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BRE

frères cunsanguins. Itriûdtûr a vamm ou hreùdeùr a berz niamm, frères utérins. Ureiidcür gérell uu breüJeür eùz a eur c’hôfad, frères jumeaux. Eu aunes, brér. V. brider. Breih-karr, s. ni. Beau-frère, le mari de la sd’ur ou di- la liillr-s(rur. Le frère du mari (lu de la feninjr. l’I. brciideùr-kaer. Urrùrkacr co d’in, il est mon beau -frère. En Vannes, breùrek ou bràcli. Wise/. Kakh. Brelr -(lÊVEL, s. m. Krère jumeau. Pl. brexideûrgével. Voyez Gévbl, prcm. art. BiiKiH-LÉAit, s. m. l’rère de lait, qui a eu la même nourrice. Pl. brcùdcùr-léaz. Ukei’r magbr, s. m. Frère de lait. Pl. Ilrcùdeùr-mager. H. V.

IjKel’r-skùlieb. s. m. Ignornnlin. De l’ordre des frères ignorantins, religieux de la congrégation de saint Yon, qui tiennent des écoles éléraenlainîs. Pl. brcùdcùr-skôliérien. II.. Brklrek (de 2 syll., breii-rck), adj. Fraternel, qui est propre à des frères. Eur garañtez vreùrek hà (leùz ann eil évid éijüi, ils ont une amitié fraternelle l’un pour l’autre. BuEiREK ou Bhëkrk, s. m. Frère d’un autre lit. Frère de père ou de mère seulement. Il se dit aussi, mais plus rarement, du beau-frère, mari de la sœur ou de la belle-sœur. Pl. breùréged ou bréréged. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Ha. ñter-vreir et Breùr-kaer. JSrei KiEZ I, de 3 syll., brcil-ri-ez), s. f. Confrérie, association de personnes qui se réuiiisscTit pour quclqu’objet de piété ou pour un autre motif. — Société. Académie. Corporation. H. V. Tribu, une des parties dont un peuple est composé. Pl. ou. Meùr a rreûriez a zô enn iiiz-mañ, il y a plusieurs confréries dans cette église. En amies, brériac’h. Brelt ou Breid (d’une seule syll.), s. m. Plaidoyer, discours prononcé à l’audience par un avocat, pour défendre le droit d’une parlie. Plaidoirie. Pl. breùdou, et, par abus, breûjou. Ué vreùd en deù : lékéad ann holl àa léñva, son plaidoyer a fait pleurer tout le monde. Le pluriel s’emploie aussi pour audience, séance dans laquelle les juges écoutent les causes. Lieu où l’on s’assemble pour plaider. Plaids,. ssises. Éad eo d’ar breiidou, il est allé à l’audience. En Vannes, bert. Beeùtaat (de 3 syll., breù-ta-al), y. n. Plaider. Contester quelque chose en justice. Défendre, soutenir de vive-voix la cause, le droit d’une partie devant les juges. Part, breûléet. Breùlaad a rai évidoun, il plaidera pour moi. En Vannes, bcrtcin.

BKEÙTAEn (de 3 syll., 6reû (a-er), s. m. Plaideur, celui qui plaide par état ou qui aime à plaider par goût. Avocat plaidant. Pl. icn. Brudel màd eo hé vrcûlaer, son pl. iideur a de la répulation. En Vannes, beriour ou berler.

— Brcùlaer ar roué, procureur du roi. H. V. Bbeitaérez (de3syll., breù-laé-rez), s. m. Action de plaider. Plaidoirie. En Vannes, &crtérec’h

Breitaérez (de 3 syll., Irexl-taé-rez), s. f. Plaideuse, femme qui aime à plaider. Pl. ed. BRI :

Eur vreùlaérez pennaduz to, c’est une plai’ deuse obstinée.

BuEiTAi z^de3syll., 2>r(ii ta uz’j. adj. Litigieux, qui est ou qui peut être contesté en justice. Brëva ou Bhém, V. a. Ecraser. Briser. Broyer. Piler. Boiupre menu. Froisser. Fracasser. . ssommer. Tuer avec une massue. Part. et. liréved eo gañt-hañ, il l’a écrasé, brisé, llii préva a rinn, ma ita davil, je vous assommerai, si vous ne vous taisez. liR^. vADCR, s. m. Action d’écraser, de briser, de froisser, etc.

lÎRftvi. Voyez Bbéva.

• Bréviel, s. m. Bréviaire, livre d’ofGcedes prêtres. Pl. ou. H. V.

Bréviz, adj. Qui brise. Ouiéerase. Assommant. Eunn taol brévuz, un coup assommant. Bréz. ’oyez BhIz. H. V.

liiiÉzÉ. Voyez Bhizi.

Bhëzel, s. m. Guerre, différend entredeux princes ou deux peuples qui se i)Oursuit par la voie des armes. Pl. tou. L)’ar brézel iñd éal, ils sont allés à la guerre. IS’é gomzeur a béb lient néméd a vri’zel, on parle de guerre partout. URËZEL, s. m. Maquereau, poisson de mer. Pl. brvzUi ou Lrizili. On nomme au^si brizili les taches rouges qui viennent aux jambes de ceux qui se chauflént longtemps et de trop près. liri’zel, dans ces deux acceptions, vient incontestablement de l’adjectif i/z’iz, tacheté, moucheté.

Bkézel-brû, s. m. Guerre civile. VI Brczelioubrô. H. V.

Brézélékaat, V. n. Guerroyer. Faire Li guerre. Part, brézélékht. Ké goz eo hréma da vn’ztU’kaat, il est trop âgé aciuellonneut pour faire la guerre. En Vannes, brézélcin. BllÉZÈLÉKAER. VoyCZ PlRÉZÉLIAD. Brézéieim. Voyez Brézélékaat.

l’iLÉzÉLiAD (de 3 syll, bré-zé-liad], s. m Guerrier, lîomme de guerre. Soldat. Militaire. Pl. brézélidi. Eur brczéliad brdz co, c’est un grand guerrier. Brézélidi kaiouncg a zô a dû gañikañ, il a dans son parti des soldats courageux. On dit aussi, mais plus rarement, dans le même sens, brézélékaer. Pl. icn. En Vanne.’ ;, brezéhur. Pl. ion. On dit encore deri-a-vrézel.

Brézéliek (de 3 syll., hré-zé-liek), adj Guerrier, qui est propre à la guerre. Il se dit particulièrement des personnes, Bhézélidz (de 3 syll., bré-zé-Uuz), aAj. Guerrier, qui appartient à la guerre. Il su dit des choses.

Brézélocr. Voyez BBÉzÉLun.

BRÉZEI.-SAÑTEL, s. m. Croisade, ligue cou tre les infidèles. Pl. brézéUou-sañlel. H. V. Brézoner ou Brézocxek, s. m Le breton, la langue bretonne. Le has-brelon. Ar brézoneg a gnmzeur é Breiz-Veûr né d-co kéd dwhéracl hrdz diouc’h hini Breiz-. irvôrik, le breton que Ion paile dans la Grande-Bretagne ne diffère pas beaucoup de celui de la Bretagne-Armorique. En anncs, bréc’honek. BRÉzoMiKA ou Brézol>éka, v. o. Parler