Page:La Vallée-Poussin - Les Conciles bouddhiques.djvu/115

Cette page n’a pas encore été corrigée

519| LES CONCILES BOUDDHIQUES. 107

manque dans les autres sources. Elle est remplacée par Vacinna- Jcappn, un des points les plus obscurs de cotte obscure tradition et contre lequel, comme nous l'avons vu, aucun texte n'est allégué.

(4) D'après Sarvakrimin, condamné i\ Riijagilia, à propos de Çûriputra. — Si les tibétanisants pouvaient, sans quelque impu- dence, s'autoriser du principe des latinistes : « nobis et ratio et res ipsa ceutum codicibiis potières siint », ou aimerait à lire : ... dus-su ma ruù-ba daù .... = yâvajjiviJcam adhisiihitena lavanena saha (ilàlahâni ... = ajoutant du sel mis en réserve à des aliments dont l'heure est passée, à l'effet de rendre légaux ces aliments interdits... . L'explication dos Sarvâstivâdins concorderait avec celle des Dharmaguptas et des Mabîçâsakas (voir ci-dessus p. 28.3). — Pour à/.Y7?//irt, (ahllil-a) « abstraction faite du temps », voir M. Vyut. G3. 15 (et le lieu commun sur les caractères du Dharma) ; pour aJcâlaJca dans un sens exactement opposé à celui que nous attribuons ici à ce mot, Div. Av. 130. 22 nliàlahlni sajjlhrtTini = on prépara de ces aliments (bhaisnjijaf;) qu'on peut prendre en dehors du temps, — Tant en raison du samdhi qu'en raison du sens et des variantes ahlJila et àliàllka (de a-hâla), âJcdlika (de U-lflla), on peut expliquer la lecture dus-su ruh-ha pour dus-su ma-ruh-ha.

(5) Condamné à Râjagrha, à propos de Devadatta. (hdus-çiù za- hdi = (jan(ih]iojana, M. Vyut. 2G1. 40 — D^ P. Cordier).

(6j Condamné à Crâvasti à propos d'un grand nombre de moines. (Ihag-mar ma byas-pahi hzah-ha ^ a]irtaniriJ;falJiada)ia, M. Vyut. 261. 28 — D' P. C).

(7) Condamné à Crâvasti à propos du vénérable Svâgata {Icgs- ohs ; Suratha, d'après Rockhill). Comparer le Sâgata de Vibh. Pâc. Li ; mais la scène n'est pas à Crâvasti.

(8) Condamné à Crâvasti à propos de plusieurs moines.

(9) Condamné à Crâvasti à propos de plusieurs moines. — D'après le texte : « .... rendaient légale [cette pratique] à raison de la natte ».

(10) Condamné comme Xailisargika, dans un grand nombre de textes (Vinaya, Dïrgha, Madhyama, etc.).

Ici les difficultés abondent : 1" Il est d'abord question do plu- sieurs vases (gaû-dag .... de-dag) ensuite de « ce vase » (hdi). 2" Les

�� �