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285] LES coNcii-Ks itoiJDhiih.n i:s. 73

est le Iciiips l(ii;il. Les Viijji|)uniik;is, si je coiiiidciKls Iticii la iilosc (lu (liilla, ne ci-oiciil pas |»(('li('i' coiilrr la it^lc d»? VdLàldli/ioj'iiiti eu niaiiiicaiil a|nrs midi, mais, d'après le VildiaTiLia, vihâld ^- « depuis (|ur midi csl j)ass( justpj'au levci' (lu soleil ».

Il est remarijuable (pie la source prdie soi! isoh'c daus cette intoi'pi'étaliou de la » |)i-ati(pie des deux doiiils » '. On ne peut (|ue soiinietti-e au leeleui- (|uolquos références dilHeiles à utiliser *. II semble bien toutefois (ju'il s'agisse ici d'une petite (piantité de nonn-iture.

��(1) Mahïçâsakas : Die Speise mit zwci Fingern riihrcD, d. h. wena nach beendigten Mahl, das uur eiomal tâglich statt fiuden darf, Speise noch sich darbietet, diose goniessen, indem man die- selbc mit zwei Fingern umriihrt, dadurch wird das Verbot die Speise zu verderben iibertreten » (Tar. p. 288). — Cette défense de gâter la nourriture doit s'entendre de la défense de manger la nourriture conservée, voir le l'âc. xxxviii de Beal, Cateua, p. 224 : " eat spoiled or sour food », correspondant à sannidliikuralui du pfdi.

Sarvâstivâdins : ^ faire deux doigts d'aliments des deux espèces (inaiirildas n (aJirtanirildalhâdana, M. Vyut. § 261. 38). [La syn- taxe de la phrase tibétaine est fort obscure ; = alxrtanirildahhoja' nli/nlJiadrinli/advi/ahgiilam Jcrivd] .

Dharmaguptas : «dérogation à la sobriétc>, comme si, par exemple, un moine, aprc^is un repas suffisant, oubliant la règle de la bonne conduite, se mettait à prendre avec deux doigts et à manger la nourriture restante » (Minayeff, p. 15).

(2) Mahribhâsya ad Pau. .']. 4. 51. dvi/aliguloflar.'^ai'n Ihandikdn chinatti = il coupe des morceaux de la longueur de deux doigts. — M. Vyut. § 2^1. 132 daus un contexte intéressant : na golomahnh l'ernr(?) clicdai/pf, mundand^ dvyahgulavartah^ prniihalo hhavaii^ S trayâf, sàtisâro hliavati (130. 135). — dvi/ah(fi(laprnjnri strl, femme idiote ou d'intelligence très mince, Therîgâtbâ 60, Mhv. III. 391. 19 D'après le commentaire des Thcrîg., les femmes sont >i

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