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  • 201] I,ES CONCILIA noiDDIIlolIKS. 7!)

vei'tu (le Pâc. u (jiii (léleiid de Ikhic stira cl iiifniiiit '.

])';ij)i'c\s les Miili^'âsiikas, il s'aj^it (rmic lii|iiciir ciiiN i;iii((; l'ctoiiilK'e en t'oi'riu'iilalioii.

I)'a[)i'ès le l)iilv:i, >( ho'wv comnic nue sangsue des li(|iieui's eniviaiites en s'excusant sur la maladie » -.

M. Oldenheii; argumente : « Le Vihlianga traite des diverses espèees de siirû et de merayu, [)arl(' de cas où l'on ne boirait la liqueur enivrante (ju'avee la [)ointe d'une lierbe, parle de la boisson enivrante (|ue le buveur tient pour non enivrante, et réciproquement, et d'une série de subtilités de cette nature : or il ne parle pas de jalogi » \ Donc le Vibhanga est antérieur à Vaiçâlî.

Le Prâtimoksa défend déboire des boissons enivrantes. C'est une très vieille loi d'ascétisme, aussi vieille ((ue le vin de palme ou l'eau de riz '.

Mais qu'est-ce que boire ? qu'est-ce qu'une boisson enivrante ?

Boire, c'est mettre d'une façon (juelconque la boisson en contact avec la boucbe, ne fut-ce qu'avec un brin d'berbe ' : de sorte (pie le jaloyi, comme l'entend la source tibétaine (Sarvâstivâdin), « boire à la façon d'une sangsue », est condamné par le Viblianga.

Qu'est-ce qu'une boisson enivrante ? Toute substance qui enivre, d'après le récit rap[)orté dans le Vibbanga

��(1) M. Vyut. § 26L 83 surâmairei/amadi/apdna — ibid. § 230, les boissons fermoutées, dont 36 surâ^ 37 maireya.

(2) Sic Minayeff ; voir Appendice. — srin-bu-pad-nia =jalaîikU, jalrdù,JKlnka (M. Vyut. § 213. 86), comparer Ja7o^i V

(3) Biiddb. Studien, p. 632, note.

(4) M. Vyut. § 268. 5 madi/aprinavirati.

(5) antamaso Icusaggcna pi pihati. Même formule pour expliquer ce que c'est que manger.

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