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CHAPITRE V

FIGURES DE CIRE ET CHEVAUX DE BOIS

La fête foraine s’éveillait, battait de formidables roulements sous les arceaux des fleurs électriques, jetés d’un trottoir à l’autre. Christian de Sazy aimait ce vacarme qui emplissait sa cervelle d’un bourdonnement joyeux. Il sentait le besoin de se mêler à la foule, de se laisser porter par elle. Des gens le bousculaient ; il les regardait, sans colère, le chapeau d’aplomb sur ses fins cheveux, le cigare aux dents.

Il contemplait, comme s’il les eût vus pour la