.in, animal sauvage dans le genre du ceif. l’I. éd. H. V.

KnvAR. Voyez IIélavar.

Èlaz, s. ni. Le fuie, et, plus ordinairement, le gésier, le second estomac de cei tains oiseaux. Voyez Avii.

ElbiKjS. m. Émulation, désir d’égaler ou de surpasser les autres. Il est peu umIc aujourd’hui. Voyez Krnuamouez.

Elboéo. Voyez Ilboëd.

ÉlÉUAN. V<l)eZ llËULÉDAM. Él.ElZ. Vnyez I",-LE1Z.

Ëlkstr ou llËLF.sTR, S. m. Iris, plante. ÉlesUen, f., un seul pied d’iris. Pl. élestrennou ou simplement clcslr,

Elf, s. m. Ais. Petite planche. Merrain. Barde.iu. Ce nom se donne en particulier, dit Le Pelletier ^ je ne le connais que par son Dictionnaire), à ces ais que l'eau pou>se pour faire tourner la roue d’un moulin à eau. Elfen, f., un seul de ces ais. Pl. elfennou ou simplement elf. Le iiicme auteur a mis dans un autre article da son Diction, elvuc’h, qui s’emploie, dit-il, en Cornouaille, pour le primitif elf. Pour moi, j’avoue que je n’ai entendu ni l’un ni l’autre.

Elf, s. m. Nerf. Pl. elfou ou elvou.

Elf. Voyez Élô.

Elfek, adj. et s. m. Nerveux, qui a de bons nerfs. Pour le plur. du subst., elféien.

Elfkr, s. f. Iremblaie, lieu planté de trembles. PI. eljétjou. Voyez Krënédee. IL V.

Elfen, s. f. Elément, corps simple qui entre dan-> la composition des corps mixtes. PI. elfennou. — En (ialles, elfe». H. V.

Elfensi’z, adj. Élémentaire, qui appartient à l’élément.

Elfézen. Voyez Elvézen.

Elgez ou Helgez, s. f. Menton, la parlie du visage qui est au-dessous de la bouche. Pl. clgésiou Eunn elgez forc’hck en deüz, il a le menton fourchu. Voyez CnÎK.

Elgëzek, adj. et s. m. Celui qui a un grand menton. Pour le pl. du subst., elyczéien.

Elh.ñv.v, V. a. el n. Prononcer, articuler les lettres, leà syllabes, les mots. Part. f(. Eur gér eo ha na hell kéd da elhañva, c’est

EM

un mol qu’il ne peut pas prononcer. H. V.

Elië>em. Voyez Elvkn.

ELife.>KNNi. Voyez Elvensi.

Eliénk.nmjz. Voyez Elve.>m’z. II. V.

ï.us. Voyez Ili.n.

iii.iô. Voyirz Ili.’i.

Ei.L, s m. Membre, partie extérieure et mobile du corps de l’homnie et de* béte», comme le bras, la jambe, etc. De plus, ergot, ongle ou crocliel qui se trouve derrière le pied du coq et de quelques aiilris oiseaux. Pl. ou. Toned eo béd hé elluu d’ézluin, on lui a rompu les membres. Sével war hé filou, se lever sur ses ergots, parler avec hauteur, avec colère. Voyez Ëzel.

Ell-arar. Voyez IIéal.

Ellek, adj. el s. m. Qui a les membres gros ou longs. Ergoté, qui a de TtIs irgots, en parlant de quelques (fiscaux. Pour le plur. du subst., elléUn. Voyez Iziliek.

Elô ou Elf ou Elv, s. m. Tremble, espèce de peuplier à feuilles Irès-mobiles. A'ir>n ou e^ fen ou eleen, f., un seul arbre de tremble. On dit aussi koad-élô el koad-krén. Voyez Krén, deuxième art.

  • ELunËDËZEN, s. f. Allumette, brin de bois

ou de chanvre soufiré par les bouts. Pl. élumédei. H. V.

  • Elumi, V. a. Allumer, mettre le fen à quelque

chose de combustible Part. et. Elumid ar gouliju, allumez la chandelle. H. V.

Elv. Voyez Èlô.

Elvac’h. Voyez Elf.

Elven, s. f. Étincelle, petite parcelle de feu. Bluettc. Pl. elvennou. Eunn elven a hell lakaad ewm Idn-gwall da gregi, il ne faut qu’une étincelle pour produire un incendie. Quelques-uns prononcent éliénen. En Vannes cl en Corn., on dit fulen, dans le même sens.

Elvenm, V. n. Étinceler, jeterdesélincelles, des éclats de lumière, en parlant du feu. Elvenni a ra kalz ar c’hcàncxid-zé, ce bois étincelle beaucoup. Quelques-uns prononcent diénenni. En Van., on dil fulennein, dans ce sens.

Elve.nnlz, adj. Étincelant, qui jette des étincelles, en parlant du feu.

Elvézen, s. m. Raifort, plante à fleurs d’un jaune pâle, qui croit dans les blés et les gâte. Ehézénin, f., un seul pied de raifurt. Pl. elvézen. En Vannes, atvein ou alouein.

Eiijpron. pers. Je, me, moi. £m eiiî, j’ai (c. à d. je ai). Voyez am et më. H. V.

Em, prép. Par contraction pour é, dans, et ma, mon, ma, mes. Em zi (pour e ma ;i) «  lié béza. il doit être dans ma maison. Em gwélé héñ c’hafol, vous le trouverez dans mon lit.

Em. Voyez En em.

Éma ou É-MA, espèce de particule qui s’emploie seulement dans la conjugaison du temps présent de l’indicatif du verbe béza, être, de cette niaiiière : éma ounn, je suis ; éma oud, lu es ; éma, il est ; étna omp, nous sommes ; éma oc’h, vous êtes ; éma ifU, ils sont. Ou, par élision, éni’ ounn, ém’ oud, etc. Ema ounn aman, je suis ici. Éma er gcar, il est à la maison.