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^07] i.Ks CONÇU. i:s itui dihik.h ks. 95

le Bouddha diM-larc (juc tout le i-cstc, repas eu ville, vêle- ments |H'0|)reiMeiil coiilectioiiiK's, inoiiastèivs et j;rottes, ^liee, heurre ou huile, sont choses de troj) iatircLdlâhlia), e'est-à-dire, si l'on veut, des dispenses (extra-allowanees). Ce sont à eouj» siïr des dérogations au çrûnKiinju.

D'autre part, -j'ai en vue la rè-le |tlutot (jue l'orga- nisation de la confrérie ', — le l*r;itiinoksa n'est, lui aussi, senible-t-il, (|u'une traduction dc^s axiomes essentiels de l'ascétisme hindou, mais une traduction !)eaucou[> moins intégrale. On n'est un rranuuKt (ju'à la conditon de se conformer aux principes immémoriaux (h; chasteté, de pauvreté, de tempérance, d'obéissance aussi, du moins jtour les novices et dans certaines limites. Mais il y a manière de comprendre ces principes. Or il send)le bien que le Prâtimoksa, non seulement ignore les niçrmjas rigoureux -, mais encore apporte de nombreux adoucisse- ments aux [U'ohibitions de nourriture anatirikUi ■^ ou saninidhllîâru, de (jandhiiojdiia, et sans doute aussi à plu- sieurs autres.

A son toui', la discij)line telle qu'elle apparaît dans

��(1) Peut-être, ea effet, y a-t-il un élément i)lus personnel dans l'organisation du Saihgha que dans la règle disciplinaire V

(2) La loi des trois cïvaras, sans plus, qui est un des dhûtas (u° 2), est, au fond, contradictoire au dhûta n° 1 (vêtement tait de haillons). Ce premier dljûta est hindou ; le tricïvara est bouddhiste par définition. — Le Nis. xiii, qui ordonne de coudre au nouveau cïvara un morceau de l'ancien (ci-dessus p. 81), accuse nette- ment l'opposition du Prâtimoksa et des dhûtas.

(8) Vanatirilda paraît d'être une variante du hhaluimrcddbhak' tika (Dbûta 7) ; voir Kern, p. 76 et Childers.

La provision de •< médicaments » permise Nis. xxiii ; le gand' bhojana autorisé Pâc. xxxii.

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