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Bbêc’hataat. Voyez Brita, piem. arl.

Bhéc’hian, ailj- SU’iili’, qui ne porte point de finit, fnioi(iiio d(î nature ou tli^’e à en porter. Il s’cniploio plus pailiculièrenient en parlant des femmes. Àr c’Itrcy-zé a zù bréc’han, tetio femme est stérile.

Bréc’hander, s. m. Sicrilitc, qualité de ce qui est stérile. Il s’emploie plus particulièrement en parlant des femmes.

Bréc’hein. Voyez Briza.

Bréc’hon. Voyez Bruzun.

Bréc’honein. Voyez Bruzuna.

Bréc’honek. Voyez Brézonek.

Breic’h. Voyez Breiz.

Brec’h-wisK, s. m. Brassard, armure qui couvrait le bras d’ua cavalier. Pl. ou. H. V.

Brein, adj. Pourri. Putride. Gangrené. Eunn avalbrcinhoc’h eûz rôed rf’in, vous m’avez donné une pomme pourrie.

Breiz-krin, s. m. Gangrène, mortification ou pourriUire d’une partie ilu corps. É ma ar brein-kriñ enn hé vréac’h, il a la gangrène au bras. On confond quelquefois ce mal avec le cancer (l’elïet est à peu près le même), et on le nomme kriñ-béo. Le mot breiii-kriñ est composé de brcin, pourri, et de kriñ, ce qui ronge.

Buein-tuf, adj. Tout à fait pourri. H. V.

Breina (de 2 syll., en prononçant toutes les Lettres breina), v. a. et n. Pourrir. Corrompre. Altérer. Se corrompre. Se gâter. Se putréfier. Se gangrener. Part. et. Brtina a rai, ma na likid évéz, il pourrira, si vous n’y faites attention. Breined eo hé c’hdr, ssl jambe s’est gangrenée.

Breinadur. Le même que breinadurez.

Breinadurez (de 4 syll., en prononçant toutes les lettres, brei-na-du-rez), s. f. Pourriture, état de ce qui est pourri. Corruption. Putréfaction. Altération. On dit aussi breinadur et breinder, mais plus rarement.

Breinder. Le même que breinadurez.

Breiz, s. f. Bretagne. Breiz-Veûr, Grande-Bretagne, aujourd’hui l’Angleterre. Breiz-Vihan ou Breiz-Arvôrik, Petite-Bretagne ou Bretagne-Armorique. Breiz-Uc’hel ou Gorré-Vreiz, Haute-Bretagne. Breiz-Izel ou Gwéléd-Vreiz, Basse-Bretagne. Breiz-uc’hélad, habitant de la Haute-Bretagne, Haut-Breton. Pl. Breiz-Uc’héliz. Breiz-Izélad, habitant de la Basse-Bretagne, Bas Breton. Pl. Breiz-Izéliz. En Vannes, breic’h. Voyez le mot suivant.

Breizad ou Breiziad (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, brei-zad ou brei-ziad), s. m. Breton, habitant de la Bretagne, grande ou petite. Homme né en Bretagne. Pl. breiziz ou brcizaded. Kaled eo hé benn évcl du eur Breizad, il a la tète dure comme un Breton. Les noms de breiz, breizad, breton.^ etc., viennent, sans contredit, de éri ;, qui, en langue bretonne, signifie peint de diverses couleurs. C’est pour la même cause, sans doute, que l’on a nommé les habitants primitifs de l’Angleterre Letes ou Lili, du latin letut, participe du verbe 1ère, ou de lita». participe du verbe Unere ou linire, qui signilient, l’un et l’autre, oindre, frotter d’une liqueur. C’est encore la même raison qui a fait donner le nom de l’ieli au Ecossais et aux Poitevin». Voyez BitÉro. N.

Breizadez ou Brriziadez (de 3 syll., breiza-dez ou brei-tia dez], 8. f. Bretonne, femme habitant la Bretagne ou née en Bretagne. Pl. éd. Ar vreizadézed a zô téar ha laouen, nid ann djrn viiia, les Bretonnes sont, en général, vives cl gaies. BiiKizuD. Voyez Breizad. • Bkell, adj. et s. m. Brouillon, qui met tout en désordre, en confusion. Prompt. Vif. Pour le plur. du substantif, brelléed ou brelléien. AV garann héd ar vrcUéien, je n’aime pas les brouillons. • Brell, s. ni. Perche, poisson d’eau douce. Pl. ed. ’ Brf. m. a, v. a. Brouiller, raellre les choses en confusion, en désordre. Part. et. Brella a ra kemeñd a rann, il brouille tout ce que je fais. Voyez Luzia. • Brellader, s. m. Action de brouiller, de mettre en confusion, en désordre. Brellé ou Berlé, s. m. Jachère, terre labourable laissée en repos et en pâturage. Friche, terre qu’on a laissée quelque temps sans culture. Ce mot est du dialecte de Vanne». Voyez Havrek. Brellez, s. f. Brouillonne, femme prompte, vive. Pl. éd. Bréua ou Bréma. ñ, adv. A présent. Présentement. Mairitcnant. En ce moment. Brimané gànmui, maintenant il ne chante plus. Â-vréma, dès à présent, de ce moment. En Vannes, bermann et bermcnn. Bre. nk, s. m. Nageoire ou aileron, partie du poisson qui lui sert à nager. Pl. ou. Trouc’ha a réod hé vrcñlwii, abarz hé lakaad da boaza, vous lui couperez les nageoires, avant de le faire cuire. Quelques-uns, et entre autres Le Pelletier, donnent à breñk la signification de ou’i'e de poisson ; mais je crois qu’ils se trompent. V’oyez Skodarn. Brémn, s. m. Prince. Pl. éd. Eurbrénineûz ali’crni, un prince d’Irlande. (Barzaz-Bheiz.) Ilrûd ar Yrénined, l’Histoire des Princes ; c’est le titre d’une ancienne chronique écrite en Armorique. H. V. Bre>n, s. m. Son, la partie grossière de la farine. Brenncn, fém., un brin de son. Pl. Lrennennou ou simplement brenn. Brenn gxoiniz am eûz da u’erza, j’ai du son de froment à vendre. Brenn. Voyez Broenn. Brenn, s. m. Roi. Pl. ou. ’Ma brenn er brôni, il est roi dans notre pays. (Barzaz-Breiz.) H. V. Bren. n-hesken, s. ra. Sciure de bois ou poudre de bois scié. A la lettre, sor< de scie. Bre. n. nek, adj. Qui donne beaucoup de son.