Page:La Vie littéraire, II.djvu/160

Cette page n’a pas encore été corrigée

des sciences morales. On en trouvera une juste appréciation dans le rapport adressé en 1885 par M. Ravaisson à cette Académie. Ma causerie l’effleure à peine. Mais je ne voudrais pas avoir l’air d’ignorer les grands mérites de cet ouvrage, qui allie à la sûreté de la critique l’originalité des vues. Carnéade et Pyrrhon y sont présentés sous un jour nouveau. Il y a dans un petit roman que je viens de publier dans la Revue des Deux Mondes une dizaine de pages que je n’aurais jamais écrites si je n’avais pas lu le livre de M. Brochard. C’est là un aveu que M. Brochard n’a nul intérêt à entendre, mais-que j’avais le devoir de faire.