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KO F,

Ki’iDÀLEn. Voyez Kuuahrii.

•KouAit ou ^ ;(^rlAH, s. f. Galiarc, petit l’Atimwil large ut plat pour rcmonltT les rivières. PI. kùbiii ou yobiri. Quelques-uns prononcent kiibirri ou iji’ibiiri. IJ’ur cur gûbar vrdz iñd dciid aman, ils sont venus ici sur une gramie galiare. ICn Vannes, kùbal. l’I. eu.

KôDARKii ou (jùiuuËU, 8. ui. Galiarier, patron ou conducteur d’une gabare. l’I. kii. ï.n Vannes, kôbalour, l’I. ion.

  • KoK, 8. ni. Coq, oiseau de liusse-cour, le

niàledo la poule. PI.Ac’f/iou kéger. Ce mot est du dialecte de Cornouaille, de Vannes et de celui de Trég. Ailleurs, on dit/it/cA.

IfoK, s. ra. C’est le nom que l’un donne à la graine ou au fruit du houx.

  • KoK, s. m. Ce mut, quoique inusité oujourd’hui

chez les Bretons, a dil signilier cuisinier ; on le retrouve encore dans sun composé kok-lôa. D’ailleurs kok doit être le radical de kegin, cuisine, de kcyincr, cuisinier, etc. C’est ainsi que de kiok, on a fait kregi, de losk, le ski, etc. — Quoique commun aux Gallois et aux Armoricains, il vient sans doute du latin,où il a toutesa fajuille. H. V.

KoK-LÔA, s. f. Grande cuiller qui sert à tremper la soupe. Cuiller à pol.Pl./cok-Waiou.A la lettre, ccilleudeciiisimer. En Vaii., koklôé ou koklc. Quelques-uns prononcent klogé.

  • KoKED, s. m. J- squif, petit canot dont on

ft sert à divers usages dans la navigation. Pl. ou. Ce mot est du dialecte de Corn. Yuy. Bàg.

KoKLÉ. Voyez Kok-lùa.

KÔD. Voyez G<^d ou Gùbel.

Kodioc’h, s. m. C’est, uu des noms que l’on donne à l’alouette, dans le diid.de Van, PI. éd. Voy. Alc’iiocédeh, Kabellsk et KogeiNnee.

KoED. Voyez Koat.

KoÉDEi.N. Ñ oyez Roada.

  • KoÉF (d’une seule syll.), s. m. Coiffe,

espèce de couverture de tête à l’usage des femmes. PI. ou et iou. Né deùz ncCrà cvit gùlei hé c’hoéf, mar gra glaô, elle n’a rien pour couvrir sa coiffe, s’il pleut.

  • IvoÉF-Nôz, s. m. Serre-tête, coiffe de nuit.

PI. koéj’ou-nàz. H. V.

  • KoÉFA(de 2 syll., koé-fa), v. a. Coiffer,

mettre une coiffe à une femme. Part. et. Nocli kél koéfel mâd, vous n’êtes pas bien coiffée, vous n’avez pas bien rais votre coiffe. En em goéfa, se coiflcr, mettre sa coïKcEnem gpéfa a ra er c’hiz ko ;, elle se coiffe à l’ancienne mode.

Koéc’hein. Voyez Koaza.

Koéc’hérec’h. Voyez Koazébez.

KoEN. Voyez Koan.

KoÉMEiN. Voyez Koama.

Koenv (d’une seule syll.), s. m. Enflure. Tumeur. Bouffissure. D£ plus, hydropisie, maladie, enOure causée par un épanchcment et un amas d’eau. Tiscd co hé vorzcd yañd koenv hé droad, l’enllure de son pied a atteint sa cuisse. Gand ar c’hocnv eo marvel, il est mort d’hydropisie. En Van., /"oanv ou /hwam). lioENvi (dfe 2 syll., kocn-vi), v. n. Enfler. S’enfler. Devenir plus gros. Part. et. Eocnvi

KOI"

a ra ht vréae’h, son bras enfle. En Vannes, fuuanvein ou fnuanuuein.

KofeiiEü ou KuLÈUED ;de 2 syll., koéred ou kouéred), s. m. La cliarrée, cendre qui reste 8ur le cuvicr après que la lessive est coulée. Ce mot est du dialecte de Vannes el doit être co»i|)usc de koué pour kuues, buée, lessive, el dercd, flux, écoulemeut. ’oy. Str-oAif.

lyoÉrAAT. Voyez Koada.

K()Évii.>. Voyez Kuaven.

KoftVE.>.>EIN. N’oyez K0AVRM<l.^.

Kor ou Kôv, s. m. Ventre, la capacité du corps de l’auimal où sont enfermés lusboyaax. En parlant des femmes etdes femdies des animaux, il se prend particulièrement pour le lieu où se forme et se nourrissent les enfants, les petits de l’animal. Sein. Panse. L’endroit plus gros d’un vase. La partie d’un mur qui

ivance et menace de s’écrouler. Pl. kofou ou

kofiou (de 2 syll., ko-fiou), kôtou on kôiAou. Drouk kùfem eûz, j’ai mal au ventre, h’ianv brdz co bid hé vamm, keit a m’é deiiz /k’îoi»gcl enn hé c’hùf, sa mère a été fort malade, tout le temps qu’elle l’a porté dans son scirT. lié a gùo é ditiz ar bùdez-zé, cette terrine a trop de ventre. On appelle /f(i/-foi/tart(Voy. ce mol.) le ventricule ou l’estomac, le viscète, dans le corps de l’animal, qui reçoit et digère les aliments ; il se dit plus ordinairement de lliomme ; à la lettre, petit ve.nthe, ce qui est bien exprimé en français par le mot ventricule. Voyez BoLZEN.

KoF-BiHA,>, s. m. Bas-ventre, la partie inférieure du ventre. H. V.

KoF-GÀa, s. m. Mollet, le gras de la jambe. A la lettre, ventre de jambe. On dit aussi kôv ar c’hàr,

KÔFA ou KôvA, v. a. et n. Porter le ventre en avant. S efforcer de soutenir quelque chose du ventre ou par le ventre. Faire ventre, en parlant d’un mur qui crève. Part. et. Voyez

KeINA et BoLZENM.

KôFAD ou Kôv AD, S. m. Ventrée, la capacité, la contenance du ventre. Portée, tous les petits que les animaux font en une fois. En ce sens, i’ s’applique aussi au fruit de la fename. PI. ou. kur c’hôcad tndd a iôd en dcùz gréai, il a fait une bonne ventrée de bouillie. Kofadoti brdz é deûz alaô ar iviz-zé, cette truie a toujours de fortes portées. Eûz a eur c’hi’vnd iñt, ils sontjumeaux,- à la lettre, ils

SOKT D’CNE VENTRÉE.

ItoFATA, V. n. Se remplir la panse ; faire bombance. Part. et. H. V.

KoFEKou RôvEK, adj. et s. m. Ventru. Pansu. Quia un gros ventre, une grosse panse. Pourle plur. du subst., kciféien ou kùféged. Voy. Bëgéliee, BiGÔFEK et Teïbennek.

RÔFÉGEZ, s. f. Femme qui a un gros ventre. PI. éd.

• KoFiNox ou KorFiÑoN, s. m. Chausson, chaussure de toile, de laine, de cuir, etc., qui ne couvre que le pied. Pl. ou. Je ne connais ce mot que par le Dictionnaire du P. Grégoire- — C’est le vieux nom français du