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KAZ

• Katékiza, V. a. el n. ïaire le catéchisme. lnslrui^(^ EtisciKHcr. I’ ;irt. <■(. H. V.

  • KATÉiiizouR ou Katérismoub, s. m. C.aiècliisto,

qui enseigne le caléctiisaie.Pl.ùn. H. V.

Kav. Voyez Kaô.

Kava, V. a. Caver. Creuser. Miner. Fouir. Approfondir. Pari. et. Ar bcraduu dour a zeù a-benn da gava arméan ar c haleta, les gouttes J’eau viennent à bout de creuser la pierre la plus dure. Voyez Toi lla.

Kavaden, s f. Trouvaille. Découverte. Rencontre. Invention. 1*1. kavadcnnou. Eut gavaden cm «liî grcat, i’ai fait une trouvaille, une découverte. Voyez Kavout.

Kavade.nnolu, s. m. Inventeur. Pl. icn. H. V.

Kavala, V. a. Attaquer de [laroles. Injurier. Insulter. Part. et. Kavalaa laannhoU, il injurie tout le monde. Voyez IluEiiNi, FLEMsiiet

ISEINA.

Kavan, s. f. Corneille, oiseau que quelques-uns ont cru être la femelle du corlicau, mais qui en est une espèce différctile.Pl.et/.Plu- 1 sieurs donnent aussi le nom de kavan à la chouette. Voyez Fraô, Bran et Kaoien.

Kavan-v6r, s. f. Corneille de mer, oiseau. PI. kavaned-môr.

Kavas, s. m. Lefourchon d’un arbre, l’endroit où les branches se divisent. Voyez Gaol. Kavazëz. Voyez Koazez. Kavel, s. m. Berceau, petit lit des enfants à la mamelle. De plus, corbeille ou panier servant à divers usages. C’est encore une nasse pour la pèche. Pl. kaveUou ou kcvcl. Likil ar hugel er cliavel, mettez l’enfant dans le berceau. Leiz daim gavel a ioa anézhô, il y en avait plein doux corbeilles. Kalz a bêslu’d a su cr c’liavel,i y a beaucoup de poissons dans la nasse. Voyez Rést, premier article.

Kavkllau, s. m. La pléuitude, la contcuance (l’uabcrceau, d’un panier, d’une nasse. PI. OM.

Kavolt, v. a. Trouver. P.tncontrcr. Découvrir. Inventer. Part. /fai’(<. Klaskid hag é kvfut. , cherchez et vous trouverez. Kavedem eùz ann hini a gla,^kenn, j’ai trouvé celui que je cherchais.’ i en dciiz kavel nelrâ, il n’a ricu découvert, rien invenlé. Plusieurs personnes attribuent au verbe Aaout toutes les acceptions de kavout.

Kavout-màd, V. a. Trouver bon. Agréer. Approuver. Autoriser. Permettre. Part, kdvctmdd. Né gavé két viàd ar ’péz a r’wn, il n’approuvera pas ce que je ferai. Voy.KAoi)T-MÀ». Kaz, s. m. Chat, animal domestique qui prend les rais et les souris. Pl. kisier (de 2syll., ki-sier). Eur c’hàz diskouarncl néildl lu’lidila logôla, un chat auquel un a coupé les oreilles ne vaut rien pour priuidre les souris lin N aunes, kdc’k. Pl. kic’hier.

ItAZ. Voyez Kas, premier article. Kaz-vùr, s. m. Chat de mer, poisson. Pl. kisier-mùr. On le nomme aussi mùr-c’kasl.

Kazarc’ii ou Kazerc’u, s. m. Grêle, eau de pluie, qui, étant congelée en l’air, tombe par grains. Kvlled eo atm éduu gañd ar t’/ia-

Ki : i8i

zrrc’h, les blés sont fierdus par la ;rréle. Le P. dréfçoiro fait venir ce mol de krd :, séelié, duici, el de erc’h. neige. Je n’ai rien <le mieux à en dire. (>yez Grizii..

Kazabc’ui, v. inip. el a. Grêler, tomber de la grêle. Gâter par la grêle. Part. et. Kazarc’hi o ra, il grêle. Kazarc’hed eo ann idou, les blés sont grêlés.

Kazarc’ihiz,adj. Sujet ou propre à donner de la grêle. Kazarc’huz eo ann amzer, le temps annonce de la grêle.

Kazek, s. m. Jument, la femelle du cheval. Cavale. Pl. h’zékenned. Leùn eo ar guzek, la jument est pleine. En Vannes, on dit kizek, au |ilur. Partout ailleurs qu’en Vannes, on entend par ki’zck, tout un haras, tant chevaux que cavales. On s’en sert aussi comme |>lur. irrégulier de marc’h, cheval. Kasid archèzek d’ar park, menez les chevaux au champ. On désigne encore par le nom de kazek, une partic du métier d’un lis.^eraïul, que le P. Grégoire nomme jcmei.i e. Pl. ann diuu gazek, les jumelles. Voyez Marc’h.

Kazkk^Koad, s. f. Pivert, oiseau. Pl. hézek-koad. A la lettre, jcment de bois ou de FORÊT. On le nomme aussi eiibeûl-koad et A"i-

!ek-koad. 

Kazhl, s. f. Aisselle, le dessous du bras, à l’endroit où il se joint h l’épaule. Pl. duel ann dinu gazel. les aisselles. Ann touU kazel, le gousset, le creux de l’aisselle. Kazel se dit aussi de l’aile d’un bàtiinenl, d’une église, d’une armée : dans cette acception, son plur. est kasèliou.

Kazéliad (de 3 syll., ka-zé-Uad), s. f. Ce qu’un homme peut tenir ou [)orler sous l’aisselle ou sous un seul bras ; demi-brassée. Pl. 01/. Digasil gan-é-hoc’h citr gazéliad keùneiid, apportez avec vous une demi-brassée de bois à briller.

Kazerc’h. Voyez Kazarc’ii. Kazez, s. f. Chatte, femelle du chat, animal domesti(]ue. Pl. éd.

Kazprenn. oyez Kahz-prenn. Kazul-verr, s. f. Dalmatique, espèce de tunique ecclésiastique. Pl. A"a ;u(ioi(-fccrr H. V.

Kéa ou Ké. Voyez Mont. U. V. Ké. Voyez Keûz.

Kéal. N’oyez Kel, premier article. Ké. Voyez Kaé.

Kéalou. Voyez Kel, 1" art., el Kélêieb. Kéar. Voyez Ker, premier article. Kéar-veOr, s. m. Capitale, ville principale d’un royaume, d’une province. H. V.

Kéaz ou Kez, adj. et s. m. Misérable. Malheureux. Oui est dans la misère, dans la souf franco. Gueux, qui est réduit à mendier. Mcn diant. Indigent. Pour le plur. du subsl., kciz. Kéaz awalc’h lo abauc neùzé, il esl assez misérable depuis cette époque. Truez cmiii^oui- /i<i, ar geiz, ils me font pitié, les malheureux ! Kalz a geiz a xcéleur er gear-mañ, on voit beaucoup de gueux, de meodianls dans celte ville. Kéaz esl aussi un terme d’alTeclion. ri