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venir coiitl)c. Boiter. Cloclicr. Kc pas marcher droit, l’iirl. cl. h’aniniidliô pàz, courbez viiirc l) ;’iton. h’atiima (ira kal :, il boite beaucoup.

Kam.mki) ou K.4MM, s. f. l’as, le mouvemiril que fait un animal en mettant un pied devant l’autre pour marcher, l.e vcsiigc, la marque que laisse le pied en marchant. Trace. L’espace qui se trouve d’un [lied h l’autre, quand on marche. Démarche, allure, manière de marcher. l’I. kammedou ou kaimnou, et, par abus, kammejuu. Da hep kammcd, à chaque pas. ]yar lu’â diou gmnmcd ac’luinn, à deux pas d’ici, h’avimed-c- kammcd, pas à ;ias. A xoug hé gamm, à son pas. sans se presser. Kaiuiiiki), s. f. Janle, [liècc do bois courbe, qui fait une partie du cercle de la roue d’une charrette, d’un carrosse, etc. Pl. ow. Eut gammcd névc : a Ickéod d’ar rùdmañ, vous mettrez une jante neuve à celte roue.

IvA.MMED, adv. Jamais (par rr.p[iort au présent ; . V.n aucun temps. Ce mot est dii dialecte de Tréguier. ’Voyez jN^cphéd, Kikenn et BlSKO.U.

Kammel, s. f. Crosse, bAlon courbé par le bout. Pl. kammcUou. Etir gamniela ioa enn hé iourn, il avait une crosse à la main. Voyez Baz-uotu.

Kammeli.e.n-focrn, s. f. Rouahle, ratissoire emmanché dans du bois. Voyez Rozel-gamsi. Kammëbez, s. m. Claudication, action de lx)iler. Voyez Kamm.

Kammez, s. f. Boiteuse, femme qui ne marche pas droit. Pl. cd. Kammczed iñd ho diou, ce sont deux boiteuses, ^’oycz Kamm. Kamb. Voyez Kampoli.l.

  • Kamp, s. m. Camp, lieu où une armée se

loge en ordre. Pl. ou. En gallois, kamp. i’e mot, malgré -•-a physionomie fraiçaise, peut ôlre celtique. Voyez Kampbnn. H.’ V.

  • KampaouKampi, V. a. et n. Camper.Part.

cl. II. V.

  • Kasjpadur, s. m. Campement, action de

camper. Pl.JoM. H. V.

Kasipenn, adj. Uni, poli, arrangé. (Vann.) Voyez Kempen.>-. II. V.

Kampennein. V. a. Voyez Khmpenna. H. V.

  • Rampi, s. m. Intérêt, prolit qu’on relire

de l’argent. Isure. lUi arc’hanl war gampi, donner ou prêter de l’argent ù intérêt. — Ce mot est une corruption du latin Caméra pia, qui indique l’origine religieuse du prêt à intérêt. II. V.

’ Kampier, s. m. Champion ,qui combat en champ-ilos.I’l.icn. (Vocnb bret. du ix siècle. ; En gallois, kampour. II. V.

Kampoez. Voyez Kosipez, deuxième art. Kampoilen, s. f. Boue. Crotte. La fange des rues et des chemins. Ce mot est du dialecte de Tréguier. Voyez Kalar et Fa-nk. Kampoülennek, adj. Boueux, plein ou couvert de boue. Crotté. Fangeux. Ce mot est du dialecte de Tréguier.

Kampoill ou IvAsinon. !., s. m. Vallée, espace entre deux ou plusieurs montagnes, ^’al• Ion, espace entre deux coteaux. Petite vallée. KAN ,73

PI. OH. Ce mot est du dialecte de Corn. —.-Vn cicnnement et en Gall., kamh. Voy. Trao.nien’

  • Kamps, s. f. Aube, vêtement des prêtres

et autres ecclésiastiques à l’église. Pl. iou. Lilu ad eo hé gampi gañd ar üüek, le prêtre a mis son aube.

KÀN, s. m. Chant, élévation et inflexion de vnix sur différents tons, avec modulation..Manière de chanter. II se dit aussi du ramage des oiseaux, du cri du coq, delà cigale, etc. Eur c’hdnkafuaouuz a çlciv/nn, j’entends un chant funèbre. Ua gdn ar c’hiiok, au chant du coq. KÀN, s. m. Canal, conduit par où l’eau passe. Tube. Tuyau Cyliridre. Conduit. (Gouttière. ^■allon (suivant le P. Grégoire ;. Pl. 10«. Eur c’hdn biltan zô da dreùzi, il y a un pelit canal à traverser. TaulU-héñ er c’hàn, jetez le dans le tuyau, dans le tube. Tec’hid a zindtin ar c’hàn. ôlez-vous de dessous la gouttière. ^’oycz.4oz, deuxième article. Kan ou GaS, s. f. Charogne, corps d’un anim.il mort et corrompu. Cadavre, corps humain moit. Au figuré, femme débauchée, prostituée. Eur gan-bcnnàg a zô dréamañ, il y a quelque charogne dans les environs. Dizouared co hcd ar gañ, o ;i a déterré le cadavre. Màp-kan est une injure très-grossière mais fort usitée parmi le peuple. EJIe répond à l’expression française, fils de pctaw. En Vannes, gwann.

Ka.na, V. a. et n. Chanter, pousser la voix avec modulation. Il se dit aussi des oiseaux, etc. Part. cl. Né ra ncini’d kana hcd ann deiz, il ne fait que chanter tout le jour. Kléi-oud â rann ann aic’houcder o An«a, j’entends chanter l’alouette. Voyez (Geiza.

KAriAii, s. m. Chanvre. plante dont l’écorte sert à faire de la filasse. Réd co lakaadarc’^anab da éôgi, il faut faire rouir le chanvre. Kanabek.s. f. Clieiieviére. champ semé de cherievis. Pl. kanabcgou. Ürc ar ganabeg é Ircménol, vous passerez par la chencvière. Kamper, s. m. Chardonneret, petit oiseau. PI. ien. Voyez PABAOrr..

K.i.v-K0MPi ;z ou Kàx-pi.éan, s. m. Plaincliant, chant uni de l’Eglise. H. V. Kanaoie.n (de 3 syll., ka-na-ouen), s. f. Chanson, vers que l’on chante sur quelque air. Cantique, hymne que l’on chante en l’honneur de la divinité. Pl. ianaoucntiou. Deskid d’in ar ganaoHcnzé, apprenez-moi celte chanson. Eur ganaoHcn a gaiwur araog ha goudé ann oféren, on chante un cantique avant et après la messe. En Vannes, /.nucK. Pl. ru.

— C’est le seul dialecte où il signifie cantique : dans les autres, on dit kanaoiien-sañtel. hami-OHcn vient deAvin, chant et de noucn, inspiration. H. V. Voyez Gwerséen.

Kanaoi’esnou-mésaèriex, s. f. pi. Bucoliques, poésies pastorales. II. V. Kamaou.ñ. Voyez Kraoi’N.

KA^ASTEL, s. f. Buiïel, armoire pour renfermer la vaisselle et le linge. C’est aussi (cl cela est le plus ordinaire chez les Üretons) une espèce d’armoire ouverte au-dessus d’un