Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/220

Cette page n’a pas encore été corrigée

If)/ ! km ;

iiiultoz les cilirns dt-hurü. Haia kounn, nain (les chiens. huéU ur c’hounn.’ c’est une furtc injure qui puurrait se rendre en Irançiis par cette phrase : pl’Issk-ti ; dkvb.nib ia patihe

DUS C.niUNS I

Ki-i)(itAii, s. m. Busset, chien de chasse (lui a les jambes furt courtes et tortues. Pl. chas-douar. Je ne connais ce mut que par le Dit t. du P. Grégoire. Il signifie, à la lettre,

CilJIfN DE TEHHE.

KÎ-DouH, S. m. Loutre, chien d’eau douce, animal amphihic. l’I. chas-dour. Ar c’In-duur a i-év gafit géol ha ijaiit pi’skéd, la loutre se nourrit d’herbe et de poisson. On dit aus^i dour-gi et dour-guunn.

Ki-FouToutEK, s. m. Barbet. Chien barbet. Voyez FoL’TOf !..A. H. V.

Ki Nôz, s. ra. C’est un des noms que les Bretons donnent au loup, par superstition, n’osant pas appeler parleurs noms propres les bêtes nuisibles. A la lettre, chien de m ;it.

Kî-RÉD, s. m. Chien de chasse. Chien courant. — Lévrier. H. V. Pl. chas-réd. Ce mot est composé de ki, chien, et de réd, course.

Ki-sAoz, s. m. Boule-dogue, chien dont les dents sont en crochets. Pl. chas-saoz. A la lettre, chien saxo.n. IL V.

Kî-V(iR, s. m. Chien marin. Chien de mer, poisson. Requin, gros poisson de nier très-vorace. Ce mot est composé de ki, chien, et de 7nôr, nier. On dit aussi môr-gi.

KiA, V. n. Soull’rir. Supporter. Essuyer. Résister. S’opiniâtrer. Part. kiet. Réd co béd d’in kia oud ar vcz-zé, il m’a fallu essuyer, supporter celte confusion. Kied ameiiz’oul-hai’i. Je lui ai résisté.

KÎD, s. m. Cercle de fer en forme de boite, qui garnit l’intérieur du moyeu d’une roue. C’est aussi, en général, tout cercle interne. Boite. Coque. Pot. Pi. ou. Voyez Kelc’ii.

Kibel, s. f. Cuve. Cuvier. Baignoire, cuve pour prendre des bains. Bain. Pl. kibellou. Lihidduur dominer gibcl, mettez de l’eau chaude dans la cuve, dans la baignoire. Voyez Béol.

KiBELLA, v. n. Prendre un bain dans la maison. Part. et. Réd é vézù kibella évid ann di-ovk-zé, il faudra prendre des bains pour ce mal-là. Voyez Korro-nka.

EiBELiA, V. a. Encuver, mettre dans une cuve. Part. et.

KiBELLAD, s. f. Cuvée, la plénitude d’une cuve, d’une baignoire. Pl. ou.

KiBELLADCB, S. m. L’aclion de prendre des bains dans la maison. Voyez Korronkébez.

Kibellec’h, s. m. Bains. Maison de bains. Appartement destiné pour se baigner. PI iou. Ce mot est composé de kibel, bain, baignoire, et de Icc’h, lieu. Voyez Kobro.nken.

Kibeller, s. m. Baigneur, celui qui prend des bains dans la maison. Celui qui tient des bains. Pl. ien.

RÎK ou KÎG, s. m. Chair. Viande. Pl. kigou. Etre kig ha kroc’hen, entre cuir et chair. Eig astomm, de la viande réchauffée. Bevin, maout ha leùé a zô kigou brdz, le bœuf, le

KIR

mouton et le veau sont de grosses viandes.

KIk-kresk, s. m. Coridylomc ou excroissance de chair. Voyez Khesken.

KIk-dk.nt, s. m. liencive, cliair ferme el immobile dans laquelle les dents sont implantées. Il n’a pas de plur. A la lettre, cuaii de

DE.NTS.

KIkder, s. m. Embonpoint, bon état ou bonne habitude du corps. Etat de celui qui est grasset, dodu, potelé. Voyez KirnEU.

KIk-gwèz, s. m. Gibier ; il se dit de certains aiiiniau.x qu’on prend à la chasse et qui sont bons à manger. Venaison. 11 n’a pas de plur. A la lettre, ciiAIB sauvage.

KÎK-TORH, s. m. Courbature, douleur dans les jambes, les cuisses et les reins, provenant de fatigue, et qui fait courber le corps. A la lettre, cuAin boupue. Plusieurs prononcent kitorr.

KioEL, s. f. Filet qui s’attache à deux pieux, à l’embouchure d’une petite rivière ou d’un gros ruisseau, pour prendre des anguilles et autres poissons. Nasse. Epervier. Pl. kidellou. Leûn eo ar gidcl a zHiou, le lilet est plein d’anguilles. Voyez Roded.

KiDEL, s. f. Litière qu’on met à pourrir dans les chemins pour en faire du fumier. Le lieu où se place celte litière. Ce mot n’est connu que dans les environs de Landerneau. Voyez GousiADEN et Baoz.

KiDELLA, v. n. Pécher aux filets. Part. cl. Voyez KiDEL, premier article.

KiEz, s. f. Chienne, animal domestique ; c’est le féminin dcki, chien. Pl. éd. Eur giez vihan é (/e«z,elle a unepetite chienne. Voy. Kî.

KiEZ-FocTODLEK, s. f. Cauiche, femelle du barbet. V. kiézed-fcutoulek. H. V.

KiEz-HÉD, s. f. Levrette, femelle du lévrier. PI. kiézed-réd. H. V.

KlEZ-RODELLEK.Voy.KlEZ-FODTOCLEK.H.V.

KiFNiDEN. Voyez Kef.mden.

KÎG. Voyez KiK.

KiGA, V. n. Prendre chair, se remplir de chair, en parlant d’une plaie. Part. et. Kiga a ra ar gouU, la plaie se remplit. Voyez KIk.

KiGEK, adj. Charnu, garni, fourni de chair. Eigek brdz eo ar iar-zé, celte poule est bien charnue.

KiGEL. Voyez Kégei.

KiGEN, s. f. Muscle, partie charnue et fibreuse, qui est l’organe des mouvements de l’animai. De plus, carnosité, excroissance de chair. Pl. kigvnnou. Kigcnnou kré en deûz, il a de forts muscles. Eur gigen a zô oud hé fri, il a une carnosité au nez. Voyez Kîk.

KiGEXNEK, adj. et s. m. Musculeux, où il y a beaucoup de muscles, qui a beaucoup (R ; muscles. Daou zénkigcnncg iñt, ce sont (ieux hommes musculeux. Pour le plur. du subst., kigennéien.

KiGER, s. m. Boucher, celui qui tue les bétes ou qui en vend la chair. PI ien. Id da glask eunn lamm leùé da di ar c’higer, allez chercher un morceau de veau chez le boucher. — En Galles, kigour et kigez. H. V.