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brisseaii lotijours vert. Du liuis. lirùztn ou gwêz< :nreû., U’in., un seul plant ou uni ! seule lirAiiilu- de Ixiis. Kalz a cciiz a zû er c’Iiiiud-zé, il >. 1 hcuucuup de l)uis d. iiis celle furèl. Eur yrib brùz, un |jei| ;ne de buis. Bel’z uu Kki/ik, s. m. (iriniaud. On appelle ainsi par mépris, dans les collèges, les écoliers dis biisses (lassos. l’I. beùzedou beàzédiyuu. Utùzed niñl Ac’n c’/toaz, ce ne sont encore que des grimuuds.

Beizadk.>, s. f. Action de se noyer. Pl. ou. H. V.

BicrzEii (de 2 sjll., leû-zek), adj. Sujet aux inondaliuns, aux déljordenienls. litùzttj eo ar vrô-zé, cepajs est sujet aux inonda lions. lÎEi^zEL (de deux sjllali., htiù-zd), s m. Bouse, üciitc de bicuf ou de vache. Bouse préparée avec de la paille hachée, que Ton fait sécher au soleil, et dont on se sert pour chauffage. Ar beûztl a zo tiidd uudar llciiimou gwcnan, la bouse est bonne contre les piqûres d’abeilles. A’a zeveiir nêmêl beùzel aman, on ne brûle ici que de la bouse. En Vannes, bouzel ou buuzil.

Belzf. nnek. Le même que Bei’zid. Btizi (lie 2 syll., bcù-zi i. v. a. el n. Noyer, faire mourir dans l’eau ou dan< quelqu’autre liqueur. Inonder. Submerger. Se noyer, mourir dans l’eau ou dans quelqu’aulrc liqueur, l’art, el. Arabad eo beùzi ar c’hi bihan-zé, il ne faut p. is noyer ce peut cliien-là. Tri ugcfu Icer a zô bel beiized cnû yañd ar mûr, il y a eu là soixante villages submergés par la mer. Beîîzi a rai, il se noyera.

Beizie. Voyez Belz, deuxième article. BEÎziDide 2 S) 11., beii-zid], s f. Lieu plein ou couvert de buis. l’I. ou. On dit au>si beCtzennek, dans le même sens. — Il répond au vieux mot français blssière. H. V. Bév. Voyez Béô.

Béva, v. n. Vivre. Etre en vie. Etre vivant. Se nourrir, conserver sa vie par le moyen des aliments. Part. el. h’afil vloaz évéïô, il vivra cent ans. Léca est aussi employé activement et alors il signifie nourrir. Alimenter. Sustenter. Faire vivre. Kalz a diid en deùz da ve’va, il a beaucoup de monde à nourrir. En Vannes, bt’ouein (de 2 syll., hë-ouein Béva, et, [lar abus, BftvAÑs, s. m. Vie, ce qui regarde la nourriture et la subsistance. Nourriture. Vivres. Arbéva, la nourriture, les vivres. Xé h’I kcr ar béva er ger-mañ, la vie n’est pas chère dans celte ville-ci. Voyez Buez.

Béva, s. m. Etre, ce qui est, ce qui existe. Existence, étal de ce qui existe. Déven, s. f. Lisière, l’extrémité de la largeur d’une toile, d’une étolTe. Bord. Frontière. Limites. Bornes. Pl. bêvennou. Guàz eo ar vi’ven égèd ar vèzéren, la lisière est pire que le drap ; c’est un proverbe breton. ]Var révcn Erô-Chall é clioum, il demeure sur la frontière de la France. En Vannes, béouen ou biouen (de 2 syll.. bc-ouen ou bi-ouen). Voyez Lézen, article premier.

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Bévemnêrez, s. m. Litnitatioii. Détermination, .^eti’jn de borner.

liftvKM. M ou JlÉVEMNA, V. 3, Limiter. Donner di’S litnilc ?. Ijorner. Wellrc des borne». Terminer. Border. Part, et Hi-d é vézii bécenni hii madou, il faudra limiter vus possessions, vos biens. Uro-Zaoz a zà bévenned a bèp (ù gañd ar mor, l’Angleterre est bornée ou bordée de tous cotés par la mer. Ncinez LftZEN. Nl. Bévknnlz, adj. Limitatif, qui renferme dans des liornes certaines.

Bévéiiez, s. f Vive, poisson de mer. Pl. éd. Bénèkez, s. f. Orpin ou reprise, plante vivace. On la nomme aussi /ouzauuen-sañ(-/cinn, herbe de Saint-Jean.

Levez, s. f. Bienf<iit. Faveur. Je ne connais ce mot employé que dans cette phrase : bévet eo l’rit-lian, c’est bienfait pour lui. Bévézek, s. m. Dépensier, qui dépense excessivement, Dissipateur. Prodigue. l’I. ien. Eur béeczer ar brasa eo deùd a-néve :z6, il est devenu grand dissipateur depuis peu. Bévézi, v. a. et n. Dépenser. Dissiper. Pro diguer. Consumer. Détruire. Part. et. Bévézed en deiiz hé holl vadou, il a dissipé toute sa fortune. Voyez Tbéza.

ISevi. n, s. m. Chair de bœuf ou de vaelie. On nomme aussi bevin la partie maigre de la viande de porc, lievin frésh a vézô da Itin, il y aura de la viande fraîche de boeuf à dîner. Gwell eo gan-éñ etinn lamm bevin égéd eunn lamm tard, j’aime mieux un morceau de maigre qu’un morceau de gras. En Tréguicr et Vannes, beouin (de 2 syll, be-ouin j. Béz, s. m. Fosse à enterrer un corps mort. Tombe. Tombeau. Sépulcre. Pl. bésiou (de 2 syll., bésiou). Tec’hid diwar béz va zdd, retirez-vous de dessus la tombe de mes parents. Hésiou kacr a zô aman, il y a de belles tombes ici. Hors de Léon, on prononce bé au sing. En Coriiouaille, on dit au plur. béiou ; en Trég., béio : en Vannes, béifù [ de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, bé-iou, bé-io, béicu. — En Galles, béz. H. V. Voyez Bësia. Béz-skrîo ou BÉZKRin, s. m. Epilaphe, inscription sur un tombeau. Pl. bez-skrijou ou bézkrijou. H. V.

Béz. Voyez Biz, premier article. Béza, v. n. et auxil. Etre. Exister. Appartenir. Part. bel. Birvikenpinvidik né vézô, il ne sera jamais riche. Béza, ha béza bel, né d’ini kéd eur c’hément, on ne peut pas’ être et avoir été. Ann li-zé a zô d’in, celte maison eit à moi. En Tréguier, on dit béañ ; en Corn., bézout et boni. et en Vannes, bout. Le participe est partout le même.

Béza. ño, adj. et s. m. Présent. Qui est dans le lieu dont on parle. Celui qui est présent. Pour le plur. du subst., bézañded. Bézañd é oann, pa eo bel lavaret kéineñl-sé, j’étais présent quand on a dit cela, h’éméred en deùz ann hanvou eùz ann holl bézañded, il a pris les noms de tous ceux qui étaient présents. Eéza-ns, s. m. Présence, existence d’une persoune dans un lieu. Hé vésañs énô a ioa