Page:La Vallée-Poussin - Les Conciles bouddhiques.djvu/82

Cette page n’a pas encore été corrigée

74 LE MUSÉON. [286

3. Gâmantarakappa, pratique d'un autre village. — « Il est permis, après avoir mangé, de prendre des aliments [hlwjaniija] qui ne soient pas le reste [du repas] [anatiritta) , en se disant : je vais dans un autre village. » Condamné en vertu de Pâc. xxxv : « Le bhikkhu qui, après avoir mangé, prendra des aliments hhojaniya ou khâdaniija » ^

��idiotes que, passant leur vie, dès l'enfance, à cuire le riz, il leur faut, pour savoir si le riz est cuit, le retirer de l'eau et l'écraser avec deux doigts. (Windisch, Mâra uûd Buddha, p. 136 ; référence indiquée par Senart). Explication ingénieuse.

Comp. l'emploi de caturahgula, Karunâpundarîka, 120. 34 nâsti ... catiirahgulapramânam yat tathàgatiJcàyena na sphu- tam ... ; 100. 27 ye Txàsrnjam dbhïlaseyur antaçaç caturahgulam api sarve te 'nnapânasampannâh...

(1) La loi Pâc. xxxv, d'après le Vibhanga, se divise « histo- riquement » en deux parties. Premier texte : « yo pana hhikJchu bhuftâvl pavârito khàdaniyam va hhojaniyam va Jchadeyya vcl hlmnjeyya va, pâcittiyam ti : " Il est défendu de manger après avoir été rassasié ». Aucune mention à' anatiritta. Deuxième texte, complet : « Je permets aux malades et aux non malades de manger [les aliments] atlritta », ce qui reste dans l'ècuelle ; et la loi fut complétée par l'addition du mot anatiritta qui en restreint la portée .

Je crois rendre fidèlement le texte en traduisant les deux mots hhuttavl pavârito par la seule expression « après avoir mangé » . Comme M. Kern me le fait remarquer, pavâreti = sampavUreti (mal traduit par Childers : to cause to refuse, comme il est dit Vinaya Texts ad M, Vagga I. 8. 4), lequel est voisin do samtappeti. Voir M. Vagga I. 22. 15 ; Lalita 66. 16 Jchâdanlyena samtarpya sampravârya ; de même Mhv. III. 142. 3, 14 ; Râm. IL 77. 15 bJiojyesu .. vastresu ... pravàrayati.

FavSrcti ne signifie pas inviter (nimanieti), voir Vibb. ad Pâc. xxxv, . . . nimantetva hhojesi . bhikkhu bhuttav't pavârità . . . (xxxv, 1. ligue 3) ; pavârito ne signifie pas « ayant été invité et

�� �