Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/311

Cette page n’a pas encore été corrigée

DOA

fer long et carrù, dont le bout sort de la serrure et entre dans la gâche. l’I. dlcizcnnou. Torred eo dleizen ann dorzel, le pènc de la serrure est rompu. On dit aussi kleizcn.

Di-ÉouH, s. m. Débiteur, celui qui doit. Pl. ien. Va dléour eo abaoé pell amzcr, il est mon débiteur depuis longtemps. En Vannes, déléour. l’I. ion.

DiÉouREz, s. f. Débitrice, celle qui doit. PI. éd. Hô lléourez eo, ha va Iniii ivé, c’est votre débitrice, cl la mienne aussi. En Vann., déléourez.

Dléout, V. a. et u. Devoir, être obligé à payer quelque chose. Etre obligé à quelque chose par la loi, par la bienséance, etc. Elre tenu de. Falloir. Part, dldel. Né dU’ann kh hais mui, je ne dois plus beaucoup. W^arc’hoaz élléann moñd war ar mcaz, il faut que j’aille demain à la campagne.

Dlédz, adj. Redevable. Oliligé. DWur ounn d’é-hocli, je vous suis redevable, je vous suis obligé.

DiEÙz. Voyez Dluzen.

Dldc’hen. Voyez Dldzen.

Dluza, V. n. Se moucheter, se tacheter, à la façon des truites, l’art, et. Voyez le mot suiv.

Dldzadcr, s. m. Tavelure, bigarrure d’une peau tavelée. H. V.

DiüZACHjS. m. Rousseurs, taches rousses qui viennent principalement au visage et sur les mains. II. V.

Dldzen, s. f. Truite, poisson d’eau douce. PI. dMz ou dluzed. Kalz azluzed a zô ersler- ■ma%, il y a beaucoup de truite dans cette rivière. — En Corn., dleùien, ou g[eàkn.E,n Vannes, dluc’hcn.

Doan, s. f. Chagrin. Déplaisir. Ennui. Tristesse. PI. iou. Eunn doan vrdz cm eùzbcd eùza gémeñl-sé, cela m’a fait un grand déplaisir. Mañlred eo gañd ann doan, il est accablé de tristesse.

DoANiA (de 2 syll., doa-nia), v. a. Chagriner, causer du chagrin, du déplaisir. Attrister. Ennuyer, l’art, doankt. Cltitupclrd azeû d’hé zoania, voilà ce qui le chagrine, ce qui l’atlriste. En eui zoania, se chagriner, s’ennuyer, s’attrister.

DoAisiLz (de 2 syll., Joa-niwî), adj. Chagrinant. Attristant. Triste. Ennuyeux. Kelou doaniuz cm eiiz da lavaroul d’d-lioc’h, j’ai des nouvelles tristes à vous apprendre.

DoABË (de 2 syll.,doa-rc), s. f. Apparence, l’orme. Figure. Air. Manière. Conduite. — Acabit, qualité d’une chose..Semblant. H. V. Pl. doarcou. ]>oaré di’n fur a zô gnñlha, il a l’apparence d’un honinu’sago. Dionchann doaré anézhañ, selon sa l’orme, sa ligure. É ;)t’ zoaréî De quelle manière ;’ llervcz doarc, adv. Ajiparemmcnt, en apparence. Azoaré, adj. et adv. (lorarae il faut. En état. D’importance. Convenablement. Extrêmement. Le plur. doarcou s’emploie encore pour exprimer l’état des choses, les tenants et aboutissants ; les nouvelles du tempsj les êtres d’une maison, etc. Di’.vAi ann doareou, diyarcz ober al leùé, tirer les

DON

■^èL

vers du nez, en contrefaisant le simple ; i !j lettre, AppRE.>DnE les êtiies, sols paÊTExrr.

DE F.ilHE LE VEAD.

DoAiiÉEK OU DoABÉcz (dc 3 syll., doa-rtek ou doa-ré-uz], adj. Formaliste, attaché aux formes, aux formalités. Voyez Doabë.

DoAiiÉ DÉM,s. f. Mannequin, figure d’homme faite de bois ou d’o,ier, etc., dont les peintres se servent pour disposer des draperies suivant les diverses attitudes des figures qu’ils veulent représenter. Pl. doarcou-dén. II. V.

DoABÉ-CAEB, s. f. Beau-semblaot. Pl. doarcou kacr. H. V.

DoARÉou-KLz, s. m. pi. Machination, intrigue. Conspiration. II. V.

DoARÉSKBÏVA, s. f. Style, la manière de composer, d’écrire, dc peindre nos idées par le discours. Eunn doarc-skriva digempetia ou digiñkl en deûz, il a un style simple. H. V. DoÉ. Voyez DotË. DoF. Voyez Dan. DoGAx. oyez Daocgax. Doc’uA. Voyez IIoc’ha. Dôeim. Voyez Dozvi.

DoHz, s. m. Mage, sage, savant. Pl. ien. En lialles, doez. Ce mot a vieilli. H. V. Dôi. Voyez Dozvi.

DÔL, s. m. Lieu bas et fertile (dc lu, dit le P. Grégoire dans son Diction, français-breton, art. LIEU, peut venir le nom de la ville de Dôl). Ce mot est peu en usage aujourd’hui.

Dolmen, s. f. Autel. C’est le nom que l’on donne communément à ces monuments en forme d’autel ou de table, que l’on rencontre en assez grand nombre en Bretagne, et dont on attribue l’érection aux Druides ou à leurs sectateurs. Ce mot est composé de dol pour laol ou loi, table, et de incan ou men, pierre. Don. Voyez Doun.

Don, adj. Privé. Apprivoisé. Familier. Doux. Docile. Eul labouz am cûz liag a zt’ don, j’ai un oiseau qui est apprivoisé. Don bràz eo ann dén-zé, cet homme est bien familier.

Do.ÑA ou Do.ÑvA, V. a. Apprivoiser, rendre doux et moins farouche. Dompter. Rendre familier. Part. et. Biskoaz n’em cûz gcllcl hê zona, je n’ai jamais pu l’apprivoiser, le ili)nipler. DoÑAAT ou Do.ÑVAAT, V. u. S’apprivoiser, devenir plus doux. Se familiariser. Part, doñcct. Doñaad a ra buhan, il se familiarise promplcment.

Do>DER. Voyez DouNDEn. DoNÉDiGEZ, s. f. Venue. Arrivée. — Comparution, action de comparaître devant le juge. II. V. Vann eil donédigez eùz hon aotrou, à la seconde venue de noire Seigneur. Dnuc’di- (]cz-rdd, bienvenue, entrée. Ile zoncdigczvdd eu deùz gréad hiriô, il a fait son enirtc aujourd’hui.

"DoNÊzoN, s. f. Cadeau, petit présent. Pl. ou. (Corn.) En Galles. don. H. V.

DoNJER, s. m. Dégoût, particulièrement pour les mets mal propres. Répugnance. Dibrid eùz ann drà-man, nànéd doñjer hô yt,