Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/141

Cette page n’a pas encore été corrigée

AC’H dans le moyeu des roues de charrelles, etc. Pl. iou. Torred eo ann ad, l’essieu est rompu.

Ai ;u, s. f. Serpent. Ucptile. On comprend sous ce nom les couleuvres, les vipères, les aspics, etc. Pl. acred (de deux syll, aé-red). N’eûz kéd a aéied ééïKZ Ëùsa, il n’y a pas de reptiles, de couleuvres dans l’ile U’Uuessant.

aer. Voyez Êar.

Aeu - WiBEU, s. f. Vipère, petit serpent Tâvipare très-venimeux. Pl. aéred-wiber. Ce mot doit être hibride, formé du breton acr, serpent, et du latin, vipcra.

AÉitAoiJA. ï (de 4 syll., a-cr-aou-añl), ou

AzROCAÑT ou iCROiANT, s. f. Dragom Uémon. Diable. Pl. Aéréveñl ou czréveñt. Sañl l’aol a lazas pé a veùzaz eunn aéraouafit hmz é énez Ydz, war a lavarcr, saint Pol tua ou noya, dit-on, un grand dragon dans l’ile de lias. akz. Voyez£az.

Aézen (de deux syll., aé-zen) ou Êzen, s. f. Vapeur. Exhalaison, /éphir. Vent doux et agréable. Pl. aézerinou ou ézennou. Eunn aézen skañ a zdv alésé, il s’élève de là une vapeur légère. Ann aczen-zé a ra vdd d’in, ce zéphir me fait du bien. Voyez mohen. Aézen>a (de trois syll., aé-zen-na), v. n. Jeter des exhalaisons. Produire des vapeurs. Part. cl.

AÉZENNÜZ (de trois syll., ac-zen-nuz), ou EzENNCz, adj. Vaporeux. Qui produit des vapeurs, des exhalaisons. Voyez morennlz.

Ar, s. m. Baiser, et, plus particulièrement, baiser de civilité, de cérémonie. Pl. ou. Eunn af a rôaz da bcp-hini anézliô, il donna un baisera chacun d’eux. Voyez pok.

Afa, V. n. Baiser par civilité, par cérémonie. Part. et. Apd d’hô kcnvrcilr, baisez votre confrère. A’oyez Poki.

Aféden, s. f. Baisure, l’endroit par où deux pains se sont trouvés pressés au four. Né garann kéd ann aféden, je n’aime pas la baiïure. . 4fen. Voyez Aven, premier article.

Affal ou Affei, s. m. Rechute. Récidive. PI. ou. Ann affal ou ann affel a zô gwdz égéd ar c’hiénved, la rechute est pire que la maladie. Evid ann affel n’eûz néméd ar marù, pour la récidive, il n’y a que la mort. Ce mot est composé de a/’ pour ad, particule réduplicative, et de fal pour fallaen, faiblesse. Affai. a ou Affela, V. n. Retomber. Récidiver. Faire une rechute. Part. el. Likidéve : na affalac’h, prenez garde de retomber, de récidiver.

Affi. bt, adj. Badin. Volage. Léger. Inconstant. Afflcl brdz co ann déñ-zc, cet homme est bien léger, bien volage. Je ne connais ce mol que par le Hictionnaire de Lcrellelicr, quoiqu’il le donne comme appartenant au dialecte de Léon.

. ff(1, adv. Vite. Prompteraenl. Avec empressement. Avec diligence. Deiid affô atna, venez vile ici. Voyez Bdan, premier article. . fO !v. Voyez Aven, premier article.

  • . iFRoiv ou Avron, s m. Aurotie, plante.

Afronen, f. Un seul pied d’aurone. Pl. afronennou, ou simplement afron. Ann afron a zô ntâd éril lenna ann drein eûz ar goulfou, l’aurone est bonne pour retirer les épines des plaies, ((n nomme aussi celte plante louzaouenann-dréan.

Afc. Voyez Avi.

Agen. Voyez Aié>en.

AcÉTAOU. Voyez Akétaou.

AgIl. Voyez A-GiL.

Agrenn. Voyez A-gren. n.

Agroazen, s. f. Eglantier, arbuste. l’I. ajroazcnnou (Lag.) H. V.

AnoÑT ou A-HO. NT, adv. Là, en parlant d’un lieu éloigné, mais que l’on aperçoit. Ema ahoñt, nhéñ gwéVU-hu kél :- il est là, ne le voyez-vous pas ? Voyez IIo. ñt, Azé et Émô. Ac’u ou Éac’h ou Ec’ii. Terme enfantin pour exprimer tout ce qui est sale et que l’on ne doit jias toucher. Caca. Aclt ou éac’h co ann drd-zé, laolil hcñ d’ann douar, c’est du caca, c’est quelque chose de sale, jetez le à terre. Ac’h, s. f. Race, généalogie. Pl. ou (Corn.) En Galles, ac’h. H. V.

Ac’h, prép. De. Elle ne s’emploie que devant les mots qui commencent par un a. Ce mot se reconnaît dans quelques composés. Ac’h Alré co, il est d’.'Vuray, de la ville d’Auray. Voyez Ac’uAîiN et. c’ha. nô.

Ac’h ! interjection. Fi ! Fi donc !

Ac’ha ou Ac’han, interj. Hé ! Hé bien !

ac’halenn. VoyezAc’uax. n.

ac’han. VoyezAc’ha.

ac’hanenn. VoyezAc’hann.

Ac’hann, adv. D’ici. Id er-méaz acliann, sortez d ici, mot à mot, allez dehors d’ici. Ce mol est composé de la [)réposition ac’h, de, et de Tadverbe inusité ann, ici. On dit aussi ac’halenn ni ac’hanenn, dans le même sens.

Ac’uANÔ, adv. De là, en parlant d’un lieu qu’on ne voit pas, d’un lieu hors de vue, par sa dislance. Dislrei a rai ac’hanô ama, il reviendra de là ici. Ead éoa kuid ac’hano abar : ma tcüi :, il s’en était allé de là avant que j’arrivasse. Ce mot est composé de la préposition ac’h, de, et de l’adverbe inusité and, ici, que l’on prononce énô, aujourd’hui. En Vannes, on dit a-énou.

Ac’hanod, pron. porson. Toi. Te. De toi. De même usage que ac’haiioun.

Ac’hanoc’h, pron. pcrs. Vous. De vous. De même usage que ac’hanoun.

Ac'hanomi>, pron. pcrs. Nous. De nous. De même usage que ac’hanoun.

Ac’hanoun, pron. pcrs. Moi. Sic. De moi. Il ne s’emploie qu’à lobjcclif (l’accusatif des Latins ), ou au second cas (legénitif Hôc’hoar a gàr ac’hanoun, votre sreur m’aime. A’oni ; a récr ac’hanoun, on parle de moi. Ac’haSta ou Ac’han-ta ! iulerj. Hé bien donc !

Ac’hé. Voyez Éc’hoaz.

ac’hofi. VoyezÏ’Ic’hoaz.

Ac’houéz (de deux syllab., a-c’houe’z), adv. En public. Publiquement. Né garannh’l