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que l’on avait l'habitude de faire avant de devenir religieux. Certaines occupations furent déclarées licites ; d’autres furent défendues ».

II. 1. Siùfjilonakappa (çrngi-lavana), ou « pratique du sel dans la corne ». « Il est permis de conserver du sel dans une corne en se disant : je [le] mangerai, quand il n’y aura pas de sel ^ ». La proposition est condamnée en vertu de Pâcittiya xxxviii : « Quiconque prend des aliments qui ont été conservés [samnidliikâraka) ^, que ces aliments soient des kluidanïijus ou des bliojaniijas ^, est coupable — »

Le problème se présente ici sous un aspect sensiblement différent.

Sur la foi de M. Oldenberg qui ne signale pas la chose ^, je ne croyais pas que le Vinaya pali traitât de la

(1) kappail sihginâ lonam pariharitiwi yattha alonaJcam hha- vissati tattha parihhiuijissîimiti. — Kern :«.... afin de l’employer plus tard, quand on aura pas de sel sous la main ». — « Horn-salt-license : . . . . with the intention of putting it into food which has not been salted ».

(2) M. Vyut. § 260. 34 sammdhihârah et samnidMkaMràh, 245. 363 lire sanmidhilTirah — La forme la plus abrégée et, à ce que croit Minayeff, la plus ancienne de Pac. xxxviii est fournie par M. Vyut. § 261. 42 : samnihiiavarjana. (Voir ci-dessous p. 86).

(3) Aliments durs et mous. Sur la valeur de ces deux termes, voir Vinaya Texts, I, p. 39, n. 5.

(4) On voit combien est dangereux l’argument a silentio !

« Eine Pâcittiyaregel (38) beispielsweise verbietet vorratsweise aufbewabrte Speisen zu geniessen. Nun wurde von Einigen bebauptet, dass docb die Aufbewabrung von Salz zulâssig sei, und dies war eine der Strei.tpunkte in den erbitterten, durcb die ganze buddbistische Welt beriibmt gewordenen Kampfen von Vesâlï : dlirften wir da nicht erwarten, dass wo nicbt der Wortlaut jener Regel selbst so doch mindestens die Erweiterungen, die Zuthaten