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que par le petit Dictionnaire du P. Maunoir. Voyez T0CE1. LÉRF. Z et Tiildaiiuéhez. — En (iallps, Brad. h. V.

UARADoun, s. m. Traître. Pl. icn. En Galles, bradmir. Voyez Tridard. H. V. IUraer, s. m. Boulanger, celui qui fait ou Tend (lu pain. V. icn. A’ahhaméiieii ])invidik a wdlcur, on voit beaucoup de boulangeib riches. Z/aracr est un nom de famille assez cominun en Brel. igne

Baraérf.’z, s. f. Roulangerio, lien où l’on fait le |)ain. Pl. ou. h’a. iid ar hlcûd-man d’ar varavrez, portez ce blé-ci à la boulangerie. Jaraérez, s. f. Boulangère, celle qui fait ou vend du pain. l’I. ed. Llvirid dln péUac’h c chouin hô paradrez, dites-moi où demeure voire boulangère.

Bauaz, s. f. Baquet, cuvier à anses. Pl. hwaznu ou barasiou. Le.’iz eur varaz zô anczhañ, il y en a plein un baquet. Voyez Bai., deuxième article.

Barazad, s. f. La plénitude dVn baquet i anses. Pl. ou. Diyasid eur varazad zc. ur, ap- |)ortez plein un baquet d’eau. Voyez Balad. Barazhr, s. m. Faiseur de barattes, de baquels. Tonnelier. Pl. ien. Kasid ann drà-man lia di ar harazer, portez ceci chez le faiseur lie baquets. Barazer est un nom de famille fort commun en Bretagne.

Barbaod, s. m. C’est la béte imaginaire dont on menace les petits enfants en Bretagne. C’est le loup, l’homme noir, etc., des autres pnys. Ma na davez licl, é c halvinn barbaou, si tu ne te lais pas, j’appellftrai la bête.

  • Ba«k, s. m. Barque, bateau, petit navire

qui sert au tr. msport des marchandises. Pl. barkoH ou barkamted ou barkéicr. Ré rilian co arbark zé cvid nrpdz cm ciiz da lakaad ebarz, cette barque est trop petite pour ce que j’ai à y mettre.

Barra, v. a. Kionner. Surprendre. Troubler. Jeter dans l’admiralion. Part. cl. Barkel hrdz ounn bel ô klevoul kémeñl-sé, j’ai clé étonné en apprenant cela. Je n’ai jamais vu employé de ce verbe que le participe. Barrana, v. n. Disputer sur le prix d’un objet. Part. cl. H. V.

Barerd. Voyez Barc. ed.

  • Bardel, s. f. Mardelle ou margelle,

grande pierre ronde et percée qui couvre tout le bord d’un puits. Pl. bardellou. Eur rardel (jaer em cùz Ickéad ôbcr, j’ai fait faire une belle mardelle.

  • Bardf. î,, s. f. Barricade. Barrière. Retranchement.

Pl. bardellou. Bardellou hô det’tz saved êpcnn ann lient, ils ont établi des retranchements au bout du chemin. Voyez Sparl. Kl. OLED.

•Bardeii. a, V. a. P. arrieader. Retrancher. Klablir un retranchement. Elever une barrière, des barricades. Part, cl. RédcobardcUa ann or, il faut barricader la porte. Baré nu Baoi’uiié (de 2 syll., baou-dr-I]. s. m.. Séneçon, plante médicinale.. Ir guunikled VAS 1. 37

a gdf hah ar baré, les lapins aiment fort Je séneçon. Voyez. olréual.

Bahged, s. ra. Buse, oiseau ilc proie, pesant et paresîeu. x. Au ligiiré, homme slnpide, lent, fainéant, sot. V. bargéded. Ead co va dubé gañd ar barged, la buse a enlevé mon pigeon. Né rézo bikcn néméd crtr barged, ce ne sera jamais qu’une buse, un sot. Bakgède. n ou Bargoiéden (de 3 syll., bargoué-den ), s. f. Nuage devant le sob il. P|. bargédcnnou. Eur vargédcn a zû war an7i liéol, il y a un nuage «levant le soleil. IJAHCÉnKR, s. m. Badaud. Mnsard. Celui qui s’arrête d’une façon niaise à regarder ce qui se passe. Pl. ien. Kalz bargédérien a zù cr géar-mañ, il y a beaucoup de musards dans celte ville. Voyez Lugcder.

Bahgédérez, s. m. Action, discours de badaud, (le musard, de niais.

Rargëdëhez, s. f. Badaude. Musarde. Niaise. Pl. ed.

Bargédi, v. n. Badauder. Faire le badaud, le musard. S’arrêter d’une façon niai.<c à regarder ce qui se passe. Part. et. Ann hanter etiz hé amzer a goll 6 vargédi, il perd la moitié de son temps à badauder.

Bargen. Voyez Bergen. H. V.

Bargouéden. Voyez Bargëden.

Barlafanoü. Voyez Palafa>od.

Barlen, s. f. Ciiron, l’espace qui est depuis la ceinture jusqu’aux genoux, dans nne personne assise. Le sein. La partie du lablier qui se trouve au-dessus des genoux. l’I. barlennnou. Hémàb a ioa war hé bartcn, son fils était sur son giron, sur ses genoux. Barlen ou Varlen, s. f. Verveine, plante à laquelle les anciens et les Gaulois particulièrement attribuaient de grandes propriétés. On la nomme aussi louzaoucn-ar-groaz et roazik.

BARL^^■^■AD, s. m. La plénitude du giron, du sein. Ce qu’une femme peut porter dans son tablier enirc les genoux. Pl. ou. Eur rarlennad avalûu a zigasann d’é-hoc’h, je vous apporte plein mon giron de pommes. Baulochoü (par ch français), s. m. pl. Jc ne connais l’usage de ce niol que dans cette phrase : mond war hé varlochon, aller sur les deux mains ; marcher comme les ruls-dejatle. C’est une façon de parler triviale. Barn, s. f. Jugement, décision prononcée en justice. Justice. Condamnation. Sentence. Arrêt. Barre. Juridiction, — Censure, critique littéraire. H. V. Pl. ou ou iou. Eur gwiill varn en deùz dougel, il a rendu un jugement injuste. Né ked eûz ho par», il n’est pas de votre juridiction.

Barna ou PiARxouT, et. par abus, B*rn, V. a. Juger, rendre un jugement, un arrêt. Prononcer une senlenoe. — Juger un ouvrage d’esprit. H. V. Part, barùct. a varnit kcl, ma ne fcll ked dé-hoc’h béza barnet, ne jugez pas, si vous ne voulez pas être jugé. — Ilarned co bel d’ar marô, il a été eondauiué à mort. H. V.