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Heb arvar, saiH doule. Enn arvar, dans lo doulc. War-n-éiltañ eo kouézed annarvar, le souproti c»t tomlti- sur lui. Ce mot est romposr de la pn’p. «r, pour war uu oar, sur, c( de mdr, qui, lui-mt’me, signilie (lnutc. Arinir s’onipluiu aussi eoHimc adj. Yoy. Abvauiu. AiivAiiA, s. m. Hcsif de paiti. l’I arvaraou. IliiiU ann arvarazé d’ar paour, donnez ce reste de pain au pauvre. Ce mot est formé de ar, pour war ou our, sur, et de bara, pain. Ahvari, V. a. et n. Douter, avoir de» doutes. Conjecturer. Etre incertain, irrésolu. Soupçonner. Pari. tt. Arvari a réeur ciiï ann drtlté, on doute de cela. Arvari a ra atô, il est toujours irrésolu. On dit aussi dans le même sens, béza enn arvar, élre dans le doute. AiivABLz, adj. Douteux. Incertain. Irrésolu. Indéterminé. Clonjectural. Soupçonneux, .^rroruj eo ha c’/ioui a vévô pell, il est douteux si vous vivrez longtemps. Arvaruz eo bépréd ann di’n-Uont, cet iionime est toujours irrésolu. Né garann kéd ann dùd arcaruz, je n’aime pas les gens soupçonneux. On dit aussi arvar, dans le même sens.

Abvkst, s. m. Spectacle, tout objet qui attire les regards, l’attention, qui arrête la vue. De plus, contemplation. Attention. Observation. Pl. ou. Eunn arvesl kaer eo, c’est un beau spectacle. Arrestou màden deiii gn’ad d’tn diicarbenn liànenl-sé, il m’a fait de bonnes observations là dessus.

Arvksh, V. a. et n. Regarder avec attention. Observer. Considérer. Contempler. Part. et. Pell zô éc’k arveslann ac’hanoc’h, il y a longtemps que je vous observe. Arvbstiao (de (rois syll., ar-ves-liad], s. m. Spectateur, celui qui est présent à un spectacle. Observateur. Pl. arvestidi Kalzarvesiidi a ioa, il y avait beaucoup de spectateurs. EurtH arvesliadbrdz eo, c’est un grand observateur.

Arvkz, s. f. Façon. Mine. Air. Apparence. Eunn di’n a arvez vdd oa, c’était un homme de bonne mine, de bonne façon. Voyez Doa-KÉ et NeCz.

ARvôn, s. m. Terre ou côte maritime. Tout pays voisin de !a mer ou dominant sur la mer. Pl. !ou. Ann arvôr, la marine. Enn arvôr é ckoum, il demeure au bord de la mer, sur la côte. Ce mot est composé de ar, pour war ou oar, sur, au-dessus, et de môr, mer. Ainsi arvôr ou armàr signifie, à la lettre, sun mer, par opposition à argoad, sur bois. Arvôrad ou Arvôriad (de trois syll., arvû-riad), s. ra. Habitant du voisinage de la mer. PI arvôri : ou arvoridi. Ann arvôriz a zô peùrvuia brasoc’h cge’d ann argoadérien, les habitants des bords de la mer sont, pour la plupart, plus grands que ceux de l’intérieur des terres. Ce mot est composé de ar, pour war ou oar, sur, de mûr, mer, et de la terminaison ad, servant à indiquer l’habitant d’un pays, d’une ville, etc.

Arvôradez ou Arvôriadez (de 4 syll., arvô ria-dez), s. f. Femme qui habite le voisi- . SK

nage ou les bords de la mer. Pl. éd. On dit aussi aroürel. Pl. nrvôrelled. AuvùitKK, adj. Maritime, qui tient à la mer. Qui est sur le burd de la mer. Eur géar arviirey eo, c’est une ville maritime. Ce mot est composé de «r, pour war ou oar, sur, de mor, mer, et <le la terminaison ek, qui indique la situation, la possession, etc. Arvôbki.. Voyez Arvoraorz.

Arvôuiau. Voyez Ahvôhad.

Arvôhiauez. ’oyez AhvoBadez.

AnwAD ou Arvna/. ou ABOL’AD’de deotsyll., ar-ouad), s. m. Tanaisie, plante. Ce mot est composé de ar, sur, et de gwad, sang, ou gwazien, veine. Les médecins l’ordonnent pour purifier le sang.

Arwarek ou AnvAREK, ou Aroiiarek (de 3 svl., ar-ouarfft), adj. et s. m. Oisif. Oui ne fait rien. Tec’hed alô diuuc’h enn dild arouarek, fuyez toujours les gens oisifs. Ce mot est du dialecte de Vannes, et se compose de ar, sur, et Atgwarek, pour gorrek, lent, etc. Voyez DiDAI. VEZ.

Abwaréckc’h on Arvabégkc’b (de 4 syll., ar-wa-ri-gec’h), s. f. Oisiveté, état de celui qui est oisif. Enn arwarégec’h ezou mamm d’enn hnll drougiéetl, l’oisivetéestla mère de tous les vices. (]e mot est du dialecte de Vannes, et se compose de ar, sur, et de gwarégec’h, pour gorre’gez, lenteur, etc. Voyez Didalvédigez. Arwéz ou Arocéz l’de 3 syll., ar-ouéz), s. f. Signe. Signal. Enseigne. Indice. Marque. .■Ittribul. Symbole. Marque ou tache naturelle qu’on a sur la peau. — Pavillon d’un navire. H. V. Pl. arü«ésiou(dc trois syll., ar-oué-sio«). Rôed en deiiz ann arouéz-zé d’in évid hé anaout, il m’a donné ce signal, celte marque, pour le reconnaître. Ann ar-ouéz-zé a zô deùt gañt-hañ er béd, il a apporté cette marque en venant au monde. Voyez Plcstrem. Arwézet, adj. Marqué au corps de quelque signe. Voyez Plcstrennet.

Arwézi ou Arouézi (de trois syll., ar-ouézi ), v. a. Signaler. Marquer. Désigner. Indiquer. Noter. — Arborer un pavillon H. V. Part. ef. Hé arouézed em eûz d’éhoc’h, je vous l’ai signalé, indiqué.

Arwézinti ou Arouézixti. Le même que arwéz.

Arwézez ou Arocéz, adj. Remarquable. Notable. Considérable.

Arz. Voyez Harz.

Arza. Voyez Habza.

Arzaô ou Arsaô (de 2 syll., arsad), s. m. Repos. Cessation. Relâche. Pause. Trêve. Loisir. Station. Suspension. Pl. arzaviou (de trois syll., ar-za-viou). Meùr a arzaô en deûr gréât, il a fait plus d’une pause, plus d’une station. Ce mot est composé de ar, sur, et de saô ou sav, lever, état de celui qui est debout.

Arzaô-vrézel, s. m. Armistice. Trêve. Suspension d’armes. Torred co ann arzaôvrézel, la trève^est rompue. Ce mol signiGe, à la lettre, relâche de guerre.