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LIVRE SECOND. I f > I Ué-mañ a zeûé cûz a VéiMccm ^ hag à lavaraz dur védeû- i Celui-ci venait de Kelhléem, Celui-ci venait de llelhléera, et dit à les raoisson- !et il dit aux moissonneurs rien •• Doué ra vézô gan-é-hoc’h. Ilag ar ré-hoñd a lavaraz d neurs : Dieu que sera avec vous. Et les ceux là dit à z-hañ : Mdd-ôbériou Douéd’v-hoc’h. lui ; Bienfaits Dieu à vous. Que Dieu soit avec vous. Et ceux-là répondirent : Que Dieu vous bénisse. lia îiooz a lavaraz da eur pnotr iaouañk, pdhini a ioa v pcnn Et Uooz dit à un garron jeune, lequel était en tête ar vcdcüricn • Eùz a hé léac’hcoar j)tac’hiaouañg- :é’} les moissonneurs : De quel lieu est la fille jeune-là ? Eur Voabitez eo, cmé-zhañ, hag a zù dcûl gañtNoémi, eu : a Une Moabite est, dit lui, et est venu avec Nûémi, de vrô ar Voahited. pays les Moabitcs. Goulcnnel é deûz heûl. a ar védcûrien, ha dasCum ann Demandé elle a suivre les moissonneurs, et ramasser les lamouézcnnou a joumô cnn hô zilcrcli : hag a zalcg goulouépis qui restera en leur arrière ; et depuis lumièredciz bêlé vrémañ, éina er park, héb béza dislrôed d’ar jour jusqu’à présent, est en le champ, sans être retourné à le gcarptnnad é-héd. logis bout aucun. Ha Iiooz a lavaraz da Rulh : Sélaouil, ra mrrc’h, né d-il lied Et Booz dit à Rulh : Ecoutez, ma fille, ne allez pas enr^ eur park ail dabennaoui, nané d il kél kuil acliann en un champ autre à glaner, ni ne allez pas quitte d’ici, hôgcn en em likil kévret gant’ va merclied. mais se mettez ensemble avec mes lillce. Hag hcûljd ar védeûrien. Rakkémennedcmcitzd’ampaotred Et suivez les moissonneurs. Car ordonné moi a à mes garçon né razé hini droukd’é-hoc’h ; ha mar koc’h cûz séclied, id da et si vous a soif, allez à eüzann dour a év ra faolred. trouver les "pots, et buvez de le eau que boit mes garçons. Ilulh oc’ti en em deûrel war hé genou hag v pidi war hé daou-Ruth en se jeter sur saboucheet en prier sur ses getin, o lavaraz d’ézhaii ; Eùz a hélrà é tcà kémeñl-sé dHn, noux, dit à lui : De quelle chose vient autant -là à moi, makaoann digémcr mdd digan-é-hocli, hag é leûid d^am aque trouve réception bonne d’avec vous, et venez à me con-Et lîooz dit à un jeune garçon qui était à la léte des moissonneurs : D’où est cette jeune fille ? ne ferait aucun mal à vous ; gaoud ar pûdou, hag évld naoud, ha mé marniez divrôel ? iiaitrc, et moi femme dépaysé i’ llooz a lararaz d’ézhi ■ h’iéved em ei’iz kémefid hocVi ei’iz gréad Uooz dit à elle : Entendu moi à autant vous a fait éMñvcr hé mamm-gaer goudémarô hô pried ; ha pénaoz en côté votre mère- belle après mort votre époux ; et comment liac’hcùz kuUéad hô kérrñd hag ann douar é péhini or’ h gancl, vous a quitté vos parents et la terre en laquelle êtes né, hag oc’h dciUl é louez liid ha né anaiaeVi liéd araok. et êtes venu en milieu gens et ne connaissiez pas avant. Ra iUu’ih’i Doué war-nhorli ar mâdhocli eùz gréad, ha ra Que rejettera Dieu sur vous le bien vous a fait, et que rôi ann A trou, Doué Israël, eur gôbrar rràsa d’é-hoc’h, donnera le Seigneur, Dieu Israël, un gage le plus grand à vous, C’est une Moabite, dit-il, qui est venue avec Noémi du pays des Moabiles. Elle a demandé à suivre

!cs moissonneurs et à ramas-Ics 

épis qui resteront après eux ; et depuis le matin jusqu’à présent, elle est au champ, sans qu’elle soit retournée au logis un seul instant. EtEonz dit à Rulh : Ecou lez, ma fille, n’allez pas glaner dans un aulre champ, et ne vous en allez pas d’ici ; mais joignez-vous à mes filles, El suivez les moissonneurs, car j’ai ordonné à mes garçons qu’il ne vous fût fait aucun mal : et si vous avez soif, allez où sont les pots, et buvez de l’eau dont boivent mes gens. Rulh, sejetant à genoux, la face contre terre, lui dit ; D’où me vient cette faveur ? Lt’où me vient cette bonne réception, et comment se fait-il que vous me connaissiez, moi qui suis une femme étrangère :’ Booz lui répondit : J"ai appris tout ce que vous avez tait à l’égard de votre bellemère, après la mort de votre époux ; je sais que vous , ivpz qnillé vos parents et la terre où vous êtes née, pour venir au milieu de gens que is ne connaissiez pas auparavant. Que Dieu vous rende le bien que vous avez fait, et que le Seigneur Dieu d’israi-l vous donne une récompense