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mangez de ceci, à moirn que vous n’y ayei de i la répugnance Voyez IIklu.

DuSjéhl’^, adj. Déj^oûtanl, parliculiîrement en parlant des mets mal|)r<)|)res. Ké[iugnant. h’uzid ar c’hik-zé, duñjeruz eo, cachez celte viande, elle est dégoûtante.

lioNT ou Dii.vD ou DoNET, tous trois par abus, pour Del i, non usité, v. n. Venir. Arriver. Devenir. Survenir. Part, rfeiic^.el, par contractron, deùl. Doûd a rai hiriù, il viendra aujourd’hui. Dcùel mdd ra viol, soyez le bienvenu. Bikenn na zeùod abenn eùz a gcmeñlse, vous n’en viendrez jamais à bout. Doñd dû, devenir noir, noircir.

DoScz ou DoSvoz, adj. Domptable, qu’on peut dompter, apprivoiser. Voyez Tbec’uuz et DuÑ.

DoNv.4. Voyez DoS.i.

DoÑvcz. Voyez Do.^iz.

Don, s. f. Porte, ouverture faite pour entrer dans un lieu et pour en sortir. C’est aus’^i l’assemblage de bois qui sert à fermer l’ouverture de la porte. Pl. i’om. Après l’article ann, le d se change en n, ou se perd, dans le mot dôr ; ainsi, au lieu de aîifi dur, on dit ann nor ou ann or, la pdrte. Dur ann U a :o digor, la porte de la maison est onverte. Dor-ouc’h-dôr é chnumoñt, ils demeurent porte à porte. À tôr-c-dôr é clioulenn, il demande de porte en porte. SeUoud ouch ann or adrcñ, chercher des défaites ; à la lettre, BECiRUER la porte DE derrière.

Dur borz, s f. Porte d’une cour. Porte coclière. Ce mot est composé de dôr, porte, et de porz, cour.

DoR-DAL, ou Dorz.vl, s. f. La porte du porl ; iil, du frontispice d’une église ou autre bâtiment. Ce mot est composé de dôr, porte, et de (ai, front.

Dorc’hel, s. f. Loupe, tumeur qui vient sur la peau. Pl. dorc’lieileu Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Gwagren.

Dorc’hel. Voyez Dôrzel.

Dôrieel, s f. Petite porte. Demi-por’e. Contre-porte. Pl. dorikellou. Serred eo ann dùrikel gañ-éñ, j’ai fermé la contre-porte. Voy.

DÔR.

DoBiEELLER, S. m. Celui qui fait des claies, des barrières, etc. Guichetier, celui qui ouvre et ferme les guichets. Valet de geôlier. PI. ien.

DoRLÔi, et, par abus, Dürl6, v. a et n. Pétrir, détremper de la farine avec de l’eau et en faire de la pâle. Selon quelques-uns, couvrir la pâte, afin qu’elle fermente et qu’elle lève. C’est aussi caresser avec la main, comme l’on f^it aux petits enfants, aux chiens, aux chats, cic Manier beaucoup. Part. et. Ce mot est du dialecte de Tréguier.

Dorlota, v. a. Caresser, faire des caresses. Flatter. Dorloter. Cajoler. Part. et. Na zorlôlitkédhô kiniterv évelsé, ne caressez pas ainsi votre cousine. Ce mot me semble venir du précédent.

Dorlôteb, s. m. Celui qui caresse, qui

Dor ;

(latte, etc. Pl. ifn.Vov. le» deux mots précéd. Dobl6tëre/., s. m. Adulation, llulterie lâche el liasse. Voyez Uoulôi et Dorlota.

DoRM. Voyez Doijbü.

DoBOSBN. Voyez Tobosk ?(.

Dorzel, s f. Serrure, machine qui sert à ouvrir et à fermer une porte, au moyen d’une clef. Pl. dôrzelluu. Likid ann alc’houez enn dôrzel, mettez la clef dans la serrure. Quelques-uns écrivent lôrzel. En Vannes, dorc’hel. Voyez Potal.

DosEjf. Voyez Tose.n.

DoTO, s. ra. Jeu des jeunes garçon.s, que l’on nomme en français JKf de la crosse. Dan§ ce sens, on n’emploie guère ce mol qu avec le subst. c’hoari, jeu. Uulu est encore la balle qui sert à ce jeu. Pl. iou. Déump da c’hoari dotu, allons jouer à la crosse.

Dolar, s. m. Terre. Terrain. Terroir. Pl. ou. Kouézed eo d’ann douar, il est tombé k terre. Ann douar brdz, la terre ferme. le continent ; à la lettre, la grande terre. Douar Icil, terreau ; à la lettre, terre de fdmieb. Douar tomm ou slû ou gounid, terre chaude, qui est en valeur. Douar ien ou disUioiifrosl, terre froide ou en friche. Douar kôz ou létoun, jachère, terre qui se repose. Douar béô, terre franche. Douar priek, terre glaise.

Docar-aotrou, s. m. Domaine congéable, se dit d’un domaine que le bailleur peut reprendre, en remboursant au colon ses bâtiments et superfices. Pl. douarou-aolrou. H.V.

DoUAR-KOMAA.ÑT.VoyOzDoLAB-AOTROC.H.V.

DoiABA, V. a. et n. Enterrer, mettre ou cacher en terre. Inhumer. Planter. Terrasser. Atterrer. Jeter par terre. Aborder, prendre terre. Attérir. Se terrer, se cacher sous terre. Part. et. Douarcd eo hé arc’huni gtifU-ha, il a enterré son argent. Enn ilizc vézô douaret, il sera enterré dans l’église Id da zouara ar wézcn-mañ, allez planter cet arbre. Douared eo bét gañd ar bleiz, il a été terrassé par le loup. Coudé kalz a boan é lnuarzomb é énez Eûsa, après beaucoup de peine, nous abordâmes dans l’île d’Ouessant. Douarcd eo al louarn, le renard s’est terré. Voyez Bésla.

DocAREE. adj. Terreux, mêlé de terre, qui est sali de terre. Qui est couleur de terre. Douareg eo ann Iréaz-zé, ce sable est terreux. Nékéd douarek va daouarn, mes mains ne sont pas terreuses.

DocABEN, s. f. Souterrain, lieu voûté sous terre. Pl. douarennou. Voy. Mougéô. H. V.

DoLAREN, s. m. Petit-fils. le fils du fils ou de la fille, par rapport à l’aieul ou à l’a'icule. PI. éd. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Niz.

DocARÉxEZ, s. f. Petite-fille, la fille du fils ou de la fille, par rapport à l’a'icul ou à l’aïeule. Pl. éd. Ce mot est du dialecte de Vannes Voyez NizEz.

Ducaker’, s. m. Planteur, celui qui plante. PI. ien. H.V.

Dûuarérez, s. m. Plantation, action de planter. H. V.