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Daëbaol’i ou Dabaoli ou DAftLA0Cl(dc3 syll., dac-ra-uui on da ra-oui ou daé-ta-oui,, V. n. l’Icurcr, irpaiidrc des larmes. Larmoyer. Part, dacraouil ou daniouel ou daélaouel. Né ra néméd daéraoui noz-dciz, il ne fait que pleurer jour et nuit. Voyez üwéi.a et Lé.nva.

Uaéraouuz (de 3 syll., ddt’-ruoM-u ;), ailj. Qui mérite d’être pleuré.

Daërë (de 2 syll., daé-ré) ou Daké, s. m. F^a basse-raarcc. Voyez Gouuleûn.

Daékou ou DAitou (pu Daéi.ou (de 2 syll., daé-rouou da-roudu dac-luu), s. m. pi Pleurs. Larmes. Skida dadrou drùz, n’paiidre des larmes amères, fondre en larmes. Quelques-uns emploient le singulier daéraouen (dc’Isyll., dac-ra ouen), mais il est rare. — Aulrelois, daczrou. En Galles, dagrô. H. V.

Daez ou Di ;z,s. ra. Degré, marehe d’un escalier. Pl. daésiou ou dt’siou (de 2 syll., daésiou ou dé-siou). Uañlcr-kañl daez a zà c’Iioaz da biilal, il y a encore cinquante degrés ou marches à monter. A-zez-é-dcz, par degrés, de degré en degré, Insensiblement, peu à |ieu.

Daez, s. m. Pavois. Pl. dacsiou. Voy. Pavez, deuxième article. IL V.

Daf. Voyez Dan.

Daffarer ou Darbarer, s. m. Il se dit et de Paide-raaçon et de l’aide-couvreur. — Celui qui prépare ; apprêteur. Pourvoyeur. H.V. Pl. un. Livirid d’ann daffarer digas pri, dites à l’aidemaçon d’apporter du morlier. Itiiid ar meinskleñd-mañ d’ami darbarer, donnez ces ardoises à l’aidccouvreur. — En Galles, darparour. IL V.

Daffariou DAKBAni, v.a.cln. Aider ou servir un maçon ou un couvreur. — Prciiarer ; apprêter ; disposer. En Gai..darpart. ILV.Parl. et.

  • Dag ou Dager, s. m. Dague. Poignard.

Stylet. Baïonnette. Pl. dagou ou dagériou. Eunn laol ddg ou dagcr en deiiz rùed d’hi cnébour, il a donné un cou|i de dague, de poignard ù son ennemi. Voyez Gour-glézé et Goistil.

Daoenna, V. n. Perdre la voix et la respiration à force de crier.S’égosiller.Part.et.Je ne connais ce mot que par le l3ict. de Le Pelletier.

  • Dager, s. m. Celui qui frappe avec une

dague, un poignard, etc. Pl. icn.

Dager. Voyez Dag. Dagéri. Voyez Dagi.

  • Dagi ou Dagéiu, v. a. et n. Fra|ipcr avec

une dague, un poignard, etc. Poignarder. Part, dagel ou dagérel. Voged co bel guñd hé vvvelfW aélépoigiiardé par sou valet. Voy. Taga.

D.tc’HALM ou Dfic’uALM. C’cst uu tcrmc des charretiers et bouviers. A droite. Du côté droit. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. — On dit aussi dac’hal-anid ou dic’hal-amd ; à la lettre, refh x ici ! dont dac’halm parait être une contraction. IL V. Voyez Du/iiA.

Daioni, s. f. Bonté. Pl. iou. Ce mot a vieilli. Il est à l’adjectif dd, bon, ce que madéUs est à l’iMljectif jndd. H. V.

Daik, s. m. Terme enfantin pour signifier caresse. Obcr daik, caresser, faire des caresses à la manière des petits enfants. Eunn daik

DAL 0.1-]

en deûz gréad d’in, il m’a fait une caresse. üaik n’est autre chose, je pens.-. que le diminutif de dd, jiiie, plaisir S’<cz.Ailazik.

D’aï, avec apostrophe, pnur Ua al, préposition-article désignant le troisième casdes noms, au singulier comme au pluriel. Elle répond au datif des Latins, et aux mots français au, A i.a, Ai :x Val nesemcl que devant les mots qui commencent par 1.. Ii’asidann drd-mañ d’al léslr, [lorliz ceci au vaisseau. Lii-iiid d’al léanc : éz inn d’hé gwéloul, dites à la religieuse que j’irai la voir. Itôedem eùz da zibri d’al lôéned, j’ai donné à manger aux bêles. Voy.D'A>>- et 1)ar.

Dalé, s. m. Uetai dément. Uetard. Délai. Remise. Pl. ou. Monda rinn d’Iiti kœéloudhép dalé, j’irai vous voir sans tarder, sous peu. Rôid d’in eunn dalé-benndg, donnez-moi quelque délai, quelque remise. Voyez Govkzez.

Daléa, et, par abus, Dalé, v. a. et n. Tarder, différer à faire quelque chose. Retarder, empêcher d’aller, de partir, d’avancer. Causer du retard, du délai. Part, daléel. l’éléae’h /loc’/i cûs-hu daléel keid amzer’} où avez-vous tardé si longtemps !’ JN’a zaléilkédac’hanoun, ne me retardez pas.

Daléer, s. m. Celui qui tarde, qui retarde, qui est habitué à mettre de la lenteur à tout ce qu’il fait PI. l’en.

Daléérez, s. f. Celle qui tarde, qui retarde, qui est habituée à mettre de la lenteur à tout ce qu’elle fait. Pl. éd.

Dalêidigez, s. f. Action de larder, de retarder, de différer.

Dalétée>', s. f. Mouchoir de cou. Collerette. PI. daléléenncu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Goüzoüge.s.

Dalécz, aitj.Tardif.qui tarde, qui fait tarder, qui vient lard. Rézaléuz eo béd ar skoazcl, le secours a élé trop tardif. Daléuz brdz eo ann avalou-zé, ces pommes sont fort tardives.

Dalc’h, s. m. Tenue, manière détenir. Maintien. Prise. Capture. Domination. Seigneurie. Domaine. Juridiction. Fief. Autorité. PI. iou. Anaoud a ril-hu ann dale’li eu : ar vércùri-mañ ?

connaissez-vous la tenue de ccHe 

ferme ? N’en deùz dalc’h é-béd ann dén-zé. cet homme n’aaucune tenue. A’uïiH da/r’/i màd am eûz gréai, j’ai fait une bonne capture. N’em’ounn mui cnn lié zatc’h, je ne suis plus dans son fief. N’hoc’h eùz dale’h é-béd lEar-n-vun, vous n’avez aucune juridiction, aucune autorité sur moi.

Dalc’h, s. m. Tempérance, vertu morale qui règle, qui modère les passions et les désirs, et particulièrement les désirs sensuels. Voyez PoELL. II. V.

Dalc’iia. Voyez Debc’hkl.

Dalc’hédigez ou Dalchidigez, s. f..assujettissement. Sujétion. Contrainte. Soumission. Domination. — Séquestration, action pariaquelle on séquestre, on renferme illégalement une personne contre sa volonté. II. V. Né garoñl kéd ann dalc’hédigez, ils n’aiment pas la sujétion, la contrainte.

Dalc’het, part, ctadj. Tenu. Obligé- Assu-