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LES CONCILES BOUDDHIQUES.

dients auxquels nous sommes réduits dans l’étude des origines bouddhiques. Cette combinaison, M. Oldenberg ne l’a pas reniée dans ses Buddhistische Studien. En voici, au plus court, les grandes lignes.

Les dispositions générales du Prātimokṣa sont opposées aux nouveautés de Vaiçālī ; mais les Vinayas ignorent ces nouveautés en tant qu’elles sont désignées par les formules laconiques dont nous avons parlé : par conséquent le Vinaya a été rédigé avant les événements de Vaicālī, puisque les nouveautés n’y sont pas spécialement visées ; longtemps auparavant, puisque ces nouveautés ne sont pas visées dans des passages interpolés. Et pour citer l’original : « Is it possible that in a collection of works like the Vibhaṅga and the Khaṇḍakas, which seek to set forth, down to the minutest detail, and even with hairsplitting diffuseness, all that has any relation to the daily life of the Brethren, and the regulations of the Buddhist Order, — is it possible that in such a collection, if, when it was compiled, the struggle on the Ten Points hall already burst into flame, there should be no reference at all, even in interpolations, to any one of these ten disputes[1] » ?

  1. Vinaya Texts, I, p. xxi, xxii. — La pensée de M. Oldenberg n’est pas exprimée exactement dans les mêmes termes, Buddh. Studien, p. 631-2 : Ich habe früber ingewicsen uud kaun jetzt nur von neuem thun, dass man offenbar, weun die Verfasser, sei es der Regeln selbst oder auch our die jener Beigaben von der Verhandlungen von Vesālī etwas gewusst hatten, eine Spur davon, eine Bezugnahme auf den streitigen Punkt, zu erwarten berechtigt wäre ». M. Oldenberg dit quelques mots du siṅgiloṇa et du jalogi (voir ci-dessous) et conclut : « Ich meine also : ein Vinaya, der nach dem Streit über den siṅgiloṇakappa, über das jalogi