Page:La Sainte Bible, trad Crampon, édition 1923.djvu/961

Cette page n’a pas encore été corrigée


18L’homme intelligent ne méprise aucun avis,
mais l’étranger et l’orgueilleux ne sont arrêtés par aucune crainte,
et, après avoir agi, ils sont sans réflexion,
[et ainsi ils sont convaincus de folie.]

19Ne fais rien sans réflexion,
et, après l’action, tu n’auras pas à te repentir.
20Ne va pas sur un chemin dégradé,
et tu ne te heurteras pas aux pierres.
21Ne te fie pas à un chemin uni,
et sois sur tes gardes vis-à-vis de tes enfants.

22Dans tout ce que tu fais, aie confiance en ton âme,
car cela aussi est observation des commandements.
23Celui qui a confiance en la loi est attentif à ses préceptes,
et celui qui se confie au Seigneur ne souffrira aucun dommage.



À celui qui craint le Seigneur le malheur ne surviendra pas ;
mais, s’il est éprouvé, il sera délivré.
2L’homme sage ne hait pas la loi,
mais qui est hypocrite envers elle est comme un vaisseau dans la tempête.
3L’homme intelligent a confiance dans la loi,
et pour lui la loi est digne de foi comme l’oracle de l’Urim.[1]

27. Chap. xxxiii, 4-6 : Sot et moqueur.


4Prépare ton discours, et ainsi tu seras écouté ;
rassemble ton savoir, et réponds.
5L’intérieur de l’insensé est comme une roue de chariot,
et sa pensée comme un essieu qui tourne.
6L’étalon est l’image de l’ami moqueur :
il hennit sous tout cavalier.

23. Chap. xxxiii, 7-15 : Les diverses conditions humaines.Comme celles des jours (xxxiii, 7-9), Dieu a diversifié les conditions des hommes (xxxiii, 10-12) ; ils sont totalement sous sa main (xxxiii, 13-15).


7Pourquoi un jour l’emporte-t-il sur un autre jour,
puisque la lumière de tous les jours de l’année vient du soleil ?[2]
8C’est la sagesse du Seigneur qui a établi entre eux des distinctions,
il a institué des temps divers et des fêtes.[3]
9Parmi les jours, il y en a qu’il a élevés et sanctifiés,
et il y en a qu’il a mis au nombre des jours ordinaires.

  1. 3. Hébr., 1er membre, l’homme intelligent comprend la parole du Seigneur.Comme l’oracle de l’Urim. m. à m. comme l’interrogation des justes. Mais xxxxx du Codex Vaticanus est remplacé dans la plupart des manuscrits par δήλων, mot par lequel les LXX rendent ordinairement Urim (Nombr. xxvii, 21  ; I Sam. xxviii, 6) ou Thummin (Deut. xxxiii, 8  ; I Sam. xiv, 41) : comme la réponse faite à l’interrogation de l’Urim. Dans la Vulg. (4), ces mots sont rattachés à ce qui suit : Celui qui manifeste le désir de poser une question prépare sa parole etc. — Ici finit le fragment hébreu commencé xxx, 11.
  2. 7. Vulg. Pourquoi un jour l’emporte-t-il sur un jour, de même la lumière sur la lumière, une année sur une année, puisqu’ils viennent tous du soleil ?
  3. 8. Après le 1er membre, la Vulg. ajoute : quand il eut fait le soleil qui observe ses lois ; et après le 2e (9) : et dans ces temps on a célébré des fêtes à l’époque marquée.